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Citation de Apoapo


1. « Provocant aussi cet appel à la caresse, offrant la soyeuse fermeté du mont, cette belle motte herbue que possèdent toutes les femmes honnêtes, comme la chair modelable à plaisir des quatre lèvres, et l'entêté clitoris sous son mouvant capuchon, magnétisant la main admise au plus secret, au plus chaud giron.
Provocant encore cet arôme d'océan mais aussi de fruit, cette douce amertume que rien n'égale sur terre ni sur mer. Irrésistible phérormone dont la narine ne se lasse pas, y compris lorsqu'elle parfume paume ou doigt – et même la petite culotte – adressant un message direct au rhinencéphale qui répercute l'ordre à l'étage d'exécution, celui qui fait ériger. Avec d'autant plus d'assurance qu'il s'agit de l'odeur familière, sécurisante, de celle avec qui on partage les sentiments, après avoir partagé tant de plaisirs. Bouquet néanmoins lui aussi fluctuant d'un bout à l'autre de mois lunaire, selon que prédomine le salé ou le sucré.
Provocant enfin, ce goût incomparable de coquillage et de miel, délectable ambroisie dont se repaissent les goulus.
Le tout provoquant – pour l'écrire autrement – la machinerie naturelle de qui flatte, cajole, dévisage, hume, déguste, butine la corolle annonçant le calice. Pour susciter ce triomphal envol phallique (ô joie d'être un homme) qui est le sésame permettant de franchir le seuil du passage béni : l'enveloppant couloir de chair connivente, le chemin consacré qui mène au saint des saints, en ton plus profond sein, ô Femme, là où sera savourée la chavirante ivresse. » (pp. 21-22)
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