Garth Ennis

J'ai cru comprendre que t'étais un fada des conspirations. La vraie conspiration, la voilà, gamin...C'est pas des dieux anciens ou des aliens de mes deux ou des codes à la con sur des billets de banque. Ni même un secret. C'est un truc que les gens ordinaires font tous les jours...c'est du business.

[la voisine] Pourquoi vous les tuez ? Je parle des bandits.
[Punisher] Je les hais.
[la voisine] Ah. Je pensais que c'était pour offrir un monde plus sûr aux braves gens.

p.367.
Cassidy : Un peu de civilité. Un peu de bonté dans un monde glacial. C'est ce qu'on peut espérer de mieux. Ce qu'on peut faire de mieux.

On est libre quand on n'a rien à perdre.

- Ah, Tulip, je regrette un peu ce que je lui ai dit, tu sais ? "Une abomination"... Merde, c'est pas mon genre de porter un jugement pareil. (Custer)
- T'as une excuse, quand même ! C'est un putain de monstre, merde !
- Je sais, je sais, c'est juste... j'ai l'impression qu'on aurait pu être amis, c'est tout. Et je l'ai blessé, je crois.

Pour l’instant, c’est moi qui mène la danse et toi qui obéis, assassin. Pour l’instant, si je te dis : Va chier… Tu réponds : Quelle forme, révérend Custer ?!

Ce soir, j'abats le clan Gnucci pour de bon. Et j'ai aucune raison de faire dans le subtil.

Fusillade à la morgue, règle 1. Ne pas s'abriter derrière le macchabée.

ANON DEPUTY : - They don't look too colored to me, sherif Root.

SHERIF ROOT : - Martian niggers don't have to be an' these're the only folks we found in fifty miles.

[Punisher] Une seule balle. Une chance de m'empêcher de tuer Gnucci [...] Tu ne peux ni te libérer à temps ni jeter ton arme pour me faire rater ma cible [...]
[Dardevil] Une minute...
[Punisher] Si tu tires pas, t'auras sur la conscience une mort que t'aurais pu empêcher. Si tu tires, t'es un tueur.
[Dardevi] C'est quoi ce choix ?
[Punisher] Celui que je fais tout le temps.

C'est quoi ce petit jeu Frank...? Parler bonheur-en-famille avec le cœur le plus tendre du peloton. Faire semblant que tu n'es qu'un type ordinaire. Epargne moi ça veux-tu ? Et ce couplet sur ta dernière chance...Pour renier ce que tu es vraiment, c'est ça ? C'est moi ta dernière chance. D'être ce que tu as envie d'être, Frank.

La guerre...c'est étrange, que ce soit un mot féminin...non ?

Un jour, on comprend que la chose à laquelle on est vraiment invulnérable, c'est sa propre humanité. Et là, que dieu nous vienne en aide.

- J’ai une fille. Je l’ai perdue une fois.
- Oh ?
- Sa mère l’a prises. Cette pute est la pire pourriture qui ait jamais vécu sur cette terre, j’ai cru que je ne reverrais jamais Janine. Je me sentais exactement comme cet homme, dans cette maison. Mort, mais encore debout. Toutes ces années devant moi, dont je ne voulais plus. On pensait avoir un avenir à partager avec cette petite chose souriante qu’on avait faite. Cette personne qui fait partie de vous. Et puis d’un coup, tout disparaît. J’avais vingt-six ans, et tout ce à quoi je pensais, c’était qu’il m’en restait une cinquantaine d’années à vivre comme ça....

- Après deux mille ans à forcer leur consanguinité, on a de la chance que le môme n'ait pas des antennes. [...]
Fils de dieu ou fils de l'homme, Marseille, on ne peut pas sauter sa sœur et s'attendre à ce qu'il en sorte quelque chose de bon.
(Starr à son lieutenant)

Cette guerre a inspiré un dicton : "la vengeance est une saloperie". A Valley Forge, on en a un autre. "Celui qui condamne la vengeance...ne connaît pas Frank Castle".

Hitler et Staline dans la même pièce, c'est comme le diable qui se regarde dans un miroir.

Un homme essaierait de me sauter dessus, ou de s'enfuir en criant pour avertir ses camarades. Moi, je voulais un lapin. Qui se terre dans l'ombre d'un loup.

[Hughie] Des comics.
[Butcher] Tu en lis ?
[Hughie] J'en lisais quand j'étais minot.
[Butcher] Hautement édifiant. C'est là qu'ils mettent la version officielle, Hughie. On donne de l'héroïsme au public. Des croisés voués à la justice. Et pendant ce temps-là, les "supers" font leurs horribles conneries dans la réalité.

Le crépuscule s'installe comme un gros énervé qui s'étale sur son divan, et bientôt le choeur nocturne s'éveille. Le lapin place un euro dans le jukebox. Le blaireau pète sa gueule à la belette. Tout va bien. La chose sensée à faire serait d'ouvrir une autre bouteille, mais ça en ferait huit aujourd'hui. Hmmm...
Pile, j'ouvre, face, je n'ouvre pas... Ah tiens. Encore pile.
(Garth Ennis, en liberté, février 2009 (sorte de préface ? Arf !))