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Critiques de François Cheng (462)
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Cinq méditations sur la beauté

dans un style toujours aussi agréable, et pur, F Cheng nous entraine dans une réflexion sur la beauté. Cette beauté intrinsèque du monde que nos regards ne parviennent plus à capter. Apprendre à regarder, pour s'émouvoir encore, c'est l'une des leçons à retenir de ce beau livre.
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Cinq méditations sur la beauté

Un livre magnifique et lumineux. Philosophique, bien sûr, mais également écrit dans une belle langue qui colle à son sujet.

Ouvrage qui n'est pas très long, ce qui permet de le lire et de le relire. De le méditer !!!

François Cheng est un être au confluent de l'Orient et de l'Occident et il nous fait partager cette richesse singulière.

La beauté est intrinsèquement liée au bien, c'est ce que veut nous montrer notre auteur au cours de ses méditations. Dans le droit fil de Platon, en contemporain.

Remarquable et bienfaisant.
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Cinq méditations sur la beauté

Un véritable cours de philosophie sur la notion de beauté. L'approche en est très claire, progressive, agrémentée d'appuis relevant des cultures occidentale et chinoise.
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Cinq méditations sur la beauté

En toute honnêteté, avec la présence que l'on doit au monde, peut-on prétendre livrer une méditation sur la beauté dont la recherche est présentée comme le but ultime et la raison fondamentale de vivre, alors que notre univers est quotidiennement défiguré par la barbarie, entaché de tant de laideurs et réduit, semble-t-il, à une recherche mesquine mais effrénée du pouvoir et du profit ?



Oui, répond François CHENG. Entre le laid, l'obscur, la déviance du réel et le beau, l'illuminé, la symbiose entre l'être et le Monde, il y a certes une tension. Mais il y a aussi un parcours, un art de vivre qui invite à l'engagement de chacun pour un supplément d'âme pour tous. En cinq méditations tenues devant et en complicité avec un groupe informel d'amis poètes, écrivains, anthropologues, psychiatres, économistes, tous hommes de notre temps, François CHENG s'attelle à interroger les deux cultures orientale et occidentale. Il montre alors comment c'est dans l'entre--dit, entre le déjà là et ce qui doit encore advenir, que la beauté se laisse voir comme elle ne cesse de regarder celui qui la cherche. Il souligne l'heureuse similitude entre le double sens du mot 'voir' en chinois comme en français. Il nous rappelle que la vue est à la fois l'organe qui regarde (c'est l'actif) et ce qui s'offre au regard (nécessitant une réceptivité 'passive). Non seulement, dans ces méditations, on retrouve la puissance active du yang mais aussi la douceur réceptive du Yin. Perception du Monde que l'occident a, en partie, repris à son compte en lisant ce qui est à travers la dualité de l'être à la fois corporel et mental, mieux corporel et spirituel.



François CHENG, vrai chinois, insère un troisième temps dans la respiration face au beau (comme d'ailleurs à la laideur), c'est la place laissée, prise et enrichie du vide médian. Ce dernier permet la transformation, l'enrichissement, l'interactivité entre l'un et l'autre, l'actif et le passif, le don et le reçu, ce qui est et ce qui advient. Avec ce modèle ternaire, usant de mots simples et livrant toutes les explications et illustrations nécessaires, François CHENG nous guide vers la recherche de la beauté. Ce n'est pas celle qui, volontariste, veut créer, fabriquer, forcer et usiner ce qui est imaginé et le baptiser 'beau'. Non, la recherche proposée est celle de l'acceptation de cette interaction entre, par exemple, le paysage qui est, qui s'offre au 're-gard' de qui a déjà vu des paysages, qui les a gardés en lui et se laissant interpeller par l'unicité de ce qu'il voit, 're-garde' à nouveau à la fois la vue qu'il a en face de lui et toutes celles qu'il a en lui, chacune venant enrichir la première. Transformé par cet apport, il donne au paysage (ou à la rose, au visage aperçu, au geste de la personne croisée, à l'être aimé, à la musique qui ouvre à une vibration intérieure ...) une nouvelle façon d'être. Ce qui n'était que ce qu'il était avant son regard devient beau ! Car l'unicité de chaque objet, de chaque être, de chaque moment est source d'émerveillement. La beauté qui s'en dégage n'est vraie que si chaque unicité en réclame d'autres, qu'elle ne cherche pas à suppléer ou dépasser. C'est dans l'existence même de ces unicités que la vision ouverte (offerte) sur le monde peut exister. C'est de ces unicités que naît la possibilité d'un 'je' et d'un 'tu', que naît le langage et donc l'entre-dit qui peut soutenir et enlacé un amour, une existence reconnue. La diversité est la condition même de l'humain, sa richesse, sa chance !



François CHENG propose aussi sa conviction : Dans la nature, la beauté est vraie et désintéressée, sans recherche de pouvoir, sans prise en otage de l'autre. Elle n'est donc jamais un instrument du pouvoir. Chaque fois que, dans nos vies, la beauté est triturée par l'homme pour l'asservir, pour contrôler autrui ou le piéger, il nous faut nous méfier et nous interroger sur l'entre-dit qui lie ce 'beau' et ses effets de reconnaissance ou non des autres unicités. Il nous faut donc, non cueillir la beauté (ce qui correspond à un acte de pure préhension le plus souvent instinctif) mais nous montrer capable et digne d'accueillir la beauté (ce qui correspond à un acte de réception et de réflexion).



S'appuyant sur la croyance profonde née des sources de ses méditations et de sa recherche éperdue de compréhension des cultures et civilisations, François CHENG, pense que l'effort de l'homme pour tendre vers le beau est de nature universelle. Dès lors, dira-t-il, "*Je ne doute pas que le grand dialogue qui marquera le siècle à venir se fera aussi dans l'esprit, non de confrontation mais de compréhension, le seul qui vaille. *"



"La beauté sauvera le monde" dit quelque part Dostoïevski ... François CHENG, par ses méditations partagées, nous donne de nous en approcher quelque peu.

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Cinq méditations sur la beauté

La beauté sauvera-t-elle le monde ?

Cette question est en exergue du livre de François Cheng, Cinq méditations sur la beauté.

On peut en effet sérieusement se poser la question et être épris d'un doute effroyable en ces moments où l'actualité nous montre une humanité malmenée chaque jour par la barbarie toujours présente, inlassablement, cette barbarie qui montre le visage le plus laid de l'humanité.

Le thème de la beauté pourrait aussi se révéler comme un sujet futile. Or il n'en est rien, car tout dépend de quoi on parle lorsqu'on convoque le thème de la beauté. Et c'est ce que je vais vous dire un peu plus loin.

Enfin, et je ne pensais pas être rattrapé par l'effroi de l'actualité des jours qui précèdent l'écriture de ce billet, parler de beauté à l'heure où le monde continue de s'effondrer encore un peu plus chaque jour dans la barbarie humaine, parle de beauté alors que la misère est omniprésente autour de nous ici et là dans presque chaque rue que nous empruntons au quotidien, parler de beauté alors que la nature est de plus en plus violentée par les catastrophes naturelles ou écologiques. Parler de la beauté, la belle affaire !

Oui mais voilà, parler de la beauté, c'est dire autre chose aussi... Casser certaines représentations, entrer dans un chemin de lumière qui irrigue et irradie d'intelligence. François Cheng au travers de ces cinq méditations sur la beauté m'a pris la main pour m'entraîner dans ce chemin inspirant.

A quoi bon alors parler de la beauté si ce n'est pas pour rendre l'homme au meilleur de lui-même ; et surtout risquer une parole qui puisse le transformer.

Parler de la beauté, c'est aussi en contrepoint garder une conscience lucide et aigüe de la barbarie de l'humanité. Parler de la beauté, c'est garder la laideur de la haine à distance.

Mais quand on parle de beauté, de quoi parle-t-on au juste ? D'un visage ? D'un regard ? du reflet d'une âme dans l'intériorité d'une personne ? du reflet de la nature dans toute sa splendeur ? de l'art aussi bien sûr ? Un poème ? Une sculpture ? Une peinture ? Un oratorio ?

Parler de la beauté avec autant de hauteur en ces temps futiles et troublés était une véritable gageure. Je trouve que François Cheng réussit à merveille à relever le défi.

Si j'ai été impressionné par l'érudition de l'auteur dans cet essai très riche, je serai nuancé sur d'autres aspects.

D'une part François Cheng, une fois l'effet d'étonnement franchi, enfonce beaucoup de portes ouvertes se contentant d'énumérer un peu comme un inventaire à la Prévert toutes les preuves existantes de la beauté dans notre humanité, citant ce que d'autres avant lui ont produit comme preuves.

D'autre part, François Cheng, homme croyant si j'ai bien compris son parcours, justifie à de nombreux endroits l'existence salvatrice de cette beauté comme preuve d'une existence divine. Or, cela en tant même qu'agnostique, je ne peux bien sûr l'approuver. Selon moi, cette part de beauté qui réside dans l'humanité, à travers différents actes et traces, est bien la preuve d'un libre -arbitre fondé, celui de l'homme, s'emparant de son seul destin.

Pour autant il peut y avoir un sacré, qui élève, qui nous grandit, qui aide à accomplir ou révéler cette beauté, quelque chose de plus grand que nous, c'est bien n'est-ce pas la définition du sacré, mais dans cette définition j'y vois aussi quelque chose qui appartient à l'humanité, qui relie l'universel à l'intime...

Mais pour revenir au texte de François Cheng, ce dernier s'appuie sur Platon pour dire que le beau est indissociable du bon et du vrai. Exprimé comme cela, disant ainsi la possibilité de la beauté, je me suis senti en agréable compagnie.

Et puis, François Cheng citant dans les premières pages de son livre un certain Charles Baudelaire, un de mes poètes préférés, pour étayer son raisonnement, non pas à charge mais au contraire dans le sens de son propos, j'avoue avoir été séduit.

François Cheng ne révolutionne aucune pensée ici. Il demeure très conventionnel, rappelant à notre mémoire ce que nous savons peut-être déjà, c'est la vertu du pas de côté, mettre en lumière notre richesse intellectuelle, notre héritage. À d'autres endroits, il m'a donné envie de lire des philosophes comme Socrate, Plotin, Saint-Augustin, Kant, Merleau-Ponty... Se détachant de la pensée de Hegel, qui m'a fait souffrir durant mes études en école prépa.

« Chaque être est virtuellement habité par la capacité à la beauté, et surtout par le désir de beauté », nous dit François Cheng.

Questionnant le sujet de la beauté naturelle que nous observons, résulte-t-elle d'un accident ? D'un hasard ? La naissance de notre humanité vient de très loin, elle est née d'une matière devenue vivante, façonnée par les temps.

C'est à partir de la troisième méditation que François Cheng aborde vraiment le sujet de la beauté s'entrelaçant avec l'être humain. Bien sûr on ne peut ni s'appesantir ni évacuer le sujet de la beauté physique. La beauté intérieure est présente, peut aussi revenir dans un regard, un visage, comme quelque chose de profond, caché, précieux, qui revient à la surface d'une eau. Malheureusement, j'aurais tant voulu croire ce que dit ici François Cheng : « Ayons la hardiesse d'affirmer que si tout visage de haine est laid, en revanche tout visage humain en sa bonté est beau. »

Dans cette déambulation, je fus ce petit oiseau venant me poser sur les pages de ce livre, passant d'une méditation à l'autre par quelques battements d'ailes, picorant de si belles inspirations. Un instant je me pose sur cette très belle citation d'un certain Jacques de Bourbon Busset qui dit que l'âme est la « basse continue » de chaque être, cette musique rythmique, presque à l'unisson du battement de coeur, et que chacun porte en soi depuis la naissance. Elle se situe à un niveau plus intime, plus profond que la conscience.

La quatrième méditation évoque la finalité du beau dans l'art, le beau produit dans l'art. C'est une déambulation très riche en érudition, mais au final le constat est relativement banal, déjà vu. Certes, citer Cézanne, Pissarro, Van Gogh, Renoir, Monet Sisley pour parler de la beauté en peinture paraît évident, mais à la fois presque conventionnel et dans une vision réduite si l'on considère comme l'auteur le précise, la beauté en art c'est quelque chose que l'on éprouve.

Plus tard, à la cinquième méditation, François Cheng m'a offert la possibilité de regarder la beauté dans le prisme de son héritage chinois, évoquant le qi, c'est-à-dire le souffle, à la fois matière et esprit, là où peut-être tout se relie et tout se tient. C'est sans doute l'endroit où je me suis le plus délecté de la pensée de François Cheng.

François Cheng est érudit, la richesse de cette érudition m'a ébloui, sa manière d'en témoigner, peut-être un peu moins, malgré une écriture incroyablement belle et pure...

Je referme ce livre, enthousiasmé par la lumière qui est venue se poser sur ces pages, j'ai été parfois déçu ou frustré à certains endroits. Il n'en demeure par moins un magnifique plaidoyer pour l'humanité que nous devons sauver coûte que coûte.

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Cinq méditations sur la beauté

Un très bel exposé sur la beauté enrichi par la pensée chinoise qui alimente la réflexion sur ce thème. J’aime ces définitions de la beauté que propose l’auteur « la vrai beauté est celle qui va dans le sens de la Voie étant entendu que la Voie n’est autre que l’irrésistible marche vers la vie ouverte, autrement dit un principe de vie qui maintient ouvertes toutes ses promesses » et « la beauté est quelque chose de virtuellement là, depuis toujours là, un désir qui jaillit de l’intérieur des êtres, ou de L’Être, telle une fontaine inépuisable qui, plus que figure anonyme et isolée, se manifeste comme présence rayonnante et reliante, laquelle incite à l’acquiescement, à l‘interaction, à la transfiguration ». Elles mettent l’accent sur le processus évolutif suscité par la beauté. Il est beaucoup question aussi de la perception de cette beauté allant de son expression formelle à son aspect subtil et démontrant son universalité. La beauté est inhérente à la vie, sa perception elle, est subjective car dépend de la sensibilité de l’observateur. Toutefois il semble que dans le cas de cette qualité, le niveau vibratoire perçu ensemence un état vibratoire chaque fois plus subtil et entraine en cela la nécessité presque vitale de s’alimenter à nouveau à sa source. Ces 5 méditations sont un appel et une semence à nos propres méditations et un encouragement à l’ouverture et à l’élévation.
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Cinq méditations sur la beauté

Ces cinq méditations ce sont en fait cinq long discours, une réflexion à haute voix sur la beauté, sur la manière de la percevoir, de la partager à travers le temps, à travers les cultures et les hommes. C’est un très beau texte de partage où la pensée de l’auteur se déroule simplement.

C'est un texte qui imprègne longtemps le lecteur, je me suis surprise à me le remémorer en divers moment de la vie quotidienne, chacun y trouvera son bonheur.

À lire au calme, à relire encore et encore.

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Cinq méditations sur la beauté

Intéressant et profond, avec quelques idées fortes. Une pause de sagesse bienvenue dans cette vie trépidante.
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Cinq méditations sur la beauté

À méditer...
Lien : https://www.lepretextedesmot..
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Cinq méditations sur la beauté

a lire et à relire, à offrir aussi !
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Cinq méditations sur la beauté

Un très beau livre sur un beau sujet, c'est le cas de le lire.

Pas forcément accessible, car le contenu est quand même très philosophique. Peut-être aussi est-ce dû à la culture chinoise dans laquelle s'insère cette réflexion.

Mais des passages magnifiques tout de même.
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Cinq méditations sur la beauté

Le titre est aussi clair que le livre est limpide. Ce petit essai d’une centaine de pages essaye de répondre à nos interrogations sur la beauté, non en en donnant une définition, mais en lui donnant du sens. En dévoiler plus ici serait dommage tellement l’auteur, François Cheng, le fait avec délicatesse, en vous emmenant en voyage.

Si je vous en parle ici c’est justement une invitation à ce voyage :

Un voyage dans l’espace où les cultures occidentales rencontrent celles de l’orient. Un voyage dans le temps où de l’antiquité à nos jours, les définitions philosophiques de la beauté se confrontent au travail des artistes. Un voyage dans la profondeur de l’âme et de l’intime pour revenir à l’importance de la création.

Les signifiants sont tellement plus importants que la signification…

Tous ces voyages pluridimensionnels se croisent en un point unique, tel un carrefour, où tout ce qui est, le beau comme l’horreur, nourrit la dimension amour, de la même façon que des centaines de ruisseaux vont irriguer la mer.

Et pourtant ce livre est une source. Il est synthétique, se lit simplement , il ne se perd pas en considération et révèle page après page la plus grande des beautés, l’amour de la vie.

Le plus beau voyage est celui que nous faisons à la lecture du livre. Ce livre transporte les lecteur, au sens littéral du terme. Il les orte au delà des visions dualistes de notre monde, dans une dimension spirituelle du cœur et de l’âme .


Lien : https://question2coeur.fr
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Cinq méditations sur la beauté

Un peu déçu. C'est très jolie dans le fond, moins dans la forme, c'est dommage.
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Cinq méditations sur la beauté

Dans cet ouvrage, le poète et philosophe chinois, François Cheng cherche à explorer le véritable sens du mot « beauté ». Prenant pour point de départ la phrase de Dostoïevski : « La beauté sauvera le monde », il s'appuie, pour étayer ses arguments, sur des exemples tels que la calligraphie chinoise ou encore sur la belle et énigmatique Mona Lisa. Sa plus profonde réflexion, à savoir celle qui m'a le plus marquée, est de savoir si un paysage peut être beau en lui-même tant que les yeux de l'homme ne l'a pas exploré ou si ce sont ses derniers qui le rendent beau. La beauté est-elle intrinsèque à un objet ou à un décor ou sont-ce les yeux de l'homme qui la font apparaître comme telle ? Magnifique ouvrage qui nous pousse à mener notre propre interrogation sur la véritable signification des mots et ce qu'ils représentent pour nous. À découvrir !
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Cinq méditations sur la beauté

c'était un cadeau de ma grand-mère.
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Cinq méditations sur la beauté

On retrouve bien ici l'ambiance de "l'éternité n'est pas de trop". François Cheng nous raconte une histoire d'amour entre deux hommes et une femme dans la Chine ancienne des royaumes combattants et du premier empereur de Chine.

La plume de l'auteur est toujours concise et poétique.
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Cinq méditations sur la beauté

le propos est plus philosophique plus que poétique.

c'est tentant pour sortir de la grisaille , mais je ne devais pas être disposé à recevoir ces réflexions car je me suis arrêté en route.... mais avec le sentiment d'une beauté cachée qui reste à découvrir...
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Cinq méditations sur la beauté

Avec des mots simples F Cheng nous fait découvrir la peinture chinoise;son esprit , son actualité , son esthétisme ce pourquoi cette peinture nous touche ,
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Cinq méditations sur la beauté

Un vrai bonheur de lire lentement parce qu'elles sont ardues ces cinq méditations philosophiques sur la beauté.

Le propos nous éclaire sur un concept qui souvent nous interroge,celui de la beauté ,dans ses facettes multiples , à travers la nature,l'art, l'être humain.François Cheng illustre sa pensée en s'appuyant sur des exemples pris dans la culture occidentale et dans la culture chinoise, en croisant les regards ,et cette approche rend le texte plus accessible au lecteur.L'auteur s'interroge: la beauté objective existe-t-elle ?Le fil conducteur est que la beauté implique un entrecroisement entre une présence qui s'offre à la vue et un regard qui la capte.

Dans la première méditation,l'auteur développe les liens entre beauté et mal qui sont tous deux un mystère.

Dans la deuxième méditation,recherche de critères qui définissent la beauté de la nature,puis dans la méditation suivante,il déroule comment l'art a célébré depuis l'Antiquité la beauté physique.

Dans la dernière méditation, François Cheng interroge la beauté dans l'art.Le beau est quelque chose que l'on éprouve, que l'on ne peut pas prouver.Il s'attarde sur le génie de Cézanne.
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Cinq méditations sur la beauté

Le libraire qui m'a vendu ce petit livre m'a dit simplement "il y a, comme ça, des êtres de lumière.." Cela résume bien l'impression que m'en a laissé la lecture, pas si différente d'ailleurs des autres ouvrages de François Cheng même si, là, ses pensées sont directement adressées à notre compréhension, sans être distillées dans l'ambiance d'un roman. Et c'est un vrai bonheur de s'imprégner de ces réflexions... Qui ne s'est pas un jour interrogé sur le sens profond et intrinsèque de la perception du Beau ? Sujet de tant de controverses argumentées par les notions des différentes civilisations, qui s'achèvent inévitablement par un apaisant "chacun ses goûts !". Eh bien non ! Merci à vos précieuses méditations Monsieur Cheng, enrichies des concepts de l'Occident autant que de l'Orient, de nous délivrer de cette commode (mais rageante) tempérance : la beauté n'est pas qu'une affaire de goût des hommes, mais se situe à un "niveau plus élevé, plus en amont, plus proche de la source même de la Création". Et la Beauté a sans nul doute éclairé le chemin de votre âme pour guider votre plume.
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