Erik Juszezak

Un virus évadé d'un laboratoire ultra-secret fait régresser les animaux, les plantes et les humains. Wouahouh ! C'est une super idée de roman ! La quatrième de couverture ne présentait pas l'histoire de cette manière-là mais cela m'a quand même attiré immédiatement.

Au-delà de l'effet fantastique causé par l'idée que chaque être vivant touché par le virus puisse régresser et reprendre la forme qu'il avait il y a des millions d'années, et bien il y a le deuxième effet, celui qui est philosophique : un Etre avec ses caractéristiques actuelles puis touché par un virus qui fait régresser, est-il encore considéré comme faisant partie d'un écosystème ou faut-il le craindre, l'écarter ou pire ? si c'est un Etre Humain, est-il encore un Etre Humain simplement différent ?

La fin du roman m'interroge ; y aura-t-il une suite ?

En tous les cas j'ai adoré cette histoire et lirai la suite s'il y en a une. Je recommande.

Ce livre m'a fait quelques chose qu'aucuns livres ne m'avaient encore fait ! Dès la première ligne j'étais persuadée qu'il allait faire partie de mes favoris et j'ai vu juste.



Dès les premières lignes nous sommes emportés dans l'histoire qui ne perd pas de temps à commencer. C'est simple, ça a directement été prenant mais pas comme les livres où l'action est directement en première page puis qui a des hauts et des bas, parfois palpitants, parfois plats, ennuyeux même ! Ici le livre tient une courbe linéaire mais absolument pas plate, ni lente ni ennuyeuse, bien au contraire !



Le sujet en est un qui m'intéresse de base énormément et ce livre à su joindre le côté thriller au côté roman d'anticipation ( voir essai ou même étude du sujet ) qui font un mélange passionnant pour une lecture. Bien plus qu'une simple étude et parfois même plus qu'un simple thriller.



Et encore une fois je suis tombée sur une fin qui ne me laisse pas indifférente !



J'avoue qu'il y a des passages où j'ai été extrêmement sensible, comme la cause animale car malheureusement un livre traitant de la science et des domaines proches, se voit à un moment visiblement parler des tests sur les animaux et je n'adhère absolument pas mais heureusement c'était bref bien que ça n'a pas suffit pour ne pas m'agacer.



Sinon l'auteur a réussit , d'un coup de plume clair et bref, à décrire la vie sous un nouveau jour où du moins sous un ancien jour !



J'avoue que j'ai préférée le côté suspens, scientifique, recherches et questionnement que le côté histoire. Un plus à cette histoire c'est le réseau social, un endroit où des personnes lambdas discutent du fait d'actualité, de façon très réaliste, c'est-à-dire avec des ingorants, des personnes cultivées, des personnes haineuses, des personnes irrespectueuses etc.



En tout cas je le conseille, c'est une très bonne découverte.

J’ai ADORE la première moitié de ce roman apocalyptique à la sauce Jurassic Park. Quelle idée géniale que ce virus qui fait régresser chaque espèce infectée – y compris la nôtre- à un stade préhistorique.

L’idée basée sur de vrais faits scientifiques a de quoi frapper. Emerveillement mêlé d’effroi quand ces squelettes peuplant les musées d’histoire prennent chair et vie Et cette idée dingue de se retrouver à côtoyer des Homo Erectus. Des bêtes ou des hommes? Comment les traiter?



Bon malheureusement, traiter une base de départ aussi riche en 400 pages et l’amener à une fin satisfaisante c’était probablement un peu trop demandé. Franchement il y a là de quoi bâtir une série en plusieurs saisons. Netflix si tu m’entends… Donc pour moi, après la mise en place haletante, c’est retombé comme un soufflé. Tout s’enchaine bien vite avec des décisions mondiales, avec des recherches vaccinales rondement menées. Et puis, toute une partie de l’histoire semble oubliée. Ben oui, la régression de la flore n’était pas si intéressante finalement même si l’humanité risquait de mourir de faim alors oublions la en cours de route. Petit raté aussi sur les personnages, la très belle paléontologue seule contre tous en cavale avec les Erectus, c’était un peu trop pour moi.



N’empêche que j’ai passé un très bon moment. Distrayant comme avec un petit The Walking Dead mais riche en réflexion à la fois. Il se pourrait même que je lise la suite !

Xavier Müller signe Erectus, l’armée de Darwin. Ce roman qui arrive après un premier opus signe le retour du redoutable virus Kruger. Celui-ci fait régresser faune et flore à leur état préhistorique.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..

Contre toute attente, moi qui ne voulais pas le lire, je l’ai dévoré et véritablement adoré j’aurais peut être même voulu que l’auteur aille encore plus loin. Oui, je dois être complètement folle mais peu importe. CE livre m’angoissait beaucoup et finalement, il se révèle être un très bon page turner et beaucoup plus humain que ce que j’aurais pu imaginer. Il faut dire que je m’attends toujours au pire donc quand l’auteur choisit de ne pas l’exploiter, c’est une bonne surprise. Bien sûr, c’est stressant on se demande comment ils vont pouvoir empêcher la propagation du virus Kruger mais finalement, certaines situations de ce livre m’ont paru … quotidienne. Bouh que je n’aime pas dire ça mais à de nombreuses reprises je me suis dit, tiens, c’est comme nous avec la COVID. C’est étrange tout de même cette acceptation d’une situation qui ressurgit à la lecture d’un roman qui parle de confinement, de pénuries, économiques, finalement, j’avais le vocabulaire. Bien sûr, le kruger va plus loin, attention, je ne fais pas de parallèle idiot mais voilà, ça a comme un goût amer de déjà vécu. Bon, ce sont des réflexions qui n’engage que moi bien entendu.



Pour en revenir à notre roman, il est vraiment addictif, très bien écrit, très fluide à lire. C’était un régal de plonger dedans. vivement que je lise à la suite, je suis curieuse de voir où ça va nous mener… Surtout que je suis triste pour un des personnages alors bon, j’ai envie de savoir!!
Lien : https://loeildesauron1900819..

Roman maintes fois recommandé sur un groupe de lecture que je fréquente, je me suis laissée tenter ...



Je ne vais pas mentir, la couverture m'a plu de suite et la quatrième de couverture aussi.



Je me suis dit qu'en cette période de COVID-19, un virus régressif ça pouvait mettre un peu d'exotisme et je ne me suis pas trompée.



L'histoire est bien ficelée, bien menée d'un bout à l'autre et le combo : virus, romance, le bien contre le mal, ça marche à tous les coups ! Certes, cela peut lasser à la longue mais dans mon cas, pas encore.



Ce que j'ai vraiment apprécié dans ce roman, c'est l'effort de recherche réalisé par l'auteur. Même s'il ne s'étale pas sur ces références et n'emploie les grands mots scientifiques, Xavier Müller a documenté son histoire, tant sur le domaine médical (virologie, infectiologie) tant sur le domaine de la paléontologie.

On ne se retrouve pas non lus dans un Jurassic Park, l'auteur nous laisse explorer un temps moins lointain mais surtout un temps moins connu, moins étudié.



Et comme la fin m'a laissé sans voix, je vais me procurer le tome 2 très rapidement !



J'ai aimé ce roman, il m'a diverti ! Je recommande cette lecture.

Belle surprise

Je sors de ma zone de confort

Belle surprise, comme pour les limbes

Un mix entre jurassic parc et walking dead

Ça serait top de le voir en film ou série, en 3d. Oui j'ai des goûts de luxe.

Un excellent page turner, Ça va à 100 à l'heure, pas de tps mort.

Certes pas le meilleur moment pour le lire, avec le mot virus et variant confinement dans le livre, mais faut passer outre et s'évader complètement.

Hate de lire la suite

"Le virus épargne la vie de la personne ou de l'animal infecté, mais ses effets sont plus dévastateurs qu'une bombe."

On ne parlait pas encore de notre virus, celui qui nous gâche la vie, nous isole derrière nos masques et nous prive de notre liberté...Xavier Müller, quant à lui, imaginait pour nous une autre vie, une vie confrontée à un virus qui fait régresser tous ceux qu'il frappe..., les hommes comme les animaux....à la suite d'une erreur d'un laboratoire, un de ceux qui font travailler des docteurs Mabouls.

L'homme touché se couvre de poils, ne parle plus, ses mâchoires deviennent proéminentes, ses bras s'allongent au point de toucher terre, les éléphants touchés par le virus deviennent en quelques jours des gomphotherium...ces éléphants de plusieurs tonnes présentant trois défenses..

Le virus Krüger a frappé, les  hommes comme les animaux régressent :..."Le virus des cavernes"

Et si les céréales qui nous nourrissent régressaient elles aussi.

New-York, Paris, sont arpentés par des hommes couverts de poils, des homo-erectus, nos papy armés de gourdins qui venaient de domestiquer le feu

Partout on imagine des premières mesures de confinement....voire des mesure de protection par des tirs à balles réelles .

L’Élysée comme la Maison Blanche s’affolent face à la crise économique, les gens se battent partout pour faire des stocks...en Chine, on tire sur un homme Krüger inoffensif. Des mouvements d'autodéfense se constituent et des centres de rétention sont mis en place dont un au zoo de Vincennes....dans lequel les Homo Erectus sont enfermés tels des animaux .

Délire d'un auteur ? Que nenni, on apprend que certains serpents ont muté au cours de leur évolution, ont eu ou perdu des pattes...le petit Gecko qui se colle aux murs a perdu puis retrouvé ses pattes..Alors pourquoi pas imaginer d'autres évolutions animales ou humaines? Des évolutions de science fiction ou des régressions ?

D'autres l'ont également imaginé, tel Frank Thilliez avec Pandemia. Ce phénomène connu n'est pas un délire d'auteur de science fiction, c'est celui de la régression : des gènes peuvent muter...des expériences ont déjà été tentées en laboratoires sur des embryons de poulet.

Alors l'humanité va se lancer dans la recherche de vaccins afin d'enrayer cette régression. Les gouvernants affolés prennent parfois des décisions hasardeuses, les égoïsmes nationaux freinent souvent une gestion collective de la crise, les réseaux sociaux quant à eux, font émerger des donneurs de leçons, des chantres du yakafautquon...des vrais cons souvent....cruelle actualité !

"Les États-Unis ont décrété « cause nationale » la fabrication des antiviraux à venir. Ils veulent être les premiers sur ce marché juteux et donner un coup de fouet à l’économie. Les hommes n’ont même pas encore complètement échappé à la mort que les affaires reprennent le dessus".

On ne peut s’empêcher de mettre en parallèle nos vies masquées, nos mesures de protection, et nos inquiétudes économiques avec ce cauchemar imaginé par un auteur...et de trouver de bien inquiétantes ressemblances, des ressemblances qui ne sont nullement des délires de gogos ayant fumé la moquette, des ressemblances qui doivent nous interroger  ....une régression de notre humanité et de nos modes de vie est-elle inenvisageable ?

Est-ce que l'évolution est à sens unique?



Je n'ai pu m'empêcher de penser aux mots de Fabien Marsaud, dit Grand Corps Malade

"Et si ce virus avait beaucoup d'autres pouvoirs

que celui de s'attaquer à notre respiration,

S'il essayait aussi de nous rendre la mémoire

Sur les valeurs oubliées derrière nos ambitions."



Quand cette fiction rejoint notre réalité!


Lien : https://mesbelleslectures.co..

Erectus rassemble tous les ingrédients d'un thriller efficace. Dès la première page, le lecteur est happé par l'intrigue : un virus, entraînant une régression des espèces animales, végétales et humaines se propage progressivement dans le monde, entraînant le chaos et le désordre. Le style est fluide, les personnages sont attachants. Bien évidemment, on ne peut s'empêcher de faire une comparaison entre cette histoire et ce que nous vivons actuellement. Il existe des similitudes (telles les conséquences économiques...) mais les effets du virus sur les organismes humains, dans cette histoire, restent fort éloignés de ceux produits par la covid. Il faut saluer l'intuition de l'auteur sur ce sujet, le livre ayant été publié en 2018. Au delà de l'intrigue, celui-ci incite le lecteur à s'interroger sur des thèmes récurrents tels la différence, l'origine de l'homme, qu'est ce qu'être un humain... Bref, si vous souhaitez vivre un moment haletant et intense, lisez ce livre !

L’intrigue principale, qui concerne un virus faisant régresser l’Homme, reste classique mais néanmoins efficace. Malheureusement, elle se fait totalement manger par des histoires de cœur en trop grand nombre...

Elles altèrent le rythme du roman, et sont soit un stéréotype des « passions soudaines » que l’on retrouve dans de nombreux thrillers, soit d’une banalité accablante. Dommage !

Merci aux lecteurs de Babelio de m'avoir conseillée la lecture de ce roman. Mes impressions et mon ressenti sont d'autant plus forts que nous ne nous en sommes toujours pas sortis avec le Covid. le roman est très bien construit, l'auteur déroule le film de la propagation du virus, et y aborde les nombreux aspects et points de vue de la pandémie. Un en particulier et non des moindres, a retenu mon attention, celui des infectés qui nous fait ressentir leurs souffrances nées des persécutions subies. J'ai apprécié les personnages principaux que j'ai trouvés touchants et remplis d'humanité. Il y a beaucoup de suspense et la tension monte crescendo au fil de la lecture. Cela m'a fait penser aux nouveaux films de la planète des singes.

Un livre efficace, rythmé comme un film d'action, avec des personnages beaux et intelligents ;) . On se retrouve au début d'une pandémie provoquée par un mystérieux virus qui réveille les gènes dormant des organismes (dont les humains) et qui provoque une régression de ceux-ci... Voilà donc des "préhistoriques" qui apparaissent partout dans le monde... Comment est apparu ce virus, comment empêcher sa propagation et enfin que faire des malades?

Franchement j'ai passé un bon moment!

Un virus s'échappe d'un laboratoire pharmaceutique d'Afrique du Sud , un virus qui contamine toutes formes de vie en provoquant une régression évolutive métamorphosant les humains en Homo Erectus ,leur ancêtre .Anna Meunier ,une paléontologue, va tout faire pour endiguer cette épidémie d'autant que l'humanité ne semble pas prête à accepter ces ancêtres mais plutôt à les traquer pour les anéantir.Un très bon thriller.

Sans trop en dévoiler, voilà de quoi (je l’espère) mettre les futurs lecteurs en appétit :



- Afrique du Sud. Un virus inconnu transforme les cellules musculaires en cellules nerveuses. Premiers symptômes : l’hôte infecté présente des lésions cutanées et de la fièvre. Après avoir sombré dans le coma durant quelques heures, il se réveille en pleine santé. Le hic ? Son métabolisme s’est complètement reprogrammé. L’hôte a régressé et arbore désormais les traits morphologiques d’ancêtres disparus il y a plusieurs millions d’années.

- Anna Meunier (brillante paléontologue, devenue la risée de la communauté scientifique pour avoir prédit le phénomène alors même que personne ne voulait y croire) et Lucas Carvalho (biologiste spécialiste des maladies transmissibles) sont rapidement missionnés par l’OMS. Direction l’Afrique du Sud, dans la réserve sauvage du parc Kruger, pour observer un éléphanteau contaminé par ce mystérieux virus. Les deux scientifiques réalisent rapidement que l’agent pathogène (baptisé le Virus Kruger) a infecté d’autres espèces animales mais également certains végétaux de la réserve.

- Très vite, d’autres cas sont observés aux quatre coins du monde : Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, Inde, Suède.

- Les instances gouvernementales se mettent en branle, les médias sont évidemment de la partie. Des vidéos montrant des « préhistoriques » circulent sur le web de manière virale.

- La pression monte d’un cran. Tout va très vite. Une course contre la montre s’engage alors : retracer à rebours l’apparition du virus et retrouver le « patient 0 ».

- Et ce que l’on redoutait le plus se produit : une variante de la maladie affecte à présent les êtres humains. 1m50 en moyenne, taille du crâne réduite, pilosité et musculature hyper développées, arcades sourcilières proéminentes. Le verdict tombe : il s’agit de l’Homo Erectus, disparu depuis 1 million et demi d’années.

- Le scénario catastrophe se précise : fermeture des écoles ; métros condamnés ; armée réquisitionnée ; zones sinistrées ; fermetures administratives ; couvre-feu ; flambée des prix des matières premières alimentaires consécutive à une diminution drastique des récoltes à venir ; scènes de panique ; émeutes ; pillages ; état d’alerte décrété ; hôpitaux submergés ; milices clandestines qui se forment pour exécuter sommairement les « préhistoriques ».

- La psychose s’installe, virant rapidement au chaos le plus total. L’épidémie est désormais pandémique.



Xavier Müller nous offre un récit catastrophe angoissant et redoutablement efficace. L’idée du virus inconnu qui transforme les êtres humains (en zombies, vampires, …) n’est pas en soit remarquablement originale. Nombre de romans SF post-apocalyptiques proposent ce type de scénario.



Mais ici, l’auteur a eu l’intelligence de structurer son récit. Il propose en effet une histoire passionnante pouvant être analysée à travers les prismes anthropologique, ethnologique, sociologique, politique et presque philosophique. L’un de ses personnages posant la question : « Les erectus sont-ils toujours des Hommes ? ».



L’auteur nous interroge sur notre propre identité d’êtres humains et sur notre légitimité en tant que tels.



Les Erectus doivent-ils être traités comme nos semblables ou au contraire systématiquement exécutés pour annihiler toutes menaces potentielles ?



J’ai éprouvé un petit sentiment de frustration la dernière page du livre tournée. Certains thèmes auraient je trouve mérité d’être davantage développés. Cette question de l’altérité, par exemple, captivante mais à peine survolée. Quel dommage ! Il aurait fallu que Xavier Müller ait l’audace d’aller plus loin. Approfondir l’idée aurait donné de la force et une originalité intéressante au récit.



A contrario, certaines parties du texte n’apportent pas grand-chose à l’intrigue ( la brève liaison Anna-Lucas entre autres ).



De plus, je n’ai pas éprouvé grand-chose pour les différents personnages, et ce malgré toutes les galères et les drames qu’ils affrontent. Il leur manque ce petit quelque chose d’authenticité qui pourrait les rendre plus attachants, plus crédibles.



Malgré ces petits bémols, j’ai quand même très envie de découvrir la suite de l’histoire. A suivre donc !

Erectus est un très bon roman de SF. Je ne vais pas m’étaler longuement sur ma critique, le livre disposant déjà de nombreuses critiques. (Et également par flemme d’écrire un long avis).



Pour les points positifs, le livre alterne parfaitement les phases contemplatives, politiques, scientifiques avec les phases d’action. L’histoire est prenante, il y a peu de temps morts, et d’un point de vue scientifique, le livre est très bien documenté et pertinant. (Enfin je pense, j’y connais pas grand-chose en sciences.) . Xavier Muller s’efforce également d’adopter les différents points de vue de personnes provenant d’horizons différents, permettant d’aborder les différentes psychologies et réactions que peuvent adopter la population dans pareille situation.



En ce qui concerne les points faibles, j’ai trouvé les personnages trop lisses et manichéens. Les protagonistes sont un peu niais sur les bords et ont un côté bisounours, tandis que les antagonistes sont décrits comme des êtres glacials dénués de sentiments. Du coup, même en étant passionné par l’histoire, difficile pour moi de développer une quelconque empathie vis-à-vis des personnages.

(Bon bah après coup, mon avis n'était pas si court que ça.)

Ah, chouette, un roman sur un virus apocalyptique, quelle bonne idée pour se changer les idées… Ce virus-là n’est pas franchement crédible, car il fait régresser les humains (et animaux) de quelques centaines de milliers d’années ou millions d’années. Les homo sapiens deviennent donc des homo erectus assez sauvages voire violents.



"Erectus" est un thriller apocalyptique riche en rebondissements et en séquences à suspense. Mais, à l’image du virus, c’est tout le roman qui n’a guère de crédibilité : les évènements, les comportements (les réactions politiques du diplomate russe… ouch), les dialogues, les histoires d’amour, tout sonne plutôt faux.

Alors oui, ça se lit sans problèmes, j’ai dévoré les plus de 500 pages en trois jours et pris un indéniable plaisir à enchaîner les chapitres. Un plaisir un peu coupable, du même type que celui éprouvé devant mes chers (et lointains…) blockbusters américains au cinéma. De fait, le roman est aussi mal écrit qu’un scénario hollywoodien (bien que français, avec des scènes d’action à Paris et une héroïne française, ça change un peu de mes habituels thrillers américains), il en a le rythme mais aussi les invraisemblances et incohérences, tant rien ne tient la route du moment que ça procure des scènes d’action/tension.



Mais sitôt lu, sitôt oublié, et au final j’en retiens autant de frustration que de plaisir, surtout avec cette fin vite expédiée. Il y avait pourtant matière, mais même les idées intéressantes initiées dans le roman ne sont pas développées ensuite, à l’image de la régression des plantes qui menace l’agriculture : apparemment, le problème disparaît de lui-même, en tout cas l’auteur l’oublie complètement ensuite.



Pour ceux qui en voudraient encore, XO vient de publier la suite, "L’armée de Darwin". Personnellement, je me suis bien amusé mais je ne me précipiterai pas sur ce tome 2.

Un bonne dystopie très divertissante.

Les rebondissements s’enchaînent, le rythme est palpitant au possible et tout est mis en œuvre pour faire de ce livre un page-turner.

Les persos sont trop peu touchants, ils manquent d’épaisseur, on s’intéresse bien plus aux erectus qu’à eux !

« Erectus », un titre sec et court qui nous renvoie à la préhistoire.



Voilà un excellent roman d’anticipation, terrifiant et angoissant !

L’histoire fantastique mais qui pourrait être si réelle, d’un virus qui fait régresser de plusieurs milliers d’années tous les êtres vivants, des animaux, aux plantes et à l’être humain.



Le sujet de cette fiction est superbement bien écrit d’une main de maître. Et pour cause, l’auteur Xavier Müller, qui est titulaire d’un doctorat en physique et qui est aussi un journaliste scientifique, connait bien le milieu de la virologie.

D’ailleurs l’auteur écrit en épilogue, que son roman n’est pas seulement de la science-fiction. Que l’idée que des espèces puissent faire machine arrière le long du chemin de l’évolution est démontrée depuis maintenant une quinzaine d’années.

Cela fait froid dans dos !



L’histoire cauchemardesque de cette contamination virulente et mondiale, commence dans une petit laboratoire secret niché en plein cœur d’une forêt en Afrique du Sud.

Mauvaise manipulation de bactéries ? ou réveil d’un virus qui dormait depuis des milliers d’années dans des fonds marins ?

Le virus va donc s’attaquer en premier à un éléphanteau. Celui-ci présentera des anomalies génétiques comme une double paires de défenses. Il ressemblera beaucoup, d’après les scientifiques, à son ancêtre « le gomphotérium. »

L’animal était dans le parc national Kruger, situé à côté de ce laboratoire, le virus agressif a donc été baptisé le « Virus Kruger ».

Bien sûr ce virus après avoir contaminé les animaux de laboratoires, les plantes, va s’avérer être des plus dangereux car transmissible à l’homme.

Ce sera un énorme coup de tonnerre et une immense sidération dans le monde scientifique et politique, lorsque certains chercheurs dont en particulier la belle paléontologue Anna Meunier, seront confrontés aux premiers hommes-mutants.



Anna Meunier, qui est le personnage central du roman, sera dans les premières à voir son amoureux Yann, régresser. Contaminé par le virus, celui-ci tombera comme les autres humains, dans le coma. Il se réveillera quelques jours après, métamorphosé, son corps et son esprit ayant alors régresser de plusieurs milliers d’années.

Yann sera devenu comme son ancêtre « l’Homo erectus », vivant il y a 2 millions d'années.



L’épidémie va alors devenir planétaire, réveillant avec elle des vieilles peurs.

Ce sera le chaos pour le monde entier.

Ce sera la panique parmi les grandes et diverses organisations comme l’OMS, dans le monde politique et bien-sûr parmi la population terrorisée.

Chacun ayant un avis différent de l’autre pour pouvoir enrayer cette pandémie et surtout pour traiter le devenir de tous ces humains contaminés.

Des humains devenus Homo erectus, rassemblés en petit groupe, vivant de chasse, de pêche, pratiquant le cannibalisme et ignorant même le sens de la mort. Les plus vieilles sépultures découvertes ne datant que de cent mille ans.

Tout un programme horrifique !



Le roman très bien écrit. Il contient de belles descriptions et une jolie histoire d’amour y est insérée.

Le roman est bien rythmé, captivant, passionnant et très inquiétant à vrai dire.

Mais au-delà de ce virus effroyable qui fait régresser les humains, l’auteur Xavier Müller, nous interroge grave sur la place que nous avons dans l’univers et en particulier sur celle que nous occupons dans l’évolution humaine.



L’auteur écrit cette phrase qui nous contraint à une grande réflexion :



« Vous savez, sur l'arbre de l'évolution, l'homme ne constitue qu'une brindille à l'extrémité de la branche des mammifères. Un incident de parcours. »



Xavier Müller nous entraine aussi dans une autre réflexion, plus philosophique, avec son chapitre titré « les « Erectus » sont-ils des hommes ? ».

Une vaste question qui résonne en nous. Et qui nous amène au XVe siècle, aux grandes découvertes, à l’esclavagisme des noirs où les colons Européens s’interrogeaient si l’africain avait une âme.

Vient de sortir « Erectus » tome 2, qui sera une suite et une fin à cette pandémie mondiale qui nous fera encore voyager dans la préhistoire et avec la cupidité des humains.

Acheté par hasard, j'ai dévoré ce roman en un week-end : le style certes pas exceptionnel est facile à lire, et surtout le scénario haletant.

Ce livre raconte la propagation inexpliquée d'un virus qui fait "régresser" les espèces animales et végétales de plusieurs millions d'années. La note de l'auteur à la fin appelle à en savoir plus car l'auteur y indique que tous les faits scientifiques du roman sont vrais sauf le virus, et que des espèces ont déjà "régressé" (il cite des serpents qui au cours de l'évolution ont retrouvé leurs pattes avant de les reperdre)

Le roman a été écrit avant la crise de la COVID, mais on ne peut s'empêcher un parallèle, dans le sens où la gestion de la crise (confinement, etc) nous fait indirectement "régresser" aussi, en réduisant nos interactions sociales (les Erectus sont eux, limités par leur langage très primaire) et nos activités culturelles... sauf la lecture, heureusement !

Salut les Babelionautes

Cela faisait un moment que je voulais découvrir ce diptyque de Xavier Müller (depuis 2019 ils attendaient dans ma biblio) et bien j'ai bien fait d'attendre puisque est parue "Erectus : L'armée de Darwin", pour le premier tome c'est chose faite.

Cela commence comme un Thriller, en Afrique du Sud, dans un labo haute sécurité, mais suite a un problème qu'on ne connaitra pas les employés l'abandonne.

Et c'est encore la cupidité qui sera à l'origine d'une pandémie causé par un virus qui pourtant ne tue pas.

Nous allons suivre plusieurs personnages, une paléontologue pas très bien vue par la communauté scientifique, un responsable de l'OMS, divers chercheurs qui vont être confrontés a cette épidémie.

Le plus grave c'est que les règnes animal, végétal et l'Humanité sont infectés, et bien sur l'inertie des politiques et leur atermoiements vont favorisés sa diffusion.

Pour ceux que cela intéresse lisez "Terre Brulée" de John Christopher, paru en 1956 aux U S A et traduit en 1975.

Pour moi ce fut une excellente lecture, même si cela fait froid dans le dos, car Xavier Müller, titulaire d'un doctorat en physique, a du effectuer pas mal de recherches pour écrire se roman Apocalyptique.