Citations de Eric Puybaret (32)
Bonheur de la nuit
Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi !
Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,
Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !
Marceline Desbordes-Valmore
C'est un travail très important
car les croissants de Lune ainsi formés
embellissent le ciel
et rythment le temps.
Il faut beaucoup d'énergie,
d'adresse et de savoir-faire pour
accomplir cette tâche, et les nuits de repos
sont rares : ce sont les nuits de pleine Lune.
« Tu vois, petit, ce bateau est fabuleux. Mais je rêve
d’un navire mille fois plus beau et je sais qu’il existe.
Il est là, quelque part, comme un refuge
au milieu des tempêtes. La vie y est douce
et l’on y chante jour et nuit. »
Il y a des moments dans la vie ou l'on aimerait que rien ne change, jamais.
Avec lui je n'avais plus peur de rien.
J'étais un aventurier, lui un faiseur de bonheur.
" Si je ne parviens pas à rejoindre la Lune
avant le lever du jour, le vieux
Zamoléon ne sera pas remplacé.
La Lune deviendra un astre
toujours rond, toujours blanc,
elle ne prendra plus jamais
la forme d'un croissant.
Bonheur de rire
J’ai voulu des jardins pleins de roses fleuries
J’ai rêvé de l’Éden aux vivantes féeries,
Des lacs bleus, d’horizons aux tons de pierreries ;
Mais je ne veux plus rien ; il suffit que tu ries.
Charles Cros
Bonheur de la nature
Un petit roseau m’a suffi
Pour faire frémir l’herbe haute
Et tout le pré
Et les doux saules
Et le ruisseau qui chante aussi :
Un petit roseau m’a suffit
A faire chanter la forêt.
Henri de Régnier
Le matin dans le mistral, à midi dans le simoun et le soir dans l’harmattan,
Cet enfant ne pèse rien, il est le jouet des vents.
M. Lepaon se dit que les objets exotiques de ce curieux commerçant seraient du plus bel effet dans son intérieur sublime. En fouillant dans la carriole, il découvre une magnifique horloge aux formes fantastiques et l'achète aussitôt.
Depuis, le sommeil des habitants est paisible et profond, car tous croient voir, en s'endormant, le sourire de Timoléon.
Magus Magnat, le grand mage d'Uzinagaz, a un rhume.
Quand il éternue, il projette des postillons à une altitude phénoménale, et si un nuage est touché, il se transforme en plomb et tombe lourdement sur le sol. La situation est catastrophique.
Le loup souffla, souffla, la maison s'envola et il mangea le petit cochon.
Il existe, aux confins des mers, un archipel extraordinaire : le pays des mages.
Mais soudain une odeur de fumée, s'infiltrant par les soupiraux, pénétra dans les maison. Les habitants étonnés sortirent un à un et gagnèrent la place des Lagunes. Un feu dansant, immense et chaud, les attendait. La chaleur qui s'en dégageait n'avait jamais été aussi douce, elle gagna vite toutes les rues de la ville. Joignant leurs mains, frappant l'eau en mesure, avec leurs échasses, les habitants se mirent à danser.
Zamoléon prend aujourd'hui une retraite bien méritée,
quelque part dans la Voie lactée, et Timoléon, le nouveau Cache-Lune,
prépare chaque nuit un magnifique croissant
pour la ville assoupie
(sauf
les nuits
de pleine Lune
où il se repose...
et les nuits
de nouvelle Lune
où il cache l'astre
tout entier).
Depuis, le sommeil des habitants est paisible et profond,
car tous croient voir, en s'endormant,
le sourire de Timoléon.
Le soir tombait. L'absence de la pie tracassait Léopold. Pour la première fois, il se sentait très seul. C'était un vide que ni les nuages, ni les vents, ni les étoiles ne pouvaient combler. Il baissa alors son menton et regarda vers la ville, en bas.
Il est une ville bâtie sur l'eau où l'on vit sur des échasses. Equipé des plus longues d'entre toutes, Léopold plane au-dessus de la foule, la tête dans les nuages. Mais la Grande Fête de l'hiver arrive, avec tous ses préparatifs. On pourrait bien avoir besoin de lui...
"Si je ne parviens pas à rejoindre la lune avant l'aubre, le vieux Zamoléon ne sera pas remplacé... La lune deviendra un astre toujours rond, toujours blanc, elle ne prendra plus jamais la forme d'un croissant."
Vétérinaire, ça fait rêver.
On peut soigner tous les bobos des animaux, même les plus étonnants.
Mes chers amis, n’ayez pas peur, voici tous les maux de la Terre. Les souffrances, les méchancetés, les mensonges. Aujourd’hui ils sont fatigués. Ils ont tant travaillé depuis des millénaires. Ils n’en peuvent plus.