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Critiques de Emilie de Turckheim (364)
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Le prince à la petite tasse

Un récit rempli d'émotions. De larmes, mais aussi de sourires, d'optimisme. La folie douce d'Emilie de Turckheim est ici mâtinée de poésie, mot important, pour évoquer une rencontre forte entre une famille française et un réfugié afghan. Les notions d'accueil, d'hospitalité, de solidarité, de fraternité, d'humanité, ne sont pas obsolètes ; elles doivent même redevenir une priorités dans nos vies.
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Le joli mois de mai

Un court roman, pas forcément évident à lire du fait du style, très oral, et des personnages pas forcément amicaux.

On se doute que ce qui se passe n'est pas anodin...et ne ressemble pas à ce que cela semble être.

Et la chute le prouve, tout s'explique, tout s'imbrique, tous avaient une bonne raison d'être là, et d'y rester...
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Le prince à la petite tasse

Emilie de Turckheim a eu la générosité la plus spontanée et la plus intime, celle d’accueillir chez elle, au sein de sa famille, un migrant afghan. C’est sans doute le plus beau des dons, donner de soi, de son temps, de son foyer, de son intime.



De situations cocasses du fait de la barrière de la langue à la prise de conscience qu’un homme identique à soi, avec le même nombre d’os, les mêmes besoins de respirer, manger, dormir, a eu une vie si différente et a souffert de tant d’épreuves, ce récit est un bonbon, tendre, sucrée, acidulée. L’auteur a très bien écrit ce qu’elle a vécu, sous la forme d’un journal, forme qui a rendu la lecture extrêmement légère et touchante.



Les phrases lumineuses d’Emilie de Turckheim sont une fenêtre sur le monde. Elle a l’habileté de cerner tout à fait le sentiment, de faire naître les interrogations candidement : oui, l’hôte est autant celui qui reçoit que celui qui assaille, comme un même corps, une même étreinte; oui, nous ne connaîtrons jamais la peur, la tristesse, la fatigue du voyage sans fin, la misère de n’être jamais chez soi nulle part, la misère d’avoir pour monde son propre corps.
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Le prince à la petite tasse

Reza est un jeune afghan qui a fuit la guerre dans son pays. Après avoir traversé divers pays et affronté des situations fort dangereuses, il est accueilli par l'auteur et sa famille.

Commence alors une douce adoption de l'un et l'autre. Chacun tente d'apprivoiser l'autre, de connaître son mode de vie, son histoire avec beaucoup de pudeur. Cela donne quelquefois des situations cocasses, mais le plus souvent, une forte émotion prend le dessus.

Un roman très fort, qui retrace un élan de générosité et de fraternité qui redonne foi en l'humanité. Un roman qui se lit facilement, sous forme de journal, l'auteur livre chaque jour telle une chronique, une belle histoire de la vie. Un coup de coeur
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Le prince à la petite tasse

Ce petit livre est une caresse. Au risque de passer pour une fleur bleue je dirais que dans ces pages c'est le coeur qui parle et non l'intellect. Cela m'a amené plusieurs fois les larmes aux yeux, non de tristesse mais par une profonde émotion qui affluait sans prévenir, à la surface. Ce qui ressort avant tout et que je reçois bien plus comme un cadeau qu'une morale, c'est qu'il n'y a aucune assymétrie dans la relation de cette famille et de Reza/Daniel, jeune migrant afgan qu'elle accueille. C'est une rencontre mutuelle, un partage.Tout est spontanné,naturel. Il y a, bien sûr, de la pudeur. Une pudeur parfois douloureuse qui a résonné avec ma propre expérience: avoir une question qui brûle en permanence et qu'on n'ose pas poser tant elle pourrait être dévastatrice, mais peut-être plus égoistement parce qu'on ne se sent pas prêt à entendre la réponse: " as tu des nouvelles de tes parents?"...

Dans ce récit auto-biographique, on devine par petites touches, comme cela se passe dans la réalité, que le chemin de Reza pour arriver jusqu'à Emilie et sa famille a été un parcours du combattant...Dans cette situation pourtant, Reza est accepté en tant que demandeur d'asile,il peut travailler,dispose d'une relative sécurité. Pour de nombreux migrants il y a ce protocole de Dublin, que je ne vais pas décrire ici mais qui me fait rougir tant il représente une honte quant au mépris de la dignité dont chaque être vivant devrait avoir droit!
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Le prince à la petite tasse

Premier février 2017 : Emilie de Turckheim, son mari et leurs deux enfants Marius et Noé accueillent chez eux Reza, un jeune réfugié afghan.

Dix-neuf novembre 2017 : Daniel-Reza quitte sa famille d’accueil car il a trouvé du travail et un logement.

Onze mars 2018 : Daniel (Reza) revient dans sa famille de cœur pour fêter son anniversaire.



« Le prince à la petite tasse » est le témoignage d’Emilie de Turckheim. Sous la forme d’un journal elle raconte les neuf mois pendant lesquels Reza est resté sous leur toit. C’est un récit simple avec quelques envolées poétiques, traité avec délicatesse et humilité pour un sujet sensible, d’actualité.



C’est le récit d’une rencontre qui se révèle être une belle aventure humaine au cours de laquelle chacun a appris à mieux se connaître, à se respecter, à partager sa culture, à surmonter les incompréhensions dues à la langue. « Accueillir quelqu’un est un voyage joyeux. Etre accueilli est une aventure sans repos. »



Une belle aventure humaine qui montre à quel point le regard des enfants est dépourvu de préjugés, à quel point leur capacité à tisser des liens, à s’intéresser à l’autre a été un formidable moteur dans l’accueil de ce jeune réfugié. C’est l’avenir teinté d’espoir, de fraternité que l’on voit pétiller dans leurs yeux.



Emilie de Turckheim nous raconte un moment de vie très touchant. Reza qui arrive d’ailleurs, est parti d’Afghanistan, a parcouru l’Iran, la Turquie, la Grèce, l’Albanie, la Norvège. Toute une vie à errer de pays en pays avant de trouver un port d’attache. « Quand on fuit, il n’y a pas de fin à la fuite. La ligne d’arrivée est comme celle de l’horizon : imaginaire. »



C’est une histoire gorgée d’optimisme, d’empathie, de simplicité, de pudeur aussi. Une histoire qui apporte un regard différent sur les personnes réfugiées à travers Reza, petit prince dont on espère qu’il ira au bout de ses rêves. Aucune mièvrerie, pas d’autosatisfaction dans ce récit mais de la sincérité, de l’émotion, de l’amour, de l’humour, de l’humanité. Par les temps qui courent, comme ça fait du bien !

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Le prince à la petite tasse

Un roman témoignage plein de poésie. J'ai refermé ce livre la gorge serrée d'émotion.
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Le prince à la petite tasse

Si le titre est délicat, le roman l’est tout autant. L’auteure, son mari et leurs deux garçons ont accueilli chez eux pendant neuf mois Reza, un jeune afghan de 22 ans. Sous la forme d’un journal, elle évoque cette vie partagée. Un épisode de vie d’une grande douceur conditionné par une confiance absolue. C’est cette confiance qui tisse les échanges entre la famille et Reza et qui permet une rencontre intime et sincère.
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Jules et César

Génial !
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Le prince à la petite tasse

Un récit divin !! J'ai eu un véritable coup de coeur ( le 1er de l'année =)

C'est beau, touchant, pleins d'espoirs et d’humanité, j'ai passé un agréable après-midi avec Reza.

J'en redemanderai bien encore !!

Je recommande ce témoignage magnifique.
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Le prince à la petite tasse

Reza est le jeune prince afghan dont parle si bien Émilie dans ce très beau roman. Reza a fui la guerre dans son pays comme des milliers d’autres, il a parcouru des kilomètres sur terre ou dans l’eau, risquant sa vie tous les jours juste pour l’espoir d’un petit monde en paix.

Émilie, son mari et ses deux enfants décident d’accueillir un de ces nombreux migrants parce que « ils sont des milliers à dormir dehors. Quelqu’un pourrait habiter chez nous, peut-être ? ». L’aventure commence avec l’arrivée de ce jeune afghan de vingt et un an, Reza rebaptisé Daniel lors de son baptême en Pologne.

Aventure tout en respect et en apprentissage de part et d’autre.



« Accueillir quelqu’un est un voyage joyeux. Être accueilli est une aventure sans repos ».



Émilie autant que Reza se montrent attentifs à ce que tout le monde trouve ses marques. Pudeur, échanges, complicité, joie, attentions, la maison d’Emilie se remplit de lumière jour après jour agrandissant son échelle humaine.

Reza est un jeune homme courageux, volontaire, qui brille tant par sa générosité que par sa soif d’insertion. Reza veille aussi aux petites choses afin qu’elles deviennent belles.



« Elle est si belle, cette façon silencieuse de veiller aux petites choses qui comptent. Précis et tissés de poésie, les gestes de Reza sont le nid de l’avenir ».



Le prince à la petite tasse est un récit d’une générosité incroyable sur fond d’expérience plus que réussie.

Renforcer l’humain afin qu’il ne se sente plus étranger ni rejeté. Oui renforcer l’humain, c’est tout cela que j’ai ressenti dans ce très beau récit. Une année pour sauver une âme, ne dit-on pas que celui qui sauve une âme sauve la terre entière...



À découvrir ! À méditer...
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Le prince à la petite tasse

L' histoire sympathique de l'hébergement d'un jeune afghan par une famille d'accueil qui décide un beau jour que s'il y en a pour quatre, il y en a pour cinq. Emilie de Turckheim raconte avec légèreté cette cohabitation avec son lot de découvertes, de confusions, l'apprentissage de l'autre et beaucoup d'anecdotes du quotidien qui peuvent rapidement devenir très drôles ou carrément émouvantes. On n'échappe pas au contentement de soi d'une petite famille bourgeoise mais la cause est honorable et j'ai trouvé de jolis passages dans le récit de ces quelques mois de cohabitation. Une jolie histoire pour commencer l'année.
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Le prince à la petite tasse

"Le prince à la petite tasse" est un roman témoignage qui fait sourire par moment mais qui est loin d'être aussi léger que ce qu'il peut paraître dans un premier temps. Reza, jeune afghan est accueilli chez Émilie, Frédérique et leur deux enfants. Certaines situations d'incompréhension, de quiproquos dus à la langue ou à des différences de cultures sont amusantes mais c'est surtout la personnalité de Reza qui montre de façon très discrète sa souffrance mais aussi sa volonté de s'intégrer que je retiendrai. A plusieurs occasions Reza m'a fait penser à un jeune homme de mon entourage proche qui se trouve dans le même genre de situation. J'ai retrouvé les sourires, les élans de générosité et de reconnaissance face à l'accueil, les habitudes alimentaires qui peuvent surprendre.

Ce livre ne montre pas tout le parcours, les démarches et les difficultés que rencontrent les migrants mais montre avec humour et beaucoup de tendresse certains aspects du quotidien. C'est un témoignage plein d'humanité qui met en valeur la générosité de la famille de Émile de Turckheim mais aussi celle de Reza. Beaucoup de pudeur et beaucoup d'amour dans ce récit que je pensais initialement être une fiction et non un témoignage.
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Le prince à la petite tasse

Un roman plein de bons sentiments, mais qui ne m'a pas interpellée plus que ça. Agréable à lire.
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Kim Ono

C'est un vrai petit trésor que cet album pour enfants. J'aime beaucoup l'univers asiatique, surtout dans les contes et les récits moralisateurs car les images sont souvent très subtiles…

Mais ici, le récit se teinte également d'humour, de poésie dans les sonorités…



La première de couverture m'avait déjà bien attirée mais j'ai été subjuguée lorsque je l'ai feuilleté et que je suis tombée sur une reproduction, au cœur du récit, de la Grande vague de Kanagawa! J'adore cette estampe et ai donc craqué sans plus réfléchir !!! Je pourrai ainsi me laisser aller dans ce dessin lorsque je serai au creux de la vague….



Rien que le nom du petit héros est déjà tout un programme : Kim Ono! Ce petit bonhomme est craquant, trop mignon dans ses postures et les qualités qu'il va mettre en avant au fil de l'histoire.

Le récit se situe au moment du printemps, les illustrations donnent donc aussi à voir de magnifiques fleurs de cerisier!

Kim Ono va décider de partir à l'aventure pour retrouver son jouet préféré, ce qui le pousse à passer la journée dehors, chose qu'il refusait au départ!



J'aurais tellement envie de vous en dire plus tellement j'ai tout aimé dans cet ouvrage mais je vais m'arrêter là afin de ne pas vous gâcher le plaisir de découvrir...

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Le prince à la petite tasse

Un trésor de bonnes vibrations et de belles émotions. L'accueil d'un réfugié Afghan.



Une année d'humanité, de découvertes de l'autre et de parcours de vie. Une année de générosités partagées.



Une merveille.
Lien : http://noid.ch/le-prince-a-l..
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Le prince à la petite tasse

Neuf mois de la vie d'un jeune afghan accueilli dans une famille parisienne. Les joies et les difficultés, le laborieux apprentissage de la langue, les souffrances supposées, mais non dévoilées. C'est un "roman" qui se lit facilement, un peu trop sans doute car grand est le désespoir des migrants et c'est une tâche immense de les insérer dans notre pays.
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Le prince à la petite tasse

Journal sympathique à lire...mais cela semble presque "trop beau" pour être vrai. Une gentille famille accueille un gentil migrant...cela fait un peu bisounours. Mais ce n'est pas désagréable à lire par les temps qui courent et on a envie d'y croire. Les dialogues hasardeux dus à la barrière de la langue et surtout la spontanéité des enfants font sourire à plusieurs reprises.
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Le prince à la petite tasse

Un hiver, Emilie de Turckheim propose à ses enfants et à son conjoint d'héberger un migrant dans leur appartement. Tous acceptent sans hésiter. C'est ainsi que Reza (qui choisira de se faire appeler Daniel) débarque chez eux. Il occupe la chambre gentiment laissé par les enfants, qui partagent désormais le même espace. Reza est un jeune réfugié Afghan qui a dû fuir son pays en catastrophe. Il a perdu toute trace de sa famille.



Le jeune homme est l'hôte idéal : discret, serviable, respectueux de la famille qui l'héberge. Si parfois la cohabitation crée de petits "couacs" ou malentendus, c'est toujours dans la bonne humeur que l'incident se termine. Pour les enfants, c'est une formidable ouverture sur le monde et sur sa diversité. Pour tous, l'aventure humaine est d'une grande richesse.



Le récit prend la forme d'un journal, que la romancière alimente, au fil des jours. Durant ma lecture, j'avais hâte, le soir, de retrouver la petite famille et leur hôte si attachant. J'ai souri plusieurs fois, certains quiproquos sont vraiment irrésistibles. Mais j'ai eu aussi, plus d'une fois, le cœur serré. Avec toute la bonne volonté du monde, il n'est pas simple pour un migrant de trouver sa place en France.



C'est d'abord le titre assez mystérieux qui m'a donné envie de lire cet ouvrage, puis quelques billets assez élogieux. Je n'ai pas regretté mon choix. Bien-entendu, l'expérience vécue par cette famille est assez idyllique. Recevoir quelqu'un chez soi se révèle compliqué mais plus encore quand cette personne ne partage pas la même culture et possède, pour tout bagage, un passé douloureux. Il faut une grande tolérance et ouverture d'esprit pour tenter l'aventure. Peu de personnes en sont capables. Bravo à celles et ceux qui ouvrent leur porte.



Une parenthèse enchantée qui réchauffe le cœur, l'espace de quelques heures.
Lien : http://www.sylire.com/2018/1..
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Le prince à la petite tasse

La crise des migrants est un sujet d’actualité brûlant. Plus que cela, c’est un fait bien réel et qui n’est pas prêt de s’essouffler. La littérature s’en est emparée depuis quelques années avec la parution de romans et d’enquêtes. Émile de Turckheim nous propose ici une forme toute différente. En effet, elle nous livre le journal qu’elle a écrit presque au quotidien pendant l’année où sa famille a accueilli Reza, un jeune migrant afghan. Deux mondes s’opposent. D’abord, cette famille d’accueil française classique et modeste mais vivant confortablement. Ensuite, ce jeune homme déraciné qui a tout laissé derrière lui. Malgré la difficulté de la situation, ils vont se rejoindre en mettant tout en œuvre pour se comprendre et avancer.



Ici pas question de politique ni de tentative de moralisation. Sans aucune arrière-pensée, Émilie de Turckheim nous propose son expérience. Comment réagir face à l’inconnu, à l’étranger, au drame que vivent des milliers de personnes? Ce témoignage laisse une grande place à la parole. Il est question de la barrière de la langue et de la difficulté à se comprendre. Certains passages sont très drôles. Ils sont d’ailleurs souvent liés au langage (allez expliquer certains mots totalement inexplicables!). La place du livre, de la littérature, de la poésie, de l’écriture chez l’écrivaine est aussi très présente. Reza est attachant, il porte en lui une farouche générosité ainsi qu’une grandeur d’âme malgré son long voyage et ses maux.



Ce témoignage m’a beaucoup intéressée. Sans moralisation ni arrière-pensée politique, Émilie de Turckheim nous livre un témoignage aussi édifiant qu’éclairant grâce à un mélange d’humour, de drames sous-jacents, de naïveté et de peur aussi. Reza est très attachant. J’avoue m’interroger sur son devenir ainsi que sur celui de sa mère et de son entourage.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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