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Critiques de Emilie de Turckheim (364)
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Le prince à la petite tasse

J'ai pris ce livre pour me remettre du précédent qui m’avait laissée meurtrie !

Bien m'en a pris car il est plutôt revigorant ce petit opus racontant les 9 mois où l'autrice a accueilli au sein de sa famille, mari et enfants, un jeune afghan, réfugié errant depuis l'age de 12 ans, qui avait d'abord vécu en Finlande, appris la langue que chacun sait très difficile avant d’être rejeté au bout de 5 ans.

Son arrivée en France et l'aide et le soutien apportés par les associations lui ont permis de trouver une place dans une famille dont il faut reconnaître la générosité et l'ouverture d'esprit auxquelles s'ajoutent une bienveillance de tous les instants et une confiance au point de le laisser seul dans l'appartement pendant les vacances !

Petit à petit nous apprenons quelques détails sur son exil, l'autrice nous les révèle dans ce journal intime qu'elle tient et où elle inscrit les événements importants de leur vie, elle y ajoute queques poemes avec un sans rapport mais nous fait pénétrer dans son intimité également ;

les progrès en Français sont difficiles pour Reza/ Daniel, apprendre encore une nouvelle langue lui semble insurmontable et quelque chose bloque !

Ce petit livre est agréable à lire mais j'ai eu parfois le sentiments que «  tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » comme dit la chanson, un peu trop de bons sentiments comme si l'histoire était racontée à des enfants pour les initier petit à petit à la vraie vie !

Une intégration réussie pour l'instant, des papiers en bonne et due forme, où est Reza aujourd'hui ??
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

J'ai enfin lu Nous sommes Charlie, après (déjà!) Toutes ces années.

Je me souviens...

Ces soixante textes, certains brefs et d'autres plus longs, me ramènent encore à ce jour funeste, cette matinée maudite du 07 janvier 2015. Matinée de mort, cauchemar éveillé, et ce chagrin, ce chagrin!

Philippe Lançon, Chloé Verlhac, Riss et Patrick Pelloux sont passé avant.

J'avais laissé ce poche collectif noir sur l'étagère huit années entières avant d'enfin, tout de même, de l'ouvrir et de l'enfin lire.

Toute la sidération, l'incompréhension, la colère et la réaction me sont revenues intactes car à peines enfouies et toujours prêtes à ressurgir.

Ces soixante-là ont unis leurs voix, leurs mots, leurs cœurs pour parler et dire... Dire NON à la peur et à l'indicible. Tous.

Soixante voix qui, au final, n'en font qu'une riche et variée dans une cantate à la Liberté.

Horusfonck est Charlie, encore et toujours, à jamais.
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Lunch-box

Drame, analyse psychologique des protagonistes : un très bon roman selon moi.

J'ai été prise dans cette tension, on sait que le drame a eu lieu et la première partie le recontextualise. Puis on avance avec la douleur des personnages, douleur atroce qui empêche totalement les liens entre eux. J aurais tellement aimé qu'ils se parlent...
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Héloïse est chauve

Mon défi lecture 2023 m'invite à choisi un auteur né en 1980. C'est déjà particulier comme démarche. Mais pourquoi pas???

Je choisis ce livre pour le titre, un peu décalé. Au bout de quelques pages, je sèche. Il m'arrive assez rarement de ne pas aller au bout. C'est tout à fait dommage, mais ça arrive.
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Le joli mois de mai

Un petit roman (126 pages) mais percutant.



Au début j'ai cru qu'Aimé, le narrateur était un peu simplet, il n'en est rien, il est juste un peu « frustre » et n'est pas beaucoup allé à l'école. Son récit est donc décousu (mais passionnant car on peut être peu éduqué mais savoir jauger/juger les gens). Car Aimé s'est érigé en juge, on comprend petit à petit pourquoi il veut se venger (et de qui). Il est sans filtre et n'hésite pas à dire ce qui lui passe par la tête : son amour pour Lucette, sa haine de ceux qui ont fait du mal à Lucette.

Dans le relais de chasse de son ancien employeur (Louis, qui s'est pris une balle) , Aimé a invité 5 personnes. Au dîner, Mme Truchon meurt…. les 4 autres se réjouissent, l'héritage de Mr Louis n'en sera que plus gros.

Je me suis régalée avec cette histoire où le personnage principal a une morale bien particulière. Le style de l'autrice est déroutant mais je l'ai trouvé très clair une fois tous les noeuds de la pelote de laine défaits.

Un roman à lire !
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Le joli mois de mai

C’est un livre qui ressemble un peu a un Agatha Christie de par son déroulement mais qui n’en a pas réellement le suspens…🔎



Je m’explique ici il est question d’un décès ou devrais-je dire de 2 décès…mais cette histoire est racontée par le protagoniste qui n’a pas vraiment eu accès a l’ecole…c’est écrit comme il parle.

Ce qui donne au début une certaine difficulté à lire mais qui très vite nous rapproche du personnage.



Aimé est un homme a tout faire, il reçoit aujourd’hui les héritiers de son maitre décédé de façon quelque peu violente…mais de ça les héritiers n’en ont que faire…et c’est ce qu’Aimé nous raconte, tout en nous expliquant également sa vie et celle de ceux qui l’entourent. Mais toujours avec sa façon si singulière qui nous donne tout au long du roman, une envie irrésistible de savoir où il veut en venir et ce qu’il va se passer.



Ce roman vaut la peine d’être lu pour la morale qui en ressort, il est très court, a peine 2 heures suffisent pour le lire.
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Lunch-box

Prends ta lunch-box, lecteur, aujourd’hui, c’est fonction remplissage. Ici, y’a pas la cantine et la prof de musique risque d’être aux abonnés absents pendant un long moment. Alors si t’as des envies de gâteau à la noix de pécan, je te conseille vivement de prendre le bus plutôt que ton van flambant neuf, on ne sait jamais, la route a beau être longue, la prudence est de mise.



Entre anecdotes ubuesques et drame glaçant, Lunch Box est un roman atypique à l’atmosphère faussement légère et dont le malaise te saisit crescendo. Bienvenue, lecteur, dans cette jolie bourgade de l’Est américain où il fait bon vivre, du moins en apparence. Tu y croiseras un peu pêle-mêle des femmes alanguies dans leur rôle de mère au foyer, des hommes prisonniers de leur paternité, un petit monde qui joue au jeu de la vie sociale, et des gosses polissons et attachants aux cœurs remplis de toute la vie qu’ils ont devant eux.



Et au milieu de tout ce fatras, lecteur, il y a la guêpe, LA guêpe sur laquelle on ne se focalise que trop tard et qui a été piquée par je ne sais quelle mouche… c’est moche, prenant et hypnotique de se retrouver pour toujours à la lisière de ce qui fait basculer un souffle léger dans une tornade de glaise.

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Et pour d'autres atmosphères qui collent à la peau, rendez-vous aussi sur Instagram :


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Le joli mois de mai

Ce court roman d'Emilie De Turckheim aurait sans doute pu figurer parmi les meilleurs que j'ai lus cette année avec un style plus conventionnel. L'intrigue est de qualité et les personnages apportent, petit à petit, leur grain de sel à l'histoire. Si au début, on ne sait pas grand chose d'Aimé et de l'entourage, chacun permet d'assembler une pièce supplémentaire à un puzzle moins jouasse qu'il en a l'air.

Mais pour apprécier le récit, encore faut-il supporter le style d'écriture choisi par l'autrice. Nous sommes en effet dans la peau d'Aimé, l'homme à tout faire de la maison. Aimé est à la fois naïf et peu instruit. Fallait-il pour autant donner l'impression qu'il est totalement attardé mental ? Phrases mal construites, vocabulaire inapproprié, fautes de langage... Tout y est pour que le lecteur comprenne bien à quel point Aimé ne maîtrise pas bien le Français. Après dix pages, ça en devient lassant. Alors imaginez après 120 pages...
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Le joli mois de mai

J'ai beaucoup ri dans ce petit roman pourtant tragique dans son cadre, ses personnages et son intrigue. Un texte vraiment déconcertant, dont on ne sait jamais vraiment si c'est du lard ou du cochon, mais c'est là tout le sel de l'histoire. Mention spéciale au nom du petit chat.
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Le joli mois de mai

Pour ce roman, il se lit assez vite, idéal entre deux lectures.

On suit aimé qui est l'homme à tout faire de M. Louis qui un jour retrouvée mort.

M. Louis a laissé un testament et a chargé Aimé de retrouver les 5 héritiers qui dès le lendemain se retrouve pour la lecture du testament.

Mais rien ne va se passer comme prévu qui va hériter de quoi et pourquoi.

Une lecture sans plus pour moi, néanmoins un challenge m'a permis de le sortir de ma pal.

Une lecture que je vais vite oublier.
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Kim Ono

Au premier abord le jeu de mot et les dessins ne m’avaient pas trop accrochée.



Et finalement c’est un énorme coup de cœur aussi bien pour moi que pour le minus!! Les graphismes japonisants et rétro sont à tomber et l’histoire est tellement mignonne ♥️🥰



Au delà de la qualité des dessins, j’accorde beaucoup d’importance au contenu: une histoire pédagogique mais pas moralisatrice, bienveillante, avec une pointe d’humour… c’est tout ce que j’aime!!!

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Le joli mois de mai

J'enchaîne deux romans d'Emilie de Turckheim et au moins, on peut dire qu'elle se renouvelle.

Il s'agit d'un très court roman noir, sorte de roman policier.

La particularité de ce roman c'est le style. En effet, le narrateur s'appelle Aimé, c'est un jeune homme un peu simplet. Il s'exprime de manière familière, un style oral. Il est homme à tout faire chez Monsieur Louis, riche propriétaire d'un hôtel pour chasseurs. Lorsque celui-ci se suicide, Aimé convoqué plusieurs clients réguliers sous prétexte qu'ils auront une part de l'héritage. Or, il s'agit plutôt d'un règlement de compte personnel.

Je n'ai pas du tout aimé le style, l'ambiance et le propos de ce roman glauque et sordide.
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Lunch-box

Ce roman m'a fait penser à des séries télé comme " Desperate housewives" ou " Big little lies". Il s'agit d'un roman choral qui se passe dans un quartier d'une ville américaine où vivent des familles franco- américaines. Les enfants fréquentent une école bilingue.

Les parents se fréquentent et se connaissent et s'organisent pour emmener leurs enfants à l'école. Sarah Hopkins est la professeur de musique, très appréciée pour ses spectacles de fin d'année. Elle donne aussi des cours de piano à certains élèves. Suite à un drame, le bel équilibre de ce microcosme va voler en éclat.

Une histoire très crédible, des personnages bien définis. Beaucoup de pudeur et pas de pathos. Un bon roman, très émouvant.
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Le prince à la petite tasse

Ce livre est une petite merveille.

C’est l’autrice elle-même qui raconte sous forme de journal intime l’expérience qu’elle a vécue avec sa famille : accueillir un jeune réfugié afghan chez elle à Paris.



On y découvre le nouveau quotidien de la famille, tous les petits détails qui font que chaque seconde est importante.

Elle arrive à travers son écriture poétique à nous transmettre toutes ses émotions avec une touche de pudeur et un brin d’humour. Grâce à cette expérience, elle donne une belle leçon de vie et une ouverture d’esprit à ses 2 enfants qui vont s’attacher à Reza.



Une lecture lumineuse, belle, poétique que j’ai adoré et que je recommande à tout le monde
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Le joli mois de mai

Ils sont venus, ils sont tous là, il est mort monsieur Louis. Les têtes de chien qui venaient chasser sur ses terres. Le couple Truchon, le commandant de police Lyon-Saëck, Sacha Milou le tenancier de bordel et le discret M.Hi. Tous se demandent pourquoi eux précisément ont été choisis pour être les héritiers de monsieur Louis, mais surtout quel sera leur pactole. En attendant le notaire qui doit venir le lendemain, Aimé, l'homme à tout faire de la propriété, raconte...

Un roman petit, mais costaud. Aimé, de prime abord, a l'air d'un simplet. Sauf qu'à le lire parler, avec ses expressions détonantes, on se rend vite compte qu'il est bien plus sagace qu'il n'en a l'air. C'est lui qui mène la ronde. Qui est au centre de tout. Avec Martial, il forme un duo digne de Des souris et des hommes, sauf que... Vachard, drôle, attendrissant, jouissif... si vous aimez les romans qui cumulent toutes ces qualitès, foncez !
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Le joli mois de mai

Un roman qui m'a fait peur au départ, car je ne m'attendais pas à cette narration, aux dialogues existants mais non existants (si vous le lisez, vous comprendrez), et au final, ce style m'a embarqué parce que je ne pouvais pas arrêter ma lecture !



Je le comparerai à "Ils étaient dix" mais avec un "je-ne-sais-quoi" de barré et addictif.



Merci à l'auteure pour ce petit moment déjanté passé avec Aimé, Monsieur Louis, Lucette et les autres.
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Le prince à la petite tasse

Emilie de Turckheim nous livre ici le journal qu'elle a écrit lorsqu'avec sa famille ils ont décidé d'accueillir chez eux une personne qui n'avait nulle part où dormir. Il n'y a pas de personnages dans ce livre, il n'y a que de vraies belles personnes.

C'est donc ainsi qu'avec Fabrice, son mari, Zoé et Marius, ses fils, ils ont accueilli Reza, un jeune réfugié Afghan de 21 ans.

Ce journal court sur une année et relate la nouvelle vie qui s'est organisée autour et avec ce jeune homme, leurs échanges, leurs incompréhensions linguistiques ou culturelles et l'enrichissement mutuel que leur a apporté cette cohabitation.

C'est également un terrible constat sur l'accueil réservé aux refugiés en France, (même si d'autres pays européens tels que la Grèce ou la Norvège, entre autres, sont moins regardant sur le respect de l'autre pour le premier et frileux sur l'obtention des papiers pour le second). C'est également un formidable coup de chapeau aux associations et aux bénévoles qui oeuvrent pour le bien des réfugiés.

D'une écriture scintillante, poétique, pleine de bienveillance et d'humanité, Emilie de Turckheim relate cette aventure qui a bouleversé sa vie et par la même occasion bouleverse celle de ses lecteurs.

Cet émouvant petit livre au format poche de 206 pages nous permet de rencontrer de belles âmes et pour quelques heures de nous réconcilier, si besoin est, avec une certaine humanité.

Un livre, qui lui aussi, raisonne encore en nous longtemps après l'avoir refermé.

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Popcorn Melody

ien sûr, il y a des personnages attachants et atypiques, un décor personnifié, si j’ose dire, tellement il fait partie intégrante du récit : on en vient parfois à ressentir cette chaleur du désert.

Bien sûr, il y a une dimension sociale, très bien décrite, de cette Amérique profonde, du problème des petits commerces « engloutis » par les gros, de cette envie de modernité.

Bien sûr, il y a cette idylle qui n’en est peut-être pas une et une cohérence des évènements avec un petit quelque chose de providentiel.

Bien sûr, il y a cette écriture agréable, non dénuée d’humour…



Mais malgré tout cela, ce roman m’est resté indifférent, n’est pas parvenu à me toucher, m’interpeller, me questionner…

Tous les éléments semblaient réunis pourtant. Sauf ce « je ne sais quoi » qui fait la différence…
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Le prince à la petite tasse

J'ai adoré cette histoire qui fait forcement écho à ce qui se passe actuellement en Ukraine. La famille de Turckheim décide d'acceuillir un jeune réfugié Afghan pour une durée d'un an. Toute la famille est partante même les fils n'hésitent pas à donner une de leur chambre. Je n'ai pas trouvé que la cohabitation était compliquée, même la barrière de la langue n'a pas semblé être un obstacle. J'ai vraiment pris plaisir à suivre cette aventure. Il y a beaucoup de joie et bien sur d'humanité.
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Le prince à la petite tasse

Pendant 9 mois Émilie, Fabrice et leurs deux enfants ont accueilli chez eux Reza un jeune afghan ayant fui son pays en guerre à l'âge de 12 ans.

Un très joli témoignage que livre Émilie de Turckheim. Une belle amitié qui se lie entre les personnages par le respect mutuel qu'ils ont de la vie en communauté. Des scènes parfois drôles car la barrière du langage amène des quiproquos, jamais méchant.
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« Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages baignait à Brest l’extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n’y avait plus rien qu’un océan sans bornes et des mondes inconnus ; mon imagination se jouait dans ces espaces. Souvent, assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats, passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s’embarquaient, des pilotes commandaient la manœuvre, des charpentiers équarrissaient des pièces de bois, des cordiers filaient des câbles, des mousses allumaient des feux sous des chaudières d’où sortaient une épaisse fumée et la saine odeur du goudron. » Qui a écrit ces quelques lignes ?

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