Regarder les gens découvrir de nouvelles facettes d’eux-mêmes. Les plus timorés prenaient des risques ; les plus réservés s’ouvraient aux autres ; parfois (mais pas toujours), les grandes gueules apprenaient à se taire. Des egos étaient meurtris, des vies chamboulées.
Il n'y a pas d'inconnus, seulement des gens dont nous n'avons pas encore fait la connaissance.
Quand on perd confiance en soi, on perd tout.
Pendant ce temps, le fleuve coulait, tantôt rapide, tantôt calme ; constant, vivant.
-Un bébé n'est pas un objet, protesta-t-elle tandis qu'ils traversaient la rue vers l'hôpital. Ce n'est pas comme fabriquer un cendrier pour son papa à Noël. Tout le monde ne se sent pas capable d'abandonner son enfant [...].
-Dans ce cas, c'est une déplorable faiblesse de caractère.[...]
-Pour vous, Steven, c'est tout blanc ou noir. Il n'y a rien au milieu.
-J'appelle ça de la clarté d'esprit.
-Et moi, vous voulez savoir comment j'appelle ça ? J'appelle ça du fascisme familial.
-Dès que j'entends parler de ces sites pornographiques, je me dis que ça pourrait tomber sur Claire. tu sais ce qui m'ennuierait le plus ? De me retrouver un jour dans la peau des parents qui ne se sont doutés de rien. alors je réfléchis et j'essaie d'imaginer le pire. du coup, claire est persuadée que je ne lui fais pas confiance. C'est un dialogue de sourds.
Dans mon adolescence, la limite entre un baiser et le reste formait une démarcation bine nette. a chaque étape, la relation se redéfinissait tout entière. A présent, la nuance était beaucoup plus subtile. On passait de l'un à l'autre simplement par un regard, un regard un peu particulier, un peu trop long.
Comment se faisait-il qu’à l’âge de cinquante ans, personne ne l’écoutait.