Dorothée Caratini a travaillé en presse locale pendant une dizaine d'années. Elle amorce une carrière de chargée de communication lorsque son conjoint se suicide. Elle ouvre alors un blog pour livrer un récit de ce deuil
Je pleure beaucoup, je pleure souvent et trop, parce que sinon je resterais bloquée, sans respirer. Pleurer, c'est libérer l'énergie de la déception, de la jalousie, de la fatigue du doute, de la paranoïa, de la peur.
Étrangement, ils ne virent pas les signes de leurs différences, ne comprirent pas qu'ils étaient déjà séparés. Des petits relents amers de la déception accumulés dans leur bouche ils ne crachèrent rien non plus.