Citations de Don Winslow (823)
Son père avait coutume de dire que la plupart des gens sont prêts à faire ce qui est juste quand ça ne leur coûte pas grand-chose, mais que rares sont ceux qui le font quand ça leur coûte beaucoup. ( p 497 )
- Je suis avec l'agent Christopher Shea devant le musée de l'Homme à Balboa Park, où un chimpanzé armé d'un revolver a escaladé le bâtiment, énonce le journaliste. Agent Shea, que se passe-t-il au juste ici ?
- Vous venez de le dire, répond Chris. ( p 192 )
Il a plus de souvenirs que de possibilités.
Il s'agit simplement de vivre honnêtement dans un monde déshonnête.
Les théologiensont raison, se dit ce dernier, nous devenons ce que nous haïssons.
Apprendre à vivre avec ses déceptions, c'est apprendre en partie à devenir un homme.
Les trahisons débutent de cette façon, par des mensonges cachés dans les ombres du silence.
Il est de notoriété publique que la guerre d'Irak à été déclenchée par les riches et menée par les fils des pauvres.
Et sur cette terre, l'endroit le plus dangereux... est celui où l'on se sent en sécurité.
Ce qui était un plaisir est devenu une corvée
Il est incapable de décider si la Guerre contre la Drogue est une absurdité obscène ou une obscénité absurde. Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est qu'une farce, tragique et sanglante.
En mettant l'accent sur sanglante.
Chris l'emmène et le présente à l'employé.
- C' est lui qui vous a braqué ?
- Oui.
- Il peut pas m'identifier ! prosteste Richard. Je portais une cagoule !
Comment ne pas les aimer ? songe Chris
Après avoir été passionné par sa trilogie je découvre D.Wislow auteur de nouvelles. Et c'est réussi les six nouvelles sont très bonnes. J'ai beaucoup ri avec "Le zoo de San Diego" découvrant cet auteur doué pour le comique, ce qui n'était pas évident dans la trilogie. Bien sûr "La dernière chevauchée" très forte dans laquelle l'auteur confirme de quel côté il penche. Et chose qui parfois manque dans les nouvelles toutes les fins sont de "vraies" fins.
- Tes résultats ne sont pas à la hauteur.
- Vous êtes un vrai casse-couilles, vous le savez, ça ?
- Je le sais, c'est un fait. Mais toi, le sais tu ?
Si vous demandez à un Américain lambda que est la guerre la plus longue menée par son pays, il répondra probablement le Vietnam, avant de se reprendre aussitôt pour citer l’Afghanistan, mais la bonne réponse est : la guerre contre la drogue.
Cinquante ans déjà, et ça continue.
Il ne regarde pas le miroir, mais celui-ci le dévisage.
C'est à cet instant précis qu'il comprend la nature du mal, il comprend que le mal a une force et une énergie propres impossible à arrêter une fois qu'elles sont libérées. (...) La chose la plus difficile au monde n'est pas de s'empêcher de commettre un mal, c'est de se dresser pour en arrêter un.
Le même mois, un candidat potentiel à l’élection présidentielle, John Dennison, a accusé, sans le moindre début de preuve, l’administration Obama de vendre des armes à l’État islamique.
« Il est fou ? a demandé Marisol.
— Il lance de la boue sur le mur, pour voir si elle reste accrochée. »
Des dizaines de milliards de dollars – l’argent de la drogue – affluent au Mexique chaque année. Cela représente une telle somme en liquide qu’ils ne peuvent même pas la compter, ils la pèsent. Cet argent doit bien aller quelque part ensuite, les narcos ne peuvent pas le cacher sous leur oreiller ou l’enterrer dans le jardin. Une part importante est investie au Mexique, et on estime que l’argent de la drogue représente entre 7 et 12 % du PIB du pays.
Mais une grosse partie revient aux États-Unis, dans l’immobilier et d’autres placements.
Dans les banques, puis dans des commerces légaux.
C’est le secret honteux de la guerre contre la drogue : chaque fois qu’un camé se plante une aiguille dans le bras, tout le monde gagne de l’argent.
Si vous demandez à un Américain lambda quelle est la guerre la plus longue menée par son pays, il répondra probablement le Vietnam, avant de se reprendre aussitôt pour citer l’Afghanistan, mais la bonne réponse est : la guerre contre la drogue.
Cinquante ans déjà, et ça continue.
Pour un coût dépassant les mille milliards. Et ce n’est qu’une partie de l’équation financière : l’argent légal, "propre", destiné aux équipements, à la police, aux tribunaux et aux prisons. Si on veut être totalement honnête, Keller le sait bien, il faut comptabiliser également l’argent sale.