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Critiques de Diana Wynne Jones (335)
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Le château de Hurle

Dans ce roman ce roman, Diana Wynne Jones, nous invite dans un superbe décor, avec un château magique (mais pas que), des personnages haut en couleurs, et des chemins de réflexion tel que l'apparence, l'amour et la famille ! C'est magnifiquement bien orchestré, la plume de l'auteure est pétillante et drôle, ce qui rend la lecture fluide et addictive ! Je me suis régalée ! En effet, j'ai adorée voyager avec notre chère et tendre (mh pas tant que ça) Sophie avec notre maître de maison, le célèbre Hurle ! Mais mon point faible est pour Calcifer, ce personnage est vraiment énigmatique et je ne m'attendais absolument pas à la révélation sur sa véritable nature, quel choque ! Sophie, elle, m'a légèrement agacée par son manque d'entrain, toujours à ce rabaisser car elle est l'aînée et être l'aînée est une malédiction... mmh vraiment !? Mis ça de côté, elle est quand même attendrissante ! Maintenant parlons de notre cher Hurle, le personnage phare de cette trilogie après tout, il est égocentrique, arrogant, agaçant mais bon dieu, qu'est-ce qu'il est drôle ! Et puis l'ambiance, je m'y suis plongée à bras ouverts, la magie se mêle parfaitement avec l'aventure rocambolesque de notre deux protagonistes. Bref, vous l'aurez compris j'ai passée un agréable moment de lecture !
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Le château de Hurle

Oh le beau conte par l'absurde !



J'ai bien aimé Sophie qui se perd dans les considérations des autres

J'ai beaucoup aimé Hurle, l'énigmatique

J'ai adoré Calcifer et son tempérament de feu un poil soupe au lait

Aussi les autres personnages, surtout l'épouvantail.



J'ai acheté les 3 tomes chez Ynnis, une édition qui a pris l'initiative de traduire le troisième tome, absent en France depuis de longues années.

Les couvertures sont très jolies, les illustrations à l'intérieur comme dans les contes. J'ai tout de même eu quelques doutes sur la traduction, parfois j'ai dû relire un paragraphe pour être sûre de bien comprendre, à moins que ce ne soit le style de Diana Wyne Jones.

Quoiqu'il en soit, je suis ravie de mon achat, une perle ce récit fantastique ! Je vais proposer la lecture à ma dernière de 9 ans.
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Le château de Hurle

Il y a quelques mois de cela, j’ai regardé le film Le Château Ambulant du @studioghibli et j’ai eu un énorme coup de cœur. Alors quand j’ai su que le film était tiré d’un livre, je me suis dit que je me devais de le lire, et c’est ce que j’ai fait ! Comme tout livre qui inspire un film par la suite, il y a bien plus de détails et d’explications que dans l’adaptation, et ce roman ne déroge pas à la règle. Même si j’ai adoré le film, certains aspects étaient un peu complexes pour moi, et le livre m’a permis d’y voir beaucoup plus clair. Des personnages ont été ajoutés, d’autres changés, et d’autres encore, comme Hurle, se sont complexifiés pour donner plus de profondeur à son histoire, et des justifications à ses actions. La douceur que j’ai pu ressentir au travers du film était aussi présente dans ce roman avec une plume douce mais pleine de détails. Le livre en lui-même était très doux, avec les petites illustrations et les noms des chapitres que j’ai trouvés amusants. J’ai donc adoré ce roman, même si l’histoire globale est la même que dans le film, beaucoup de scènes et d’éléments sont venus ajouter douceur mais aussi mystère et questions sur le mystérieux mais terriblement charmant Hurle (je crush un peu j’avoue…)  Je conseille à tous ceux qui ont adoré le film 



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Le château de Hurle

Je dois vous avouer quelque chose : j’ai commencé cette lecture en étant déjà conquise. Pourquoi ? Eh bien Le Château Ambulant est l’un de mes films Ghibli préférés, peut-être même un de mes films préférés tous genres confondus (j’en profite pour vous le recommander si vous ne l’avez pas encore vu. Regardez aussi Si tu tends l’oreille tant que vous y êtes !). Alors évidemment, quand j’ai su que le roman dont été tiré le film avait eu le droit à une réédition française (merci Ynnis Editions, vous avez sauvé la vie de beaucoup de monde), je l’ai tout de suite demandée pour Noël.



Nous suivons l’histoire de Sophie Chapelier, l’aînée de trois sœurs. A cause d’une croyance populaire, la plus âgée de la fratrie serait condamnée à une vie monotone à l’ombre des plus jeunes. Cela semble se confirmer à la mort de son père, quand sa belle-mère la garde comme apprentie à la chapellerie (sans la payer !) tandis que ses sœurs Lettie et Martha partent à la découverte du monde. Sophie semble se contenter de cette existence solitaire, ayant comme seule compagnie ses chapeaux à qui elle fait la causette. Jusqu’à ce soir particulier où la terrible sorcière des Steppes franchit la porte de sa modeste boutique…



Les premiers chapitres ressemblent beaucoup au début du film de Miyazaki. Mais une fois Sophie installée au château, la trame diffère. Le récit est plus complexe avec des personnages disparus dans l’adaptation (par exemple Sophie a deux sœurs ayant assez d’importance, contrairement à une seule avec un rôle anecdotique dans le film), des péripéties supplémentaires et surtout des thématiques différentes. Miyazaki adoucit le caractère de Sophie et Hurle (Hauru) et rajoute une dimension géopolitique avec un conflit entre différents pays (la guerre est un sujet récurent de son œuvre). Dans le roman, Hurle ne participe pas du tout à cela, mais est appelé à retrouver le prince Justin, disparu avant le début de l’histoire. Si les deux versions sont différentes, je les aime autant toutes les deux, chacune ayant leurs points forts à travers leurs particularités.



J’ai a-do-ré le personnage de Sophie. Elle ne se laissait pas faire dans le film, mais là c’est vraiment une fille au caractère bien trempée ! Habituellement rangée pour ne pas faire trop de bruit, sa frustration va se déverser avec sa malédiction. La vieille Sophie ne se laisse plus marcher sur les pieds et agit sur des coups de colère et de jalousie, quitte à tout casser, détruire les costumes de Hurle et lancer du désherbant à la figure. Franchement, cela fait du bien de suivre une héroïne aussi imparfaite qu’attachante, dont les répliques cinglantes m’ont régalée. En face, nous avons un Hurle tout aussi déjanté, une vraie drama queen un peu ridicule et pathétique. Il cumule tellement de défauts et pourtant on est obligés de tomber sous son charme. Autant vous dire que ce duo fait des étincelles. On est loin de l’histoire d’amour toute mignonne du film, mais franchement celle-ci est tout aussi géniale à sa façon !



J’ai beaucoup aimé le style de l’autrice, à la fois simple, immersif et merveilleux. Pour vous donner une idée, j’ai lu le roman en une journée, je ne pouvais pas le lâcher. Diana Wynne Jones a créé une atmosphère imprégnée des contes de fée, avec des personnages hauts en couleur et des éléments de magie sortant de l’ordinaire. Bien sûr, vous retrouverez l’ambiance du film, mais aussi un peu de la Passe-Miroir (après tout, j’ai toujours trouvé que l’œuvre de Christelle Dabos ressemblait au film de Miyazaki, donc la boucle est bouclée). J’aime beaucoup les indices parsemés au sein de l’histoire, les détails qui prennent toute leur importance à la fin, si bien qu’on se dit d’un air émerveillé « mais bien sûr ! tout est lié ! ».



Enfin, le roman propose des thématiques intéressantes, surtout autour des apparences puisque tout part d’une histoire de métamorphoses : Sophie et plusieurs personnages sont ensorcelés, Lettie et Martha échangent leur place grâce à la magie, Hurle accorde beaucoup trop d’importance à son physique… Mais cela recèle quelque chose en plus. La malédiction de Sophie reflète son conflit intérieur ce qui la rend si difficile à briser. Puisque la jeune femme manque de confiance en elle et se voit comme condamnée à une existence monotone pleine de ratés, cela explique pourquoi les meilleurs magiciens sont incapables de la sauver. Son apparence de vieille femme devient presque une excuse pour ne plus lutter contre le destin. L’héroïne va donc apprendre à s’aimer elle-même pour réussir à avancer… Une réécriture intéressante des contes de fées !



Le Château de Hurle est donc un coup de coeur que je vous conseille vivement. Il se dévore sans modération et vous plaira assurément si vous aimez déjà le film Le Château ambulant !
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Le château de Hurle

J'étais très heureuse de lire le roman qui a inspiré "Le château ambulant", film animé que j'apprécie particulièrement. Je suis très déçue. J'aurais pu passer sur le ton gnangan, mais le personnage de Sophie est trop froid. On a toujours l'impression d'être sur le point de sauter, de s'envoler... et puis non. Dommage.
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Le château de Hurle

J'étais un peu réticente à l'idée de lire ce livre, par peur de perdre la magie du dessin animé de Myazaki, vu peu de temps avant. Mais, au final, ce livre est un coup de coeur.

J'ai beaucoup aimé le style et les titres des chapitres "à la manière d'autrefois", ainsi que l'intrigue rocambolesque et intriquée dans cet univers magique qui rappelle les contes de fées mais avec une touche plus "adulte". Les intrigues secondaires m'ont aussi beaucoup plu, quoique j'aie eu du mal à suivre parfois.

En matière de personnages, j'ai adoré la dynamique entre Sophie et Hurle, même si leur rapprochement à la fin semble moins crédible que dans le dessin animé puisque Hurle est bien plus insupportable et Sophie plus tête de mûle. Mais c'est ce qui fait leur charme et c'est comme ça que je les aime.

En résumé, je recommande chaudement ce livre à qui cherche un roman plein de magie et au charme un peu désuet.
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Le château de Hurle

Ce roman, qui est paru en 1986 dans sa version originale anglaise, aura inspiré le film "Le château ambulant" d'Hayao Miyazaki en 2004 et sera édité une seconde fois en français, en 2020.



Nous sommes dans le pays d'Ingarie, dans le bucolique village de Marché-En-Copeaux, où vit la famille de Sophie. Aînée de trois filles désormais orphelines de père, il faut à présent décider au mieux des dispositions à prendre quand à leur avenir. Fanny, leur mère, envoie donc ses deux cadettes se former à la magie et à un métier, gardant son ainée pour leur commerce de chapeaux familial. Il est de coutume que l'aîné ne soit pas prédestiné au succès, c'est pourquoi devenir chapelière dans le commerce familial est donc tout à fait convenable. Néanmoins, même dotée d'un talent certain pour la confection de couvre-chefs et vaillante travailleuse, Sophie s'ennuie. Les choses changent pour la jeune femme quand la Sorcière des steppes, reconnue pour sa méchanceté, lui jette un sort pour la punir d'une chose qu'elle n'a même pas faite. Spoliée de sa jeunesse, Sophie fuit la maison et se retrouve à la portée du château ambulant d'un magicien excentrique et de mauvaise réputation dénommé "Hurle". Si elle est quelque peu inquiétée du personnage, il n'en demeure pas moins que Hurle, en sa qualité de mage, pourrait lever le sort qui l'afflige. Épuisée, elle entre donc dans cet étrange château moche qui crache de la fumée noire par ses nombreuses cheminée. Elle y fera la connaissance de Calcifer, démon du feu, prisonnier de la cheminée et de Hurle par un mystérieux contrat, dont les termes mêmes sont secrets, ainsi que Michael, apprenti officieux néanmoins travaillant de Hurle. Sophie se verra confier par Calcifer la tâche de le libérer de son contrat et pour mener cette tâche à bien, devra se trouver une bonne raison de rester dans ce château mobile.





Ce roman m'aura évoqué l'univers magique du "Magicien d'Oz", celui de "Passe-Miroir" et le singulier personnage d'Hurle m'aura fait penser au célèbre Dorian Grey, avec sa lubie sur la beauté juvénile et son côté "dandy charmeur". C'est un univers où la magie occupe beaucoup de place, mais qui semble en quelque part lié au nôtre. On y trouvera, bien sur, le château ambulant qui lui est désormais emblématique, mais aussi des sortilèges beaucoup plus complexes qu'une simple formule, des distorsions spatiales et une panoplie d'objets magiques. Les frontières entre l'inerte et le dynamique sont par conséquent malléables.



Ce n'est pas un univers particulièrement vaste, l'essentiel de l'action se déroulant dans le château et les ramifications conséquentes à la porte qui s'ouvre sur quatre lieux différents. C'est cependant un univers foisonnant de détails et d'éléments intrigants et peuplés de personnages colorés. J'ai beaucoup aimé la vigueur, la jugeote et le dynamisme des personnages féminins.



Sophie est opiniâtre, volubile, têtue, gaffeuse et a l'art de faire exactement ce qu'il ne faut pas, même bien intentionnée. Elle a un sacré mauvais karma, d'une certaine manière. le fait qu'elle soit une jeune femme dans un corps vieilli change aussi la perspective qu'elle a du monde, ce qui est en soi rafraichissant. Et si elle a la plupart des qualités que l'on prêche chez la "jeune fille comme il faut" typique, comme le travail manuel d'aiguille, les habilités aux tâches ménagères et la gentillesse, il est amusant de constater que tout cela énerve prodigieusement Hurle et son hétéroclite maisonnée . La "normalité" de Sophie n'a pas sa place dans cet endroit hautement magique et incongru et est même source de quelques catastrophes.



J'ai beaucoup aimé le flamboyant et caractériel Calcifer, étrangement attendrissant, qui se donne des airs de durs parce qu'il est un démon, mais qui a plutôt le côté enfantin d'un feu follet.



Parmi les personnages secondaires, l'épouvantail m'aura marqué. Non seulement est-il l'indice qui permet de deviner un talent particulier chez Sophie, mais également ce pauvre personnage est tragiquement rejeté et malmené sans logique apparente de la part de sa propre créatrice! Contrairement à Sophie, je l'ai trouvé tout de suite sympathique ce vaillant personnage à tête de navet.



Le seul petit point faible que j'aurais à formuler réside dans la fluidité de la narration. J'ai l'impression que quelques détails de circonstance de plus n'aurait pas été de trop et certaines choses arrivaient sans plus d'explications, dont il faudra les attendre un peu plus loin. Je donne l'exemple du mucus vert, dont on sait qu'il est relié à Hurle et ses bouderies, mais dont on ignore la "source" exacte ou le "pourquoi" de ce phénomène. Ça arrive, c'est tout.



Il y a un dernier point que j'ai beaucoup apprécié: le fait que les personnages développent une étroite complicité, comme une famille dépareillée. Sans même user d'adjectifs, l'autrice arrive à nous illustrer le chemin parcouru de cette bande d'hurluberlus en terme de relation interpersonnelle, et merci à elle, on ne parle pas de romance - ça nous fait des vacances du thème le plus redondant en matière de relation!.



Globalement, c'est un très bon roman jeunesse, dont la force est sans conteste sa grande créativité. Les amateurs de "Narnia", "À la croisée des mondes", "Harry Potter" ou "Passe-Miroir" devraient apprécier. Son lectorat cible se situe aux alentours de 10-11 ans en montant.



Pour les profs: ce roman ne contient pas de scènes violentes ou de sujets sensibles.



Cette version contient également des images au début des chapitres.
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Le château de Hurle

Je me souviens encore de l'émerveillement ressenti à la sortie du "Château Ambulant". Son univers, son monde, son château... Tout était puissant et enchanteur. Du coup, quand j'ai découvert que c'était la libre adaptation d'un roman, je me suis empressé de le trouvé et le dévorer.



"Le château de Hurle" est le premier tome d'une trilogie. Très vite, on est frappé par la fraîcheur et la simplicité de la plume de Diana Wynne Jones. On dévore les pages l'une après l'autre, sans s'arrêter. Il y a une douceur, une énergie et une sincérité folle dans cette oeuvre, qui fait du bien même les pires jours de grisailles.



Les personnages sont tous hypers attachants, bien distincts et bien écrits. Ils sont moins d'être aussi simple qu'on l'imagine au premier regard. Que ce soit Sophie, Hurle, Calcifer ou Michael, tous se dévoilent couche par couche, et dévoile de belles personnalités pleines de défauts.



Véritable bouffé d'air frais, "Le château de Hurle" est un très bon roman. Je vais clairement me jeter sur les suites les yeux fermés !
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Le château de Hurle

Le château de Hurle.... Ou Calficer à toi de faire !....



Alors j'ai vraiment eu un coup de bol immense hier... j'ai réussi à trouver ce bouquin ( épuisé chez l'éditeur depuis des lustres).. je suis arrivée dans ma librairie habituelle ( je cherchais des bouquins de Rousseau et de Platon pour ma môme), j'ai fait un détours par le rayon jeunesse, et j'ai demandé à la libraire

« Vous avez le château de Hurle? »

« Vous avez de la chance, je viens d'en rentrer un... » elle part chercher le bouquin, le livre nickel, comme neuf, le prix ridicule. Allez hop... un truc magique, une histoire de destinée... Mais avec les sorciers et les histoires d'amour il faut s'attendre à tout..^^

Donc coup de bol hier, livre lu aujourd'hui...



Pitch :.... mais si un coup de pitch, histoire de... quand même...^^



Ingary monde magique, dans la ville de la Halle-Neuve la population est en émoi, au loin sur les collines surplombants la ville le château du magicien Hurle rode et répand ses fumées... et c'est pas une bonne nouvelle... Hurle est dangereux, c'est un monstre qui dévore les coeurs des jeunes filles sans plus de cérémonie...

Les ragot et les avertissements vont bon train...

Tout cela importe peu à Sophie, Sophie s'ennuie... Elle rêve d'être autre chose même si elle ne sait pas quoi... Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle est l'aînée, et ça la gonfle... impression de vie prédestinée, de choix inexistants, de poids sur ses épaules... Papa est modiste, enfin papa avait une une boutique de chapeau, donc à sa mort elle deviendra modiste... et ça loupe pas.... c'est un peu moche... même si elle ne dit rien et plie l'échine, c'est comme ça avec les aînés, on attend toujours des trucs d'eux...

Et puis un jour entre dans sa boutique, une femme d'une beauté merveilleuse, un peu hautaine et carrément imbuvable... et sans savoir vraiment le pourquoi de la chose, elle, Sophie elle n'a rien demandé ( faut dire qu'elle demande jamais rien non plus). Voila ti pas qu'on lui jette un sort en plein la gueule... et qu'elle se retrouve transformée en une vieille grand-mère de quatre-dix ans au moins, pleine de rhumatismes.. ça fait un peu désordre, si... Pourtant elle s'en accommode, elle n'a pas trop le choix non plus. Et elle s'en va et ses pas claudicants vont la porter devant une demeure bien étrange...





Nous voici un plein conte... Un conte moderne, mais un conte quand même.

Un vrai conte, dans un un monde enchanté, on nous parle d'aînée, de bûcheron, les mamans passent l'arme à gauche et les papas se remarient, pour finir par passer eux aussi ad patres ^^... Les sorciers et magiciens pullulent, les sorcières aussi... et donc les malédictions, les mauvais sorts et les enchantements.



Je vais être assez franche il m'est très difficile de faire cet avis sans faire le parallèle entre le livre et l'adaptation cinématographique... Donc je préviens qu'il va y avoir du spoilage (du gros sans doute) au niveau de l'histoire.... et pour les deux livre/film.



Les adaptations cinématographiques de livres sont très souvent décevantes comparées au livre ( en générale) et c'est assez normal d'ailleurs, un livre peut tout se permettre, alors qu'un film non ( et il y a donc bien souvent des coupes de trucs) et cela en soi ne me choque pas, du moment que la substance, les éléments narratifs d'importances et le fond sont respectés...

Une adaptation n'est qu'une vision autre et personnelle d'une histoire donnée.



Et pour ce château et bien c'est une bonne, une très bonne adaptation, tout en ayant pris pourtant énormément de libertés, fait énormément de changements... dont des choses pourtant d'une très très grande importance au niveau de ce conte ( qui font partis aussi bien de sa substance que de sa trame narrative importante, sa colonne vertébrale narrative).



Alors oui je ne suis pas objective ( tout en l'étant pourtant beaucoup.. comprène qui pourra ^^)

je ne suis pas objective, parce que j'aime, d'un amour profond, sincère, et le terme amour n'est pas là par hasard.. je ne suis pas fan... j'aime d'amour le film de Miyasaki, et ce malgré ses défauts ( et y en a un certain nombres et je les vois ( et des gros gros problèmes de narration d'ailleurs))... et l'amour est rarement objectif.... bref.



Il est également très difficile de parler ce conte sans en dévoiler vraiment l'histoire, la trame narrative, vu le parallèle bouquin/film et donc le changement.



Il faut également se mettre en tête que le château de Howl, conte contemporain anglais a été écrit et édité pratiquement dix ans avant Harry Potter, et cela à je crois son importance.

Car Howl's moving castel utilise un ressort narratif qui sera reprit par Rowling ( même si d'autre l'on fait avant Diana Wynne Jones et que ce n'était pas nouveau)

Le ressort narratif du monde parallèle quant à notre propre monde. Élément d'importance (de très haute importance, tant au niveau des portes du château, que pour la compréhension de Howl, par ce fait : Howl vient de notre monde, l'auteur explique un trait de caractère du personnage du sorcier sans avoir au final besoin d'expliquer quoi que ce soit au lecteur, le lecteur connaît, sait et peut donc se projeter dans ce personnage ou tout du moins le comprendre)

Élément que Miyasaki va complètement effacer, occulter, choisir de ne pas utiliser. Et à mon sens c'est un choix judicieux, car Jones n'utilise pas ce ressort narratif à bon escient, ne le creuse pas, ne l'explique en rien (le pourquoi du comment y a un Gallois qui c'est retrouvé là, dans ce monde et est devenu magicien... c'est comme ça, point.) et franchement ça tombe comme un cheveux sur la soupe, et au lieu de donner de la force à son récit, cela l'appauvri, une sensation de facilité scénaristique, non travaillée et non creusée. Qui ôte le côté magique, et le côté conte dans lequel elle nous avait plongé dés le départ. Et qui amène autant des questions aux lecteurs qu'à ses protagonistes (Sophie), questions auxquelles Jones ne répond jamais.. ce que ne fera pas Rowling d'ailleurs.

La porte noire, notre monde, le pays de Galles...

et Miyasaki... je vois Miyasaki se dire non, non ça non. Mais quoi faire avec cette porte noire, partie intégrante, et mystérieuse du sorcier Howl ?... Partie sensée dans le livre lui donner sa substance, sa profondeur, et des explications sur ce personnage aux lecteurs. Et par son choix Miyasaki aussi bien de ne pas utiliser notre monde, tout autant que de garder l'importance de cette porte (cette porte noire, s'ouvre sur l'essence même de Howl). Miyasaki donne plus de relief, plus d'humanité, va plus loin, pour Howl, donne au récit plus de profondeur, de plus grands enjeux narratif.



Tout le thème du conte de Jones se repose sur l'apparence, celle que l'on a de soi et celle qu'on renvoi aux autres. Là est le message de Jones, la vanité, l'orgueil, les destinées qu'on croit tracées et les actes qui en découlent. Un jeux de dupe auquel tous les personnages participent, tous se cachent, se transforment (pour une raison ou pour une autre, voulue ou non), pour être autre chose. Sophie, Howl, La sorcière du désert, les soeurs de Sophie, l'épouvantail, le chien, etc... tous paraissent être autre chose que ce qu'ils sont réellement, et au final seule l'honnêteté envers les autres, mais surtout envers eux-même les délivre tous.. oui c'est un conte pour gamins. Seulement, il manque de noirceur, les contes qui fonctionnent vraiment, et qui s'inscrivent en nous, ont toujours une grande part de noirceur, ce que Miyasaki a ajouté au final. Le château de Miyasaki est beaucoup sombre, plus noir, avec de réels enjeux aussi bien quant au monde dans lequel évoluent les protagonistes que pour les protagonistes eux-même.



Jones pourtant connaît bien les contes, et suit son récit, la fin, au niveau des personnages annexes (le chien, le magicien Sulliman, l'épouvantail, les recherches de Howl, les frangines, la sorcière...) m'ont fait penser aux explications données par un Hercule Poirot, le côté : « c'est lui le coupable et voilà pourquoi et comment il a fait », il ne faut pas oublier que l'auteure est Anglaise. Ce que ne fait pas Miyasaki, à ce niveau-là ( vu qu'il n'a pas utilisé la plupart), il se débarrasse, et nous laisse avec un sentiment de rapidité, et d'une fin choubidou à mort...



Et là nous nous rendons compte que nous venons de voir/lire deux histoires complètement différentes. Car tout ce que Jones explique à ses lecteurs, il n'en reste rien dans le Miyasaki... Sauf la malédiction de Sophie/Howl, et la levée de la malédiction de Sophie/Howl, et l'amour que se porte Howl et Sophie... mais le reste ( l'homme chien... non... heu oui y a un homme-chien dans le bouquin. L'épouvantail vite fait pirouette de Miyasaki comparé à Jones... Sulliman l'enchanteur.. complètement transformé dans le Miyasaki, rien à voir... la sorcière pareil... etc)



Même si le décors, et quel décors ! (des deux côtés d'ailleurs) reste le même, et que les trois protagonistes principaux (Howl, Calcifer, Sophie) restent les mêmes... les deux histoires sont complètement différentes, tant par le message que par leur dénouement. Pourtant le thème principal du conte de Jones, l'acceptation de soi et le renvoi aux autres est complètement respecté.



Les deux sont chouettes...

J'ai passé un très bon moment en lisant le conte de Jones, même s'il y a à mon sens des problèmes ça et là et des choses qui marchent plus ou moins bien...

Comme je passe toujours un moment merveilleux en regardant le Miyasaki, même s'il y a des choses qui marchent plus ou moins bien, et quelques problèmes ça et là...

Mais la perfection n'existe pas.. du moins pas pour nous humains...



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Le château de Hurle

Un très bon conte pour moi. On entre dans un univers féérique et magique. Les personnages sont vraiment attachants, notamment Sophie et calciner, et l’histoire est très bien écrite. Une lecture étonnante.
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Le château de Hurle

Lu après avoir vu l'adaptation des Studios Ghibli, j'ai préféré la version originale dépeinte par ce livre (bien que la version de Miyazaki est l'un de mes film d'animation préféré !) à celle de l'adaptation. Jolie histoire.
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Le château de Hurle

J'adore les films d'animation de Hayao Miyazaki, tout particulièrement Le Château Ambulant. Et malgré les retours parfois négatifs que j'ai pu lire sur ce livre au cours des derniers mois, j'avais quand même envie de tester le récit qui a inspiré l'animé.



Mon avis est plutôt mitigé.



En dépit d'un style très fluide et très facile d'accès, j'ai en effet trouvé pas mal de longueurs. Le manque d'action et de rebondissements, les petits passages à vide du milieu du livre, les scènes qui semblent jetées ici et là sans réelle explication, la multitude d'événements sans lien entre eux... tout ça m'a désorientée. Ça ralentissait le rythme du récit, ça émoussait mon intérêt. J'avais hâte d'arriver à la fin pour comprendre où l'auteur voulait en venir.



Pourtant, le livre est bon. Il met en scène des personnages fantasques plein de douceur et de sensibilité dans un monde délicieux, magique et coloré, où la notion d'univers parallèles prend toute son importance. La poésie omniprésente offre quelques belles scènes très émouvantes (je pense notamment à la chasse aux étoiles filantes) Les interventions de Calcifer dans le château m'ont beaucoup fait rire à certains moments, ainsi que le caractère de Hurle lui-même, véritable drama queen, qui reste difficile à cerner au départ. Et j'ai aimé Sophie qui vit une expérience traumatisante à cause de la Sorcière du Désert. Son pragmatisme et ses raisonnements un peu terre à terre apportent une certaine forme de sagesse au récit en venant équilibrer la folie ambiante incarnée par le magicien.



Mais voilà : mon intérêt s'est effrité au fil des chapitres et je ne pense pas le relire un jour ni en garder un souvenir impérissable. Contrairement à l'animé qui, lui, a été un véritable coup de coeur à l'époque, et que j'ai trouvé à la fois plus sombre et plus subtil...
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Le château de Hurle

Le Château de Hurle !

Premier tome d'une trilogie.



C'était un plaisir de découvrir enfin le livre qui a inspiré le film de Miyazaki "Le Château Ambulant".

Bien-sûr on retrouve les personnages principaux et leurs rôles. Sophie est parfaitement bien décrite en tout point, tout comme Hurle.

J'ai apprécié les détails de l'auteure qui nous fait vivre chaque moment comme-ci on y était. On vit chacune des émotions des personnages ainsi que leurs folles aventures !



J'ai lu le roman après avoir vu plusieurs fois le film, et ça ne m'a pas dérangé dans ma lecture. J'ai pu mettre un visage sur les personnages et une image sur l'environnement. Cette lecture apporte des détails, un gros plus qui complète le film.
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Le château de Hurle

Même si c'est un livre pour enfant, c'est MON livre préféré. Je le relis régulièrement. Ce livre, c'est un baume sur le coeur. Il me fait croire en la magie et en la force du courage et de l'amour. Il parle de préjugés et de l'acceptation de soi. Un vrai bijou pour notre cœur d'enfant.



Cependant, cette nouvelle réédition m'a vraiment mise en colère. Ils ont changés plusieurs noms de personnages et de lieux pour suivre le film. Mais, le film n'est aucunement fidèle au livre! C'est selon moi, un grand manque de respect à l'auteur et à son oeuvre. La couverture est vraiment belle mais ça n'excuse ses horrible ls changements!



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Le château de Hurle

[livre lu en anglais]



Le château ambulant du studio Ghibli tourne régulièrement à la maison, et si au début je trouvais la fin du film un peu trop précipitée et fichtrement fleur bleue je me suis mise à l'aimer et l'apprécier de plus en plus. Il était donc logique que je cherche un jour à lire le roman de Diana Wynne Jones (d'ailleurs je ne sais pas comment vous vous l'êtes procuré chers lecteurs francophones car à part des version d'occaz vendues à prix d'or soeur Anne, ne voyant rien venir, s'est tournée vers le poche anglais bien plus abordable, logique me direz vous, au pays de la Livre) (hum).



J'ai beaucoup aimé faire le parallèle entre le film et l'écrit (ahah Sorcière des Landes, tu n'es en fait que Witch of the Waste, prends ça dans les dents !). Les personnages hors Sophie et Howl sont bien plus développés et gagnent en profondeur, notamment Michael le jeune apprenti sorcier, Calcifer, ou Sophie qui n'est pas aussi douce qu'il n'y paraît (des baffes) avec son caractère de cochon et son égoïsme non assumé (des baffes vous dis-je). Certains passages sont truculents, magnifiques (que j'aimerais avoir une porte s'ouvrant sur un jardin de fleurs foisonnantes, odorantes et inépuisables) ou émouvants (qui reste de marbre pendant la chasse aux étoiles filantes se voit fermer les portes de Féerie à jamais !!).



Cependant j'avoue avoir trouvé moins de profondeur et moins d'émerveillement dans cette lecture que je m'y attendais. J'ai néanmoins pris plaisir à lire ce livre jusqu'au bout, puisque je pouvais voir où l'équipe de Miyazaki a puisé ses idées, son terreau, pour adapter l'histoire à sa guise et en faire, à mes yeux quelque chose de plus sombre, plus complexe, sans pour autant renier l'imaginaire de l'auteur qui a juste planté son jardin différemment.

Comme quoi l'art des fleurs c'est aussi savoir faire de beaux bouquets.
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Le château de Hurle

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Le château de Hurle

Un must pour les fans de Ghibli ! Vous retrouverez dans ce roman qui a inspiré le studio l’univers de Sophie, de Howl de l’épouvantail qui font tant rêver. Au fil du récit, qui suit une trame similaire à son adaptation, vous découvrirez toutefois d’autres péripéties, points de vue et développements de ses personnages. Le film et le roman se complètent à merveille, prenant des partis différents mais tout deux très pertinents.

Bref. Venez adorer détester Howl. Et vous rappeler à quel point Sophie est une reine !
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Le château de Hurle

J'ai vu récemment l'adaptation cinématographique du livre, ce qui m'a donné envie de le lire pour en découvrir un peu plus sur les personnages qui m'avaient fait énormément plu, notamment Calcifer et Mickael.



C'est plutôt rare mais je ne saurai pas dire quelle version j'ai le plus appréciée tellement le niveau était élevé dans les deux versions.



Pour en revenir au livre puisque c'est l'objet de cette critique, la plume de l'auteur est très fluide avec de belles descriptions, indispensables pour l'immersion dans l'histoire.



J'ai beaucoup aimé la relation entre Hurle et Calcifer. Les deux se veulent antipathiques mais ont en réalité un grand cœur et c'est peu de le dire.



Sophie est également une fille/femme très intéressante et apporte une certaine sérénité autant dans le château que dans l'histoire en elle-même : elle réagit comme une mamie, ce qui a pour effet de lui donner beaucoup de légitimité et surtout, ce qui lui permet d'imposer en douceur sa loi quand elle pense avoir raison. La vieillesse et ses douleurs lui permettront de toute façon de se faire pardonner quoi qu'il arrive.



Mickael est aussi très touchant à sa manière puisqu'il cherche constamment sa place. Il est redevable et souhaite remercier quiconque prend le temps de s'intéresser un peu à lui.



J'ai vraiment apprécié cette lecture avec un style et un univers fort plaisant et des personnages au caractère bien affirmé.
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Le château de Hurle

Hypée par le film d'animation, je me suis procurée le livre dont il s'est inspiré. Quelle bonne idée, et quelle bonne surprise! Les clichés des contes de fée sont d'abord tournés en dérision, puis le récit prend une forme plus sérieuse, parfois sombre. Les personnages sont attachants et plusieurs niveaux de lectures s'offrent à nous. Par exemple, que penser de cette histoire d'étoile trop brillante pour le sorcier, et qui depuis a la réputation de manger le coeur des jeunes filles? On comprend qu'on joue avec le premier degré des choses banales de notre société pour en faire non seulement un conte de fée, mais par la même occasion, une critique détournée. Et que c'est beau et poétique, j'aimerais avoir un petit calcifer dans ma cheminée moi aussi. Mais ça n'existe pas, c'est un conte de fée pas vrai?
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Le château de Hurle

Fan de Hayao Miyazaki dont l'un de mes préférés est le Chateau Ambulant j'avais envie de découvrir le livre sur lequel l'animé était adapté et je ne suis pas déçue.

C'est vrai que les noms en tout cas la plupart sont identiques et la base de l'histoire également là s'arrête les ressemblances car Hayao Miyazaki est l'un de ses dessinateurs où les histoires cherchent toujours à montrer la folie des hommes et jusqu'où ils peuvent aller tandis que le Château de Hurle est un conte qui ne cherche pas à avoir une compréhension plus profonde.



J'ai beaucoup aimé les personnages, tous haut en couleur avec des caractères bien trempés notamment Sophie et Hurle. J'ai adoré Calcifer, bien qu'il soit un démon du feu il n'est pas méchant et ne cherche pas à faire le mal.

Hurle est un personnage rigolo qui accepte l'idée d'être un poltron qui préfère se cacher même si...

Sophie est géniale, la vieillesse l'a transformée pour en faire un personnage qui ose, elle qui auparavant avait peur de tout.

Les descriptions des différents lieux sont vraiment bien faites et donnent envie de s'y balader.



Il y a malgré tout quelques points négatifs. Tout d'abord, la malédiction lancée par la sorcière du désert sur Hurle, je n'ai pas trop compris son utilité , ensuite le personnage de Mlle Angorianne.

Certaines réponses ne sont pas données et je trouve que cela manque et je trouve la fin un peu rapide mais bon...



Bref, cela reste dans l'ensemble un joli conte agréable à lire.
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