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Critiques de Diana Wynne Jones (335)
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La maison aux mille détours



"Je sais que je peux avoir confiance, ma chérie.

Tu seras bonne, ordonnée et respectueuse. Elle ment pensa Charmaine. Elle n'a aucune confiance en moi."



J'aime beaucoup cette idée que cela soit Charmaine qui entretienne la maison d'un sorcier alors que sa famille pense que la magie n'est pas une activité respectable.



Cette suite qui se passe Haute-Norlandie, m'a vraiment bien amusée.

Je l'ai même préférée au Château de Hurle et au Château des nuages.



La magie était au rendez-vous au propre comme au figuré !



Un dédale aux mille détours fantastiques écrit par une auteure récompensée à juste titre par plusieurs Prix littéraires.



Une très bonne trilogie que l'on trouve aux bonnes Éditions Ynnis.



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La maison aux mille détours

Après Le château des nuages, impossible de ne pas poursuivre les aventures magiques du monde si particulier que Diana Wynne Jones a créé. D’autant plus que ce troisième tome annonçait le retour d’un certain château ambulant (un petit clin d’œil dans la couverture pour les plus attentifs). Si, on ne retrouve toujours pas le charme du premier tome de la trilogie, ce dernier a tout de même ce petit quelque chose qui le fait sortir du lot.



Contrairement au deuxième tome de la trilogie de Hurle, La maison aux mille détours nous plonge directement dans le même univers que le premier. Campagne et maison de sorcier étrange, des embrouilles politiques, un danger qui rôde, et ce côté un peu loufoque et décalé que j’aime beaucoup. Un peu déboussolée par Le château des nuages, ici, je peux dire que l’on retrouve des bases qui nous sont familières. D’autant plus que très vite, nous retrouvons certains personnages bien connus. De quoi donner très envie.



Et pourtant, Charmaine, notre héroïne, que l’auteur s’amuse à appeler Charmante à maintes reprises, n’est pas très attachante. Choyée par ses parents, elle ne sait rien faire de ses dix doigts, a du mal à interagir avec les gens et a ce côté hautain et froid qui ne donne pas franchement envie. Mais Diana Wynne Jones joue aussi de ce caractère. Se moquant gentiment de son héroïne, elle parvient à la faire évoluer juste ce qu’il faut pour qu’on finisse par donner sa chance à la jeune femme. Il faut dire qu’elle désire plus que tout s’émanciper et qu’elle ne rechigne pas à la tâche si l’on a besoin d’elle. Des qualités qui prennent le pas sur ses défauts et qui nous montrent aussi combien elle est jeune et que son éducation n’a pas su donner le meilleur d’elle-même.



Et j’ai adoré cette idée d’émancipation. C’est un fil conducteur que l’on voit tout au long de La maison aux mille détours. Charmaine sait que ses parents l’ont trop couvée, et qu’elle doit vivre de par elle-même. Ce ne sera pas facile, mais elle est prête à pallier à certains de ces manquements. Et on voit combien elle est débrouillarde, pleine de ressources, et surtout qu’elle a un bon fond. C’est aussi au fil des rencontres qu’elle fera qu’elle prendra conscience de beaucoup de choses et qu’elle enclenchera le processus. Elle est loin d’être parfaite, à bien des égards, mais l’on finit par s’attacher à elle et à lui souhaiter toute la réussite qu’elle mérite.



Bien sûr à côté de cela, nous avons aussi toute une part de magie et des secrets à élucider. De quoi donner à l’histoire ses petits rebondissements ainsi que des moments où l’action est plus présente. On se laisse d’ailleurs prendre au jeu très facilement. Entre la maison et ses multiples pièces et les nouvelles créatures magiques que l’on découvre, l’univers s’étoffe un peu plus.



Prenant, drôle, parfois pince sans rire aussi, La maison aux mille détours nous offre une histoire originale avec une héroïne peu commune. Encore une fois, je suis loin d’avoir retrouvé le charme du Château ambulant mais on se laisse porter sans aucun souci. Entre les énigmes à résoudre et des personnages qu’on ne se lasse pas de revoir, on en demanderait même un peu plus.

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La maison aux mille détours

Plus grosse déception littéraire de ma vie.



Pendant des années j'ai cherchée cette œuvre à des prix raisonnables, et quel enchantement de voir qui va être réédité au complet par #ynniseditions !



Oue , bah voilà, ce n'est pas terrible



Autant j'avais bien aimée le premier, malgré l'écriture bouillonnée et bordélique, que le deuxième m'a refroidi et le troisième m'a achevée.



C'est censé être le livre final de la saga, sauf qu'il ne se passe rien.



Comment voulait finir une trilogie quand il y a aucune logique entre les livres ?

On est à dix lieus de l'œuvre de Miyazaki.



Les personnages sont sympas, le duo hurle / Sophie m'ont fait rire. Mais le scénario n'a aucune substance, il n’y a pas d'ambiance particulière qu'on attend d'une oeuvre de fantaisie.



Sans compter que les suites n'en sont pas. Ce sont des histoires à part avec l’apparition exprès du duo principal, Il y a aucun fil rouge sur l'ensemble de la trilogie.

C'est mignon, tout au plus, et je ne conseillerais même pas aux enfants au vu de la plume plutôt spéciale.



À lire par curiosité peut-être. Mais je ne garde pas ces bouquins sur mes étagères.

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La maison aux mille détours

Charmaine est une jeune fille en dehors de la réalité.

Toujours le nez plongé dans un livre, une pâtisserie à la main, elle vit sa vie à travers les pages des romans qu'elle engloutit (autant que la nourriture apparemment).

Il faut dire que ses parents ne l'ont pas vraiment préparé à la "vraie vie", et surtout pas sa mère, pour qui la respectabilité est une religion, sinon une obsession.

Alors quand Charmaine se retrouve à devoir gérer le ménage et l'intendance de son grand oncle Guillaume, sorcier royal très malade qui doit partir en petite cure de santé chez les elfes, elle y voit l'occasion de s'évader de sa monotonie.

Ou plutôt ... de réaliser son rêve, mais sans trop se fouler (et oui, il y a encore une quantité de livres à lire).



Diana Wynne Jones dépeint une héroïne bien loin des archétypes auxquels nous sommes habitués.

Car Charmaine est fainéante, paresseuse. Bref, elle a un poil dans la main si grand qu'elle préfère lire ses livres entourée d'une centaine de tasses salle plutôt que de se relever les manches.



De prime abord, Charmaine (subtilement appelée Charmante parfois par "mégarde" par les autres personnages) est terriblement agaçante. On a envie de lui mettre un coup de pied aux fesses pour qu'elle se secoue.

Sauf que ... le livre est vraiment charmant, pour reprendre l'expression, et le développement du personnage très touchant.



Comme dans les autres tomes, les chapitres s'enchainent, apportant chacun leur lot de situations saugrenues, à la manière de mini-contes raconté dans un seul grand récit. Charmaine se confronte à l'adversité à travers des rencontres, parfois touchantes, d'autres fois agaçantes, voire carrément terrifiante.

Dès le début, Charmaine se définit elle-même comme une personne pas très empathique, voir carrément pas très gentille. Son "colocataire" Pierre en fait les frais, mais force est de constater que Charmaine a un cœur bien plus grand qu'il n'y parait. Quand bien même tout l'agace, elle finit toujours par mettre les mains à la pâte pour tenter d'aider.



En parallèle, la construction du roman est identique aux autres, dans le fait que de nombreux événements s'enchainent, sans aucun lien direct de prime abord. Et pourtant, toutes les pièces du puzzle s'assemblent au fur et à mesure, pour un dénouement qui nous permet enfin de comprendre l'ensemble du tableau.



Ayant lu ce 3ème tome après la relecture des 2 premiers, j'ai retrouvé cette similitude et me suis laissée complètement happée par les différents événements, sans chercher à comprendre sur le coup, avec la délicieuse attente de "mais où est-ce que ça va nous amener tout ça ?"



Les 2 grandes déceptions de ce roman, pour ma part, se situent :

1) Au niveau de Sophie et de Hurle, que nous retrouvons à nouveau dans ce tome. Autant j'avais adoré leur intervention dans le tome 2, autant j'ai eu l'impression de suivre de loin des étrangers.

C'est vraiment dommage car sachant que c'était le dernier tome de la trilogie, j'aurai vraiment apprécié les retrouver comme dans les débuts.



2) La fin qui, bien qu'elle permette d'éclaircir tous les points d'ombre du roman, reste pour moi moins sensationnelle que les 2 premiers.

Le 1er tome reste bien sûr indétronable à tous les niveaux. Mais le 2ème tome, qui est pour moi le moins réussi, m'avait tout de même totalement emporté sur le dernier tiers, avec des révélations en cascade, et un rythme dingue.



Ici, on arrive très rapidement à ce dénouement, avec une dernière révélation finale peut marquante en soit.



Au final, le panel de personnages qui gravitent dans ce tome ont réellement conquis mon cœur. En 1er lieu Sans-Maitre, la chienne de la maison qui se révèle une amie sans faille pour notre héroïne bien naïve.

Pierre, empoté et pourtant qui n'hésite pas à secouer les puces à Charmaine tout au long du livre.

Même le luboque m'a fait sourire à plusieurs reprises.



En fait en conclusion, je finirai tout de même sur une dernière grande déception. Cette trilogie aurait mérité d'être une saga.

J'aurai aimé pouvoir suivre Sophie et Hurle pendant encore 2/3 tomes, vus par les yeux de nouveaux personnages dans d'autres contrées.



J'éprouve tout de même une grande joie et un peu de tristesse d'avoir terminé cette trilogie, que j'aurai commencé en 2004 lors de la sortie du 1er tome.

Près de 20 ans plus tard, pouvoir enfin achever l'oeuvre de Mme Wynne Jones est une chance.
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La maison aux mille détours

Dernier tome de la légendaire trilogie du Hurle. Celui-ci est moins pétillant que les autres, on y retrouve nos anti-héros favoris mais l'histoire ne contient pas beaucoup de rebondissements, pas de belle surprise non plus et peu de personnages nouveaux. Par ailleurs, il ne faut pas s'attendre à un happy end, Sophie et Hurle nous laisse en plan une fois l'affaire résolue, nous n'en saurons pas plus...



Même si ce volume est moins satisfaisant que les deux autres, je suis ravie d'avoir pu lire l'ensemble de cette œuvre classique inclassable, contes de tous âges pour tout âge. Merci Diana Wynne Jones pour ce parfum d'ailleurs importé par le sillage d'un château ambulant.
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La maison aux mille détours

Mon avis :



C'est un coup de cœur +++



Dans ce troisième tome, l'histoire est intéressante, on parle d'une fabuleuse maison familiale qui est pour le moins surprenante, rempli de magie, avec ce labyrinthe enchanté, nous envoyant dans certains univers parallèles, peuplés de créatures magiques aussi dangereuse qu'amusante. On nous dépeint un pays avec une monarchie, où les services de sorciers sont très demandés.



La plume de l'auteur est très descriptive, ce qui nous embarque bien plus dans le récit. De par sa plume, on a l'impression de vivre les aventures de Charmaine ainsi que de ses compagnons.



Les personnages sont caractériels, ce qui apporte de la profondeur et de l'authenticité au récit. L'héroïne principale est assez hautaine avec les autres ce qui la rend particulièrement agaçante à certains moments.



En soit, c'est une excellente lecture que j'ai adorée, la découverte de ce monde magique, avec ces complots contre la couronne. J'ai passé un très bon moment de lecture.



Merci d'avoir lu ce post, n'hésitez pas à le découvrir et je vous retrouve pour un prochain post. Bye Bye les petits rêveurs.



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Le château de Hurle

Je n’ai jamais vu le Château ambulant de Miyazaki car l’univers japonisant ne m’attire pas mais je voulais lire le roman qui a inspiré cet anime si connu. Je m’attendais à une nouvelle saga pépite de l’imaginaire dont je ne pourrai me détacher mais j’ai été déçue…

L’histoire partait pourtant sur de bonnes bases entre chapellerie, magie et sorts divers. Un château qui vole et un mage énigmatique, ça intrigue !

Mais j’ai trouvé le tout trop long et redondant, on suit l’aventure de l’ainée Chapelier dans ce fameux château, dont elle ne sort presque pas, accompagnée du mage, d’un démon et d’un apprenti.

Beaucoup de redondance donc, d’anecdotes sans queue ni tête et de vocabulaire enfantin. Bref, je n’ai pas du tout accroché et je ne lirai pas la suite de la trilogie.
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Le château de Hurle

Contrairement à la plupart des avis, je n'ai pas du tout aimé ce roman. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et que l'intrigue manquait de rythme. Je ne suis pas arrivée à rentrer dans cette histoire plus que loufouque. Bref, je me suis ennuyée!
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Le château de Hurle

Cette histoire pour moi c'est d'abord la merveilleuse adaptation du maître Miyazaki, le château ambulant. Transportée par cette histoire, j'ai été plus que ravie, extatique, de dénicher la version originale, un petit roman jeunesse anglais.

J'avais peur de ne pas retrouver l'ambiance de l'adaptation qui m'avait tant plu et bien j'ai été doublement et agréablement surprise. Car d'une, j'ai retrouvé les personnages tels que je les connaissais à quelques détails près, de deux l'intrigue est la même en plus étoffée avec des détails qui lui donnent encore plus de charme.

Un vrai rêve éveillé que cette percée dans un monde lointain et pourtant si proche d'un pays bien réel, le pays de Galles. Etonnant non ?

Démons du feu, sorcières bénéfiques ou maléfiques, enchanteresse qui s'ignore, humains ensorcelés, sorts en tout genre. La magie est omniprésente dans ce roman mais ce conte est délicieusement rocambolesque et si vous osez pousser la porte du château de Hurle, vous ne serez pas tout à fait sûr du monde que vous trouverez derrière et peu importe la couleur du repère, une fois ouverte la porte de cette histoire, vous ne pourrez reculer jusqu'à ce que la dernière page soit tournée.
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Le château de Hurle

Les éditions Ynnis ont réédité cette année les aventures de Sophie et de Hurle. Que demander de plus pour combler cette année 2020 ? Cela faisait des années que je tentais de posséder Le Château de Hurle de Diana Wynne Jones. Mais hélas, les anciennes éditions sont vendues à prix d’or… Je remercie vivement les éditions Ynnis pour cette initiative qui m’a permis de me plonger dans l’univers de Hurle.



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Résumé de l’éditeur



Au cœur de la contrée magique d’Ingarie, dans le charmant village de Marché-aux-Copeaux, Sophie s’ennuie. Seule dans sa chapellerie, elle a accepté son destin d’aînée de la famille, et de vivre dans l’ombre de ses sœurs, résignée ainsi à un avenir routinier. Après tout, tel est l’usage…



Lorsqu’un beau jour, la jeune fille a le malheur d’offusquer la sorcière des Steppes, celle-ci lui vole 60 ans de sa vie, la laissant vieille et démunie. Cherchant désespérément un moyen de briser le sortilège, la jeune chapelière sera amenée à pactiser avec le démon du feu, Calcifer. Vivant dès lors dans un étrange château ambulant dont les secrets restent entier, Sophie entame une extraordinaire aventure à la recherche de sa jeunesse volée, prête à reprendre en main son destin. Un périple jalonné de dangers et de rencontres hautes en couleur…



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Je suis extrêmement ravie de vous parler de ce roman. Je l’ai littéralement dévoré en moins d’une semaine bien que j’ai essayé de retarder la fin de ma lecture au maximum. Nous allons commencer par papoter Miyazaki. Depuis ma tendre enfance je suis fascinée par ce réalisateur et ses films d’animation. J’ai découvert ce monsieur lors de la sortie au cinéma du Voyage de Chihiro que j’ai immédiatement adoré. Et comme vous le savez, quand on aime, on ne compte pas ! Peu après ce visionnage, j’ai entreprit de me plonger dans les autres films de Miyazaki. Ce fut un coup de foudre complet et lorsque Le Château ambulant est sorti au cinéma en 2004 j’ai bien évidemment accouru. Et j’ai bien fait, ce fut un énorme coup de cœur.







Grâce à la communauté #bookstagram, j’ai découvert il y a quelques années l’origine de ce film d’animation qui n’est autre que Le Château de Hurle. Cette immersion dans le roman m’a permis de retrouver tout ce que j’aime chez Miyazaki et bien plus encore !



Le Château de Hurle est un roman de littérature de jeunesse. Cependant, en tant qu’adulte on se laisse très vite emporter dans cet univers fantastique. Bien que l’on parle du château de Hurle dans le titre, c’est le personnage de Sophie qui prend une place centrale dans cette intrigue. Tourmentée par son statut d’aînée et transformée en vieille femme, elle n’a plus d’avenir et elle se lance à la recherche de celui qui pourrait l’aider. La transformation physique de Sophie s’accompagne d’une transformation psychologique. En effet, avec 60 ans de plus, le poids de son statut d’aînée disparaît miraculeusement. Puisqu’il ne lui reste plus beaucoup de temps devant elle, pourquoi s’embarrasser des convenances ? C’est une Sophie toute neuve et pleine de d’assurance et de fougue que nous suivons au fil des pages. C’est un personnage vivifiant, à chacune de ses apparitions c’est une vraie bouffée d’air frais pour le lecteur qui essaye (tout comme Sophie) de comprendre les différents rouages de l’intrigue et notamment le lien entre Hurle et la sorcière des Steppes.



Contrairement à Sophie, Hurle n’est pas vraiment un être guidé par la compassion. Loin d’être insensible, il préfère tout de même courir après les cœurs solitaires sans se soucier des conséquences. C’est un personnage qui peu paraître désinvolte et égoïste mais au cours de notre lecture on découvre qu’il tient aux autres et surtout à sa famille.



Les événements s’enchaînent à un rythme soutenu, et on ne se lasse pas de cette farandole de nouveaux personnages que l’on apprend à connaître au fur-et-à-mesure que l’on avance dans notre lecture. Chaque personnage a un rôle bien précis à jouer dans l’intrigue, à tel point que l’on ne peut pas parler de personnages secondaires. Ils sont tous importants et l’on s’attache à chacun d’entre-eux très rapidement.



L’intrigue part dans tous les sens, un peu comme une sorte de « joyeux bordel ». Le fil conducteur c’est Sophie, qui a les pieds sur terre, c’est notre point d’ancrage dans l’intrigue. Et c’est Hurle et son château ambulant qui nous font dériver grâce à la porte principale qui s’ouvre sur différents univers.



Ce fut une lecture plus qu’agréable, on passe d’un chapitre à un autre sans s’en rendre compte. C’est un roman complet qui nous fait à la fois voyager et rêver, et retrouver toutes ces sensations que nous avions lorsque nous lisions étant plus jeune.



J’ai hâte de lire la suite de cette trilogie, le second tome sort très bientôt c’est une aubaine !



Bonne lecture,
Lien : https://leschasseusesdelivre..
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Le château de Hurle

Dans le royaume d'Ingary, où la magie existe et les sorcière tiennent boutique, la jeune Sophie se prépare sans tristesse, mais sans enthousiasme non plus, à reprendre la chapellerie familiale. Malheureusement (?) pour elle, le destin en a décidé autrement, et un beau soir la voilà transformée en vieille femme par une Sorcière des Steppes mal embouchée. Contrainte de fuir, Sophie va se retrouver au service de Hurle, un magicien beau gosse mais doté de la maturité émotionnelle d'un enfant de trois ans. La rencontre entre la timide émancipée et l'exubérant immature promet de faire des étincelles.

Sorti en 1986, sous le titre Howl's moving castle, ce roman fantastique jeunesse était passé relativement inaperçu lors de sa première traduction en français en 2002. Deux ans plus tard, son adaptation en long métrage par les studio Ghibli changeait radicalement la donne, et le roman était réédité chez Pocket. En 2020 il fait l'objet d'une troisième édition française chez Ynnis, qui entreprend également de traduire les deux tomes suivants (publiés en 1990 et 2008) de ce qui est désormais une trilogie (et qui va le rester vu que l'autrice est décédée en 2011).



Ici l'ado a dévoré le livre après avoir re-re-revu le film de Miyazaki et soudain découvert qu'il était adapté d'un roman jeunesse. Elle a beaucoup aimé la complexité des personnages, qui sortent des stéréotypes fréquemment rencontrés dans les romans fantastiques (je crois qu'elle en a ras la casquette des élu·e·s qui se découvrent fortuitement des super pouvoirs et se retrouvent à devoir sauver le monde). De mon côté j'apprécie beaucoup ce roman d'émancipation atypique, où la malédiction de la Sorcière des Steppes, qui prive l'héroïne de sa jeunesse et de sa beauté, va en fait permettre sa libération. C'est une fois débarrassé des attentes sociales qui pèsent sur elle (la fille aînée dévouée à l'entreprise familiale), que le tempérament volontaire et plein de ressources de Sophie va pouvoir s'exprimer pleinement.
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Le château de Hurle

J'ai adoré le livre, mais j'ai été déçue en voyant que les noms n'étaient pas les mêmes dans le dessin animé et le livre. Je préfère les noms du livre, et il y a plus de détails. L'histoire de Sophie montre les désavantages dans la vie quotidienne de la plupart des personnes âgées.
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Le château de Hurle

J'ai lu ce roman après avoir vu Le Château ambulant, de Hayao Miyazaki, qui en est tiré. Mon avis ? Un livre drôle, astucieux, bien écrit et parfaitement cohérent, qui se dévore et que j’ai préféré au film des studios Ghibli. Nous suivons l’histoire de Sophie, fille aînée d’un chapelier, consciencieuse, intelligente, belle sans le savoir et possédant bien d’autres dons, qui seraient restés ignorés si la Sorcière du Désert ne l’avait pas transformée sans raison en vieille femme.



C’est pour lever la malédiction qui la frappe (et pour passer la nuit) que Sophie pénètre dans le château ambulant. Elle y rencontre deux personnages plutôt originaux : Hurle, puissant sorcier, narcissique et irresponsable comme un adolescent, et Calcifer, le démon du feu, aussi taquin que mystérieux, lié au sorcier par un pacte secret que Sophie devra découvrir. Le Château de Hurle, c’est aussi une galerie de personnages secondaires plutôt sympathiques : des sœurs de Sophie à la famille de Hurle en passant par les autres magiciens du royaume d’Ingary. J’ai aimé voir évoluer ces personnages au milieu de situations à la fois familières et inattendues : j’ai surtout adoré le sérieux et la détermination de Sophie, à qui sa malédiction donne le pouvoir merveilleux de n’avoir plus peur du « qu’en dira-t-on ».



Je retiens de ce roman un ton léger, beaucoup de facétie dans les relations entre les personnages, et une histoire très bien construite. Pour qu’une magie fonctionne, elle doit être cohérente, et j’ai beaucoup apprécié que tous les mystères du roman soient dénoués en leur temps (à l’inverse du film, qui reste plutôt flou). Le Château de Hurle n’est pas une grande fresque épique : c’est surtout la peinture de personnages atypiques, avec leurs errements et leurs contradictions. Une fable légère mâtinée de magie, et située dans le cadre fantastique du château ambulant, bric-à-brac invraisemblable, capable de marcher et d’ouvrir des portes entre les mondes, fatras d’objets étranges dont l’originalité éclipse parfois celle de son propriétaire et de sa femme de ménage.



Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Le château de Hurle

C'est le livre qui a inspiré le film de Miyazaki que j'adore de tout mon cœur. C'est toujours dur de découvrir l'oeuvre originale ensuite sans mettre la barre trop haut. Erreur que j'avais faite dans le passé car ceci est une relecture.

J'ai adoré me replonger dans cet univers et je ne regrette pas ma relecture car je ne me souvenais de presque rien ! Je veux dire, les points communs avec le film, ce n'était pas une redécouverte mais tout le reste, ce qui diverge, je n'en avais plus aucun souvenir. Et il y a pas mal de changements par rapport au film quand même. Ce qui avait été un frein à ma première lecture. Mais cette fois j'ai adoré découvrir des rebondissements différents. La monde dans lequel on évolue est sensiblement le même mais dès le début il y a des choses qui changent du film. Par exemple Sophie n'a pas une mais deux sœurs. Et cela a une importance assez capitale sur le récit car elles vont toutes les 2 se retrouver mêlées à l'intrigue et croiser des magiciens. Sophie va passer une partie du livre à essayer de leur "venir en aide", les pensant ensorcelées. Mais je n'en dis pas plus.

Pour le fil rouge de l’histoire, pour ceux qui découvrent, on suit Sophie, une jeune modiste talentueuse qui va se retrouver transformée en vieille femme par une sorcière, sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Pour retrouver son apparence, elle va faire un contrat avec Calcifer, le démon du feu du magicien Hurle, un homme réputé sans cœur qui dévorerait les jeunes filles qu'il séduit. Calcifer lui promet de briser la malédiction si elle trouve un moyen de défaire le contrat qui le lie à Hurle. Mais le hic c'est qu'il leur est interdit à tous deux de révéler quelle est la nature du contrat. Elle va donc se retrouver femme de ménage dans le demeure de Hurle, son château ambulant, et mener l'enquête.

On retrouve des personnages connus du film comme Calcifer, dont le caractère mi-grognon mi-peureux est assez proche de la version de Ghibli et Michael, l'apprenti de Hurle, dont la personnalité joviale est similaire aussi mais qui est plus âgé dans le livre : environ 15 ans. Il a d'ailleurs une amoureuse secrète, qu'il cache à Hurle, de peur que le séducteur invétéré ne la lui vole (la confiance règne). On découvre aussi d'autres personnages inédits vraiment chouettes et qui vont avoir un impact assez important sur l’histoire.

Da manière générale, j'ai bien aimé l'écriture de l'auteure. Elle est dynamique et on ne s'ennuie pas. L’histoire est entraînante et s’enchaîne de manière fluide.

On visite plein de contrées tour à tour splendides, dangereuses, guindées ou bucoliques. Certains passages peuvent se révéler obscurs de prime abord et l'auteure joue sur ce mystère mais le voile est levé à la fin. Concernant la fin, s'il fallait faire une critique, c'est que la vitesse de résolution de l'énigme est peut être un peu rapide. L’auteure avait semé plein de graines au fil du livre et tout est résolu en quelques pages. J'aurais aimé que l'elle prenne un peu plus son temps au lieu de tout nous asséner à la suite.

Sophie est une vraie femme de caractère et loin de toutes ces héroïnes de Fantasy qui perdent tout jugement et jugeotte quand elles se trouvent devant un beau mâle. Elle a du mordant et utilise sa condition de vieille femme pour ne pas avoir sa langue dans sa poche sans que ca lui soit vraiment reproché. Il y a aussi une touche de je ne sais quoi qui donne un aspect comique à certains échanges entre les personnages, comme les joutes verbales de Hurle et Sophie. Ils sont assez caractériels tous les deux et c'est assez cocasse. La scène où Sophie découpe en mille morceau son plus beau costume enchanté pour l'empêcher de séduire des jeunes femmes innocentes et mieux leur briser le cœur ensuite est trop MDR. Et le plus drôle c'est qu'il va à peine s'en offusquer. Hurle est en fait un personnage très tolérant et désintéressé même s'il semble par bien des aspects plutôt superficiel et "drama queen". Bref, vous avez compris, j'ai adoré ce personnage.

Le livre aborde des thèmes universels de manière métaphorique et avec subtilité, accessibles aussi au jeune publique, à la manière des contes. Des sujets comme l'amour, l'amitié, la jalousie, la peur, la détermination et aussi la force des mots.

C'est vraiment un livre Fantasy, léger et finalement profond, que je recommande. Meme si vous avez vu le film car vous allez découvrir au final une histoire très différente.
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Le château de Hurle

Première lecture de ce livre et j’ai déjà envi de le relire ! Pour ce qui est de la comparaison film/livre (l’animé « le château ambulant » de Hayao Miyasaki en est inspiré) je pense qu’il faut bien se mettre en tête que ce l’anime n’est pas une adaptation pure et dure mais bien inspiré ! Ainsi j’ai aborde l’histoire en sachant qu’elle serait bien différente et je pense que cela est important. Cela dit et bien... j’ai préféré le livre ! L’histoire est plus dense, un peu plus longuette diront certains pourtant j’ai trouvé que cela bougeait assez rapidement. J’ai adoré les personnages, l’évolution que chacun rencontre... bref une pépite que je recommande vivement.
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Le château de Hurle

Diana Wynne Jones a à son actif plus d’un livre aujourd’hui considérés comme des classiques de la littérature jeunesse outre-manche. Pourtant, pour la plupart des lecteurs français, c’est l’adaptation d’un de ses romans par les studios Ghibli qui l’a fait connaître : l’animé s’appelle Le Château ambulant et le livre a été traduit sous le titre du Château de Hurle. Comme beaucoup, j’ai donc vu le manga (plusieurs fois même…) avant de découvrir qu’il était adapté d’un livre.

Ma lecture a donc été fortement influencée par le manga de Miyasaki mais je ne pense pas que cela explique que je n’ai pas réussi à m’immerger dans ce roman comme j’aurais aimé le faire. J’ai trouvé que le roman faisait beaucoup de clins d’œil à la littérature jeunesse et aux contes du patrimoine, mais que tout cela était un peu gratuit et non au service de l’histoire. Cela donne un livre avec beaucoup de descriptions et peu de place pour l’action ou pour les personnages. Je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir l’impression que Sophie, l’héroïne principale, n’était pas très plausible : une jeune fille si réservée que c’en est maladif et qui, à la suite d’un sort lancé par la méchante sorcière des landes (the Witch of the Waste en version originale), part droit devant elle et sans se retourner. Cette même sorcière est quant à elle beaucoup plus complexe et intéressante dans le dessin animé que dans le livre… Et puis Hurle, Howl dans la langue originale, est assez antipathique. Une « drama queen » comme le dit elle-même l’autrice dans un court entretien annexé à mon édition de ce livre, avec bien peu de profondeur, à la différence du dessin animé qui en fait un être bien plus torturé. Et on se demande bien pourquoi Sophie s’attache à lui, car ce n’est vraiment qu’un gamin capricieux !

La réflexion sur la vieillesse par contre, même si elle n’est pas explicite, me paraît intéressante, et tout aussi subtile dans le livre que dans le manga. Sophie se retrouve, avec toute sa jeunesse, enfermée dans un corps âgé, mais on a presque l’impression que ce sort qui lui est lancé est une bénédiction. Sophie se sent enfin capable, dans ce corps que personne ne regarde vraiment, d’exprimer ses sentiments et surtout ses ressentiments. Cela la libère et, paradoxalement, lui permet de se sentir plus elle-même, de prendre de l’assurance, et donc d’enfin oser être ce qu’elle est et vivre comme elle désire vivre.



Pour résumer, c’est un livre qui parle beaucoup mais où il ne se passe finalement pas grand-chose, ou alors trop vite et trop esquissé. Je ne suis pas certaine de la réaction d’une jeune audience à une telle écriture. Pour ma part, je suis restée sur ma faim. J’ai aimé trouver certaines choses qui n’étaient pas dans le livre, le lien avec un monde plus proche du nôtre par exemple, ou le poème de John Donne qui sert de fil conducteur à une partie de l’intrigue et que je ne connaissais pas du tout. Je suis contente d’avoir lu ce livre et d’avoir ensuite, encore une fois, revu l’adaptation des studios Ghibli. Je préfère le manga, en grande partie pour les dessins et l’ambiance toujours ouatée des paysages de campagne, parce que l’histoire n’est pas forcément ma préférée. La lecture du livre m’a permis de comprendre certains épisodes de l’histoire qui me paraissaient un peu décousus, donc ce fut une lecture instructive, même si pas aussi agréable et satisfaisante que je l’espérais.
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Le château de Hurle

Roman ayant inspiré Hayao Miyazaki pour son film d'animation "Le château ambulant", nous suivons ici les aventures de Sophie, aînée de sa fratrie de 3 sœurs et poursuivie de cette façon par la croyance qui veut qu'aucun premier de la famille ne puisse chercher fortune. Pourtant, c'est un bien étrange destin que lui réserve la providence.

J'ai adoré ce roman, qui est écrit de manière un peu jeunesse mais dont l'histoire vous emporte dans un monde fascinant et riche en imagination. Elle est quand même différente de l'œuvre d'animation mais non moins incroyable. Les pages se tournent inexorablement sans que l'on voit le temps passer. C'est une trilogie, que je pense bien entendu terminer. Je suis très heureuse d'avoir enfin sauter le pas et pu découvrir ce merveilleux livre aux allures de conte.
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Le château de Hurle

...

C'est un livre qui plaira aux grands comme aux petits et que je ne peux que recommander. Pour ceux qui connaissent le film comme moi, il apportera des détails en plus et donnera envie de revoir le film. Pour les autres, il vous fera passer un super moment rempli de magie.
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
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Le château de Hurle

Avant toute chose, je tiens à remercier les édition Ynnis pour l’envoi de ce service presse. L'objet livre de cette édition est magnifique : la couverture est splendide et les illustrations intérieures sont sympathiques. A mise en page est agréable. Encore un très beau travail éditorial pour cette maison d'édition !



Ce roman a inspiré Miyazaki pour « le château ambulant » que je n’ai pas vu. Je n’avais donc pas d’attente spécifique en plongeant dans cet univers. Univers dans lequel j’ai eu du mal à entrer.



La plume de l’auteur rappelle les contes de notre enfance dans les choix narratifs, la structuration du récit et l’imaginaire qui s’y rapporte. Sophie est l’ainée de trois filles. A cause de cela, elle est certaine d’avoir une vie triste et sans intérêt. La visite inopinée d’une sorcière va tout chambouler. Notre héroïne va alors partir pour le château de Hurle : un véritable conte initiatique va alors commencer.



J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à Sophie. Son fatalisme m’a agacée. Je n’ai pas toujours compris ses choix. Pourtant le pitch de départ avait tout pour me plaire : une héroïne qui se retrouve ensorcelée dans un corps âgé, un château qui se déplace… Mais l’histoire est très lente : il ne s’y passe pas grand-chose. Je m’y suis parfois ennuyée.



L’univers est original : le système de sorcellerie et de magie est intéressant. Cela aurait pu être envoutant mais l’auteure n’a pas réussit à m’embarquer dans son univers…



Je ne saurais dire s’il s’agit d’un problème d’écriture ou de traduction mais j’ai trouvé l’écriture brouillonne. Par moment, je ne comprenais pas ce qu’il se passait dans le récit. Le texte offre aussi beaucoup de répétitions qui ont alourdies ma lecture. J’ai dû me forcer pour terminer cette histoire qui avait tout pour me plaire.




Lien : http://bibliokinderine.canal..
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Le château de Hurle

Comment faire cohabiter dans un château ambulant aux propriétés mystérieuses un mage jeune et brillant mais désagréable au possible, un apprenti aussi sympathique qu’empoté, et une jeune fille sous les traits d’une grand-mère ? Surtout s’il faut combattre l’abominable sorcière des Steppes, alors que l’esprit maléfique qui réside dans la cheminée n’y met pas forcément du sien, que le jeune mage tombe éperdument amoureux tous les deux jours ?



Lecture-plaisir de bout en bout aux côtés de cet improbable quatuor, si désassorti mais tellement attachant, trésor de merveilleux et d’humour, un régal
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