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Citations de Denis Lefebvre (41)


Anatole France

Le temps est loin encore où ils ne se feront plus la guerre entre eux et où les travaux qui représentent des batailles seront cachés aux yeux comme immoraux et offrant un spectacle honteux.
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- Mais c'est qui, ce général De Gaulle ?
- De Gaulle ! Vous pensez, chef, ça doit être un pseudonyme ! ...
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André Malraux – Conférence du 5 mars 1948 – Paris – Salle Pleyel

Mais ce n’est pas parce que l’optimisme du XIXè siècle n’existe plus qu’il n’y a plus de pensée humaine ! Depuis quand la volonté s’est-elle fondée sur l’optimisme immédiat ?
S’il en était ainsi, il n’y aurait jamais eu de résistance avant 1944. Selon une vieille et illustre phrase : « il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre… » - vous connaissez la suite.
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1912 – Auguste Charlier, dit Alain (1868 – 1951) - « L’amour de la Paix »

« Ainsi toutes les passions, même criminelles, contre lesquelles s’exercent la justice et la police, sont étrangères à la guerre. Ce sont les justes, les sages et les poètes qui font le mieux la guerre… »
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- Sacré Gus, t'as pas idée de ce que peuvent faire ces sulfateuses, laisse tomber... Faut qu'on cause.
- Lafont ? T'étais pas en cabane ?
- Les temps changent, mec, des opportunités se présentent, un vrai rêve !!
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2013 – Bernard Maris – L’homme dans la guerre : Maurice Genevoix face à Ernst Jünger

Mais, pourquoi la Première Guerre ? Voilà cent ans que les historiens en débattent sans bien convaincre. Ni Genevoix, ni Jünger ne nous aident sur ce point. En revanche, ils nous disent pourquoi la guerre fut si longue, acharnée et cruelle. Acharnée : la chair était en jeu…
… après avoir subi l’horreur absolue, ils crient de douleur, ils gémissent toute une nuit, ils pleurent – les pages de Genevoix sur la souffrance des blessés, à laquelle fait allusion Jünger avec plus de gêne ou de la pudeur, en témoignent – ils meurent, et les vivants se lèvent et tuent.
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- De l'or, oui, mon lapin, du jonc de première bourre !
Alors, ce Courvoisier, il arrive ? ...
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"Quand il évoque des évènements récents et notamment l'intervention française après la nationalisation par Nasser du canal de Suez, Guy Mollet interrompt le général [de Gaulle] : "Mon général, je note avec satisfaction que vous approuvez ce que fut alors la politique de mon gouvernement." Et le général de rétorquer : " Vous avez eu raison, certes, Monsieur le ministre d'Etat, sauf sur un point. Vous avez placé notre corps expéditionnaire sous le commandement britannique. Sachez que les Anglo-Saxons n'ont jamais les mêmes motifs et rarement les mêmes objectifs que nous. Et ils sacrifient toujours leurs alliés"." [p.142-143]
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L'or blanc fond, l'or jaune se fond, et l'ordure se confond.
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Eh ben, mon colon, t as vu tout ce matos!! Si on avait eu ça en France.

D' un autre côté, tu ferais comment pour les traîner dans les Ardennes?
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C'est à l'occasion de ses nombreux voyages en France que Peres convainc ses interlocuteurs français qu'Israël sera sans doute contraint, pour assurer sa survie, de faire une guerre préventive, alors que l'adversaire ne cache pas sa volonté d'anéantir l’État hébreu, que le matériel militaire s'accumule en Egypte et que les conseillers militaires soviétiques sont chaque jour plus nombreux.
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Guy Mollet avait compris(il fallait être aveugle pour prétendre le contraire) que l’Égypte de Nasser attaquerait tôt ou tard Israël. Pourquoi une telle concentration d'armement dans un seul pays, si ce n'est pour l'utiliser un jour, sur fond de fierté nationale, mais aussi d'antisionisme et d'antisémitisme ? Guy Mollet savait que les États démocratiques se manifesteraient, après des palabres sans fin, des meetings de protestation et de soutien... mais quand tout aurait été réglé. Les démocratie en général, et la gauche en particulier, sont coutumiers du fait. Mais c'est souvent trop tard, une fois que le mal a été accompli. Le président du Conseil français a retenu à cet égard, les leçons de la non-intervention en Espagne, à partir de 1936, quand les Républicains du monde entier n'ont pas soutenu dans les faits, un gouvernement républicain attaqué par le fascisme. Sans parler des conséquence pour la Tchécoslovaquie des "Accords" de Munich en 1938.
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Suez a bouleversé la donne initiale, accélérant les travaux préparatoires français... Le déroulement de la crise a en effet convaincu Guy Mollet que la France , mais aussi les démocraties européennes, ne disposent plus désormais a priori du "parapluie" américain. Nouveau "gendarme" du monde, Washington a les moyens de d'imposer son soutien selon ses intérêts du moment.
La constatation du gouvernement français est que le pays doit disposer de son autonomie décisionnelle en matière de défense : il faut donc agir plus vite que prévu. Revenant sur cette période, le général Gallois a témoigné : "C'est (...) le gouvernement de M. Guy Mollet (...) qui engagera le pays dans la voie de l'atome militaire par l'étude des charges explosives expérimentales, du prototype de bombardier stratégique, du passage de l'atomique au thermonucléaire."
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Pour la France au moins l'objectif en 1956 était, tout simplement d'aider Israël, ce qui a été fait sans état d'âme. Plus même, de sauver ce pays, de lui assurer son existence pour l'avenir. Même en lui donnant "la bombe, qui lui offrirait la sécurité par la dissuasion, mais aussi - voire surtout - un moyen de pression sur les États-Unis, leur imposant qu'ils reconnaissent à l’État hébreu le droit à l'existence, ce qu'ils lui refusaient jusque-là, de peur de froisser les pays arabes.
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"La troisième Guerre mondiale se déroulera dans le Moyen-Orient où l'on combattra pour le pétrole. C'est dans les sables de ces déserts que se décidera son issue." Vision prémonitoire, au regard de 1956, dans le combat qui s'engage pour les Etats-Unis, et qui passe par l'élimination de la région des "vieilles puissances".
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Un des buts initiaux était d'abattre Nasser. L'échec est évident, mais il faut constater que celui-ci, sauvé par l'ONU, les Soviétiques et les Américains, a été atteint - au-delà de ses fanfaronnades - dans son prestige de chef arabe, par la défaite militaire humiliante qui lui a été infligée en quelques jours par les Israéliens, surtout, puis par les Franco-Britanniques.
Ses "alliés" et voisins ne l'ont pas aidé, au-delà de pétitions de principes, voire d'une solidarité de vote à l'ONU : la Syrie n'a pas bougé, tout au plus a-t-elle saboté les pipe-lines franco-britanniques traversant son pays ; la Jordanie n'a pas attaqué Israël, pour venir au secours de l'armée égyptienne dans le Sinaï ; l'Irak s'est tenu tranquille.
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Guy Mollet écrit ensuite : "En ce qui me concerne, je continuerai à rester silencieux sur cette période. Je ne crois pas de l'intérêt d'Israël ni de l'intérêt général que tout soit maintenant dit sur cette période ; mais c'est là une opinion personnelle. Vous pouvez, certes en juger différemment."
Sa marge de manœuvre était a priori plus mince vis-à-vis d'un non-Français, mais on constate son poids et son influence. Il est, pour Suez, de ceux qu'on écoute, dont on suit les conseils et les avis. Israël lui doit tant, il est vrai, et son nom est respecté par tous.
Il avait pu en prendre conscience en mai 1959, à l'occasion de son premier voyage dans ce pays. "Hôte d'honneur" pour les cérémonies du 11e anniversaire de la naissance de l’État hébreu, accueilli dès la descente de son avion par la quasi-totalité du gouvernement israélien, Ben Gourion en tête.
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Longtemps, les Israéliens se sont tus sur Suez, non sur les combats, mais sur les dessous de l'affaire : l'aide apportée par la France, la rencontre de Sèvres.
Si, par exemple, Moshe Dayan publie en 1965, chez Fayard son Journal de la campagne du Sinaï, un témoignage passionnant, il se limite aux combats, ne souffle aucun mot de Sèvres, et pas davantage de la présence d'avions et de pilotes français dès avant le lancement de l'offensive israélienne sur le Sinaï.
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Il ne fallait rien dire, rien écrire et préserver l'essentiel : ne rien divulguer sur l'accord secret de totale coopération passé à Sèvres, protéger Anthony Eden, en entière solidarité avec lui, les Français, Britanniques et Israéliens acceptent la règle du jeu.
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Pas davantage qu'Eden, Guy Mollet n'a jamais renié ce qu'il a fait en 1956, regrettant même de ne pas avoir pu aller jusqu'au bout, assumant toutes ses responsabilités. Il a payé cette fidélité, à tel point qu'en octobre 1975, Le Canard Enchaîné - qui ne l'a, il est vrai, jamais aimé, mais Guy Mollet le lui rendait bien - publie à son décès un dessin d'une grande cruauté... on y voit un cercueil flottant sur le canal de Suez, avec ces quelques mots, bien dans le style de cet hebdomadaire : "Bon voyage, M. Guy Mollet."
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