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Le sentiment d’être abandonné par la mère-patrie, bien avant la signature du traité de Paris de 1763, est perceptible parmi les colons canadiens, selon les observateurs britanniques.

L’intérêt de garder le Canada pour les Anglais se vérifie dans le fait qu’ils n’ont pas eu à « conquérir » les colons français. La population se sentait abandonnée par son armée et par son roi depuis 1758. Murray, Gage et Burton, constatent d’ailleurs que la population n’a pas déserté le Canada, « à l’exception de ceux qui exerçaient des charges civiles et militaires. »

Gage note à ce sujet qu’il ne croit pas en des mouvements de migration après la signature du traité, car les habitants « resteront sous la domination anglaise », ajoutant : « je n’en connais pas qui se prépare à quitter ce gouvernement ou qui en ait manifesté l’intention ».

Murray encourage le roi à appliquer les principes de colonisation déjà mis en place dans ses autres colonies en Amérique du Nord, qu’il décrit comme une « tutelle » et non un contrôle autocratique expliquant : « la tutelle de sa Majesté ne manquera pas de gagner l’affection des Canadiens comme celle de ses autres sujets. ».
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Murray, Burton et Gage insistent sur l’absence de stratégie dans le positionnement des contreforts des trois villes. Québec n’était protégé que du côté du fleuve, par une forteresse bâtie au XVIIe siècle. La ville était facilement attaquable de l’autre rive par des canons, mais
également prenable par les terres comme ce fut le cas en 1759 lorsque l’armée du général Wolfe encercla la ville par l’intérieur des terres. Quant à Montréal qui ne fut jamais au cœur des préoccupations des militaires français basés en Nouvelle-France, dans la mesure où ils étaient persuadés que toute attaque viendrait de l’embouchure du fleuve, la ville n’était entourée que d’un simple mur sans aucune protection supplémentaire. L’installation de villages hurons près de Montréal, devait garantir une protection de celle-ci en cas d’attaque venant du sud. La ville de Trois-Rivières quant à elle, n’était même pas entourée d’une palissade en bois, comme le constate le général Burton.
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