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Critiques de David Foenkinos (5376)
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Je vais mieux

Lors d’un repas entre amis, un architecte, le narrateur, éprouve soudainement une grande douleur dans le bas du dos. Pourtant, sa vie est plutôt sans histoire : il a un bon travail, une femme qu’il aime et qui l’aime, deux grands enfants qui ont pris leur envol, un couple d’amis chers. Il va mener des investigations médicales pour connaître l’origine de son mal et tout tenter pour le soulager – mais peut-être, contre toute apparence, son mal est-il d’origine psychologique ? Il va passer sa vie en revue pour le déterminer, ce qui ne sera pas sans conséquence sur cette vie-même. ● J’ai apprécié ce roman sans prétention et facile à lire, malgré quelques baisses de rythme, notamment dans le dernier tiers. Certes, c’est bobo, cela se passe dans des classes sociales à l’abri du besoin, mais on compatit aux malheurs relatifs du « héros » tout en souriant à tout ce qui lui arrive. ● Malheureusement, il y a toujours des choses qui me déplaisent chez Foenkinos, comme son tic hyper agaçant d’écrire « – … » pour indiquer que le personnage ne parle pas ou ne répond pas. Le grand critique Angelo Rinaldi, maintenant de l’Académie Française, disait que c’était infailliblement le signe d’un écrivain faible. Or Foenkinos ne cesse d’utiliser ces signes. On a même des enchaînements, comble du ridicule, comme : « – … / – … ». Pour couronner le tout, Foenkinos écrit : « Tant de fois, trois petits points sortaient de ma bouche »… La boucle est bouclée. ● Il faudrait aussi qu’il apprenne que le verbe « convenir » se construit avec l’auxiliaire « être » et non « avoir », comme « venir ». ● Autre habitude qui me fait aussi tiquer lors de ma lecture : il mélange passé simple et passé composé, ce qu’on apprend aux élèves de Sixième à ne pas faire… ● Et il pense que Musil est un écrivain allemand… ● N’y a-t-il plus de correcteur chez Gallimard ? ● Malgré cela, il a le sens de la formule : « Je m’étais si souvent senti âgé que j’attendais la vieillesse comme un état où mon esprit serait enfin en adéquation avec mon corps. » « On devrait vivre sa vie à l’envers pour ne pas la rater. » « C’est très difficile de constater le manque de bonheur quand on n’est pas dans le malheur. » « Elle était trop jeune pour être vieille, mais déjà trop vieille pour être jeune. » « Il n’est pas rare d’aimer son pays ailleurs que dans son pays. »
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Vers la beauté

Antoine Duris, le personnage principal, est professeur d'histoire de l'art aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien au musée d'Orsay. Personne ne sait quel traumatisme il a vécu, nul ne connaît les raisons de ce choix de reconversion. Comment expliquer un tel changement qui peut représenter une certaine régression pour Antoine, ce professeur d'histoire de l'art, et dont le fait d'être assis sur une chaise, le dos au mur dans un musée, le console ? C'est un mystère que l'auteur va nous dévoiler au fil de notre lecture.



Le roman, habilement construit, comporte quatre parties où l'auteur ménage un suspens qui aiguise d'autant la curiosité que la cause du traumatisme du personnage principal n'est révélée que très progressivement.



La première partie nous ouvre les portes du monde d'Antoine Duris, et nous projette ensuite dans un monde tragique où la beauté et l'innocence vont côtoyer la duplicité.



L'auteur propose une atmosphère proche du polar dans ce roman au style fluide et agréable, et qui peut se lire d'une traite. Il progresse dans le récit pour décrire des scènes parfois dramatiques où la psychologie des personnages est crédible, restituée avec une grande précision et nous éclaire parfois sur le monde de l'art. L'idée est que la création peut être une sorte de refuge et que le beau peut consoler et aider à se reconstruire ; l'art comme thérapie, apaisement, évasion, refuge, mais il n'a hélas pas pouvoir de guérison, en tout cas dans ce roman. Un traumatisme peut devenir une bombe à retardement et parfois rien ne peut exorciser un mal-être absolu.
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La Vie heureuse

Eric Kherson, cadre dans la société Decathlon , sent poindre un détachement vis-à-vis de son travail.

Il n'a plus aucun avis sur rien.

Divorcé, il se laisse ravir des jours de garde de son fils pour la Noël notamment.

Au début, il m'a fait penser à Meursault dans Camus car je venais de regarder le documentaire sur la vie de l'écrivain.

J'ai donc tout naturellement pensé à cette imperméabilité du personnage de "L'étranger".

Eric accepte une proposition de travail de la part d'une vague connaissance de lycée devenue directrice du cabinet au ministère du commerce extérieur. Il pense que son dynamisme reviendra.

Ils se rendent en Corée pour rencontrer les dirigeants de Samsung et la situation se complique.

Eric n'est pas Meursault, c'est un homme épuisé par le travail, victime de sa propre dépendance au travail.

Ce fameux burn-out qui grille plus d'une personne dans notre société. Et c'est bien vrai qu'il faut beaucoup donner de soi-même dans une vie professionnelle.

C'est en Corée que va s'opérer un grand changement, ce pays au grand taux de suicide.

Il découvre la société "Happy life" qui propose une curieuse thérapie. Ils organisent l'enterrement fictif de la personne en situation de mal-être. C'est au seuil de leur propre mort qu'ils sont censés revoir leurs valeurs.

À partir de ce moment, le roman s'accélère et heureusement car la première partie comporte trop de longueurs qui s'étalent quand même sur 85 pages avec ça et là des réflexions très intéressantes, heureusement.

La vie d'Eric prend une toute autre tournure. Tout cela exprimé avec le talent d'écrivain de David Foenkinos et l'idée originale qu'il a exploitée.
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La délicatesse

Nathalie vit une histoire d'amour idyllique avec François.



Depuis leur rencontre, leur vie n'est faite que de bonheur... jusqu'à ce que François disparaisse soudainement dans un accident.



Pendant les années qui suivent, la vie de Nathalie sera comme une errance, à son travail ou dans sa vie sentimentale... jusqu'à ce baiser, donné à Markus sans raison, sans même s'en apercevoir.



Et le pauvre Markus n'en revient pas... lui le collègue de bureau transparent jusque là.



Ce baiser et son attirance pour cette femme lui permettront-il de remettre Nathalie sur le chemin de l'amour ?



A mon avis :

Il y a deux options possibles pour évoquer ce roman de David Foenkinos : vous avez vu le film du même nom, ou pas...



Dans le premier cas, vous retrouverez dans ce roman toutes les scènes du film, quasiment mot pour mot (même si celui-ci est bien tiré du roman et non l'inverse). Il vous fera vous souvenir de séquences que vous auriez oubliées et vous replongera dans l'atmosphère tellement douce du jeu des acteurs principaux, Audrey Tautou et François Damiens.



Dans le second, pour ceux qui n'auraient pas vu le film, il se dégage de ce roman ce qui en fait le titre... de la délicatesse.

Une écriture fine, des personnages profonds, qui vont créer grâce à leurs sentiments réciproques, comme une bulle de tendresse autour d'eux, au delà des conventions.

Et ça fait un bien fou.



Après la lecture de ce roman, je vous suggère quand même de visionner le film, même si celui-ci ne permet pas de ressentir aussi fort la psychologie des personnages, il retranscrit néanmoins très bien cette belle histoire.



Petit bémol, j'ai trouvé un peu incongru ces remarques, recettes ou pensées que l'on trouve à la fin des chapitres et qui n'apportent pas grand chose au récit, voire font plutôt sortir le lecteur de l'humeur du texte.



Mais si l'on reste dans cette ambiance, c'est un roman qui s'avale en quelques heures, et qui, sans pathos autour de la mort de François (même si ce personnage reste en trame de fond durant tout le roman), est une belle histoire d'amour, pleine de délicatesse.





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Charlotte

Charlotte Salomon. Artiste juive allemande née sous le signe de la mort ascendant suicide, au coeur d'un troisième Reich grandissant. Un destin hors normes, tragique.

David Foenkinos. Auteur contemporain populaire aussi adulé que contesté. Dont je ne connais pas suffisamment l'écriture pour me prononcer, mais... Y'a toujours un "mais" au bout de ce genre de phrase.

 

La vie et l'oeuvre de Charlotte Salomon méritait sans conteste d'être remise au goût du jour. Mettre dans la lumière cette artiste à la destinée aussi tourmentée que funeste est remarquable de bon sens. le portrait dressé par Foenkinos est par ailleurs fascinant. le choix d'une écriture rompue, une prose aux allures de poésie, participe grandement à l'émergence d'une affection débordante et d'un respect non feint pour Charlotte, la jeune femme comme l'artiste (savoure les compliments David, ça peut ne pas durer). La naissance de la conscience artistique de Charlotte se dessine sous cette écriture simple, épurée.

Récit aussi court et minimaliste que fut cette vie. Vie sombre et lumineuse à la fois.



Mais... Tiens, revoilà mon "mais". Faut que tu m'expliques un truc David. Pourquoi as-tu donc eprouvé ce besoin de t'immiscer dans cette vie? Car ça sentait bon les cinq étoiles, jusqu'à ce que tu interviennes avec tes gros sabots, comme ça, sans prévenir, au détour d'un émoi naissant. Je m'interroge donc : que souhaites-tu honorer finalement? La mémoire de Charlotte Salomon ou... ton travail? Si tu craignais que l'on doutât du sérieux de tes recherches, rassure toi, tu t'es bien documenté et cela se perçoit. Si tu doutais que l'on ne ressentît ton trouble et ta sensibilité, rassure toi, nous supposons sans besoin de nous le crier que la vie bouleversante de Charlotte n'a pas pu laissé le coeur sec à l'auteur qui lui consacre un ouvrage .

Allez, pour tout de dire, je ne suis pas juste avec toi. En réalité, j'avais déjà été exaspérée par ces intrusions intempestives dans le HHhH de Binet mais je passai outre, passionnée que j'étais par le récit. Mais pas de bol, tu arrives après Lolo Binet dans mes lectures, et bim, même sentiment : ces irruptions pourrissent le récit, lui nuisent plus qu'elles ne l'enrichissent. Donc pas juste peut-être, mais c'est toi qui prends. Car comprends-tu, à revenir sur ta petite personne aussi captivante soit-elle, tu as gaché ma rencontre avec Charlotte en lui faisant de l'ombre sitôt que tu l'en sortais. Une postface eût été plus judicieuse si je puis me permettre un ultime avis.



Sans rancune toutefois, tu remarqueras que je t'accorde un joli 4/5 (pas de jaloux : Binet a eu la même note, et j'veux pas de problème les gars). Et je ne regrette qu'une chose : ne pas avoir lu la réédition, version illustrée par les oeuvres de Charlotte Salomon. Très belle initiative du reste : tu vois que tu peux t'effacer quand tu veux David.
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La famille Martin

La chronique d'une famille ordinaire que le hasard à mis sur le chemin du narrateur, écrivain en quête de sujet. L'histoire se déroule au fur et à mesure de la découverte des personnages qui livrent de leur intimité où utilisent sa présence à dessein. Leur quotidien pourrait être le notre, celui de l'auteur le mien...La famille Martin se laisse lire avec plaisir, la plume de David Foenkinos m'est toujours agréable. Un bon moment de lecture...
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Deux soeurs

J'ai commencé ce matin, fini ce soir la triste histoire de ces deux sœurs. Le mot triste n'est pas utilisé pour parler de la destinée de ces femmes mais pour évoquer la pauvreté linguistique, imaginative, créative du sieur Foenkinos. Plusieurs de ses romans m'ont emballée; enthousiaste je lui créais un parterre d'éloges, un tapis rouge dithyrambique, un amoncellement de mots gratifiants. Deux sœurs eut été ma première rencontre avec l'auteur aurait peut-être subi le même ton élogieux. Mais la déception est vive. Les apartés, notes en bas de page, ont été vus et revus, elles confèrent à du convenu, du réchauffé. L'histoire de jalousie mesquine entre ces deux sœurs tutoie le bas étage. Tout est annoncé dès les premières pages et malgré ça l'auteur continue de nous ennuyer avec des faits relatés par mille autres avant lui. C'est pauvre, c'est triste, un désert sans espoir d'oasis. Sa volonté de mettre deux polonais dans chacun de ses romans frise le ridicule. Aucun personnage, tous plus superficiels les uns que les autres, ne vient saupoudrer de fantaisie, d'humour, de profondeur, ce gâchis linguistique.



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Le mystère Henri Pick

« Ils entrèrent dans le salon. Il y avait une horloge qui gênait le silence en rappelant incessamment sa présence. »



Il y avait des clichés qui gênaient la lecture en rappelant incessamment leur présence. Je pourrais dire ça comme ça. Même si l’idée d’une bibliothèque des livres de refusés, qui ne vient pas de l’auteur en fait, m’a séduite, j’ai trouvé dans l’ensemble ce roman trop facile, sans réelle profondeur. Une veuve bretonne taciturne, un bibliothécaire solitaire, une secrétaire de mairie aigrie, un pizzaïolo dont on a du mal à imaginer qu’il puisse écrire la moindre phrase, des femmes délaissées, blessées, parfois frivoles comme la lingerie, tombant comme des mouches dans la moindre goutte de miel. Dans l’ensemble trop de personnages creux qui éparpillent la bonne idée de départ. À l’arrivée une surprise qui m’a plutôt dérangée là aussi. En résumé un roman distrayant, facile à lire, sans la touche étincelle.



Le mystère Henri Pick ouvre une porte sur le monde de l’écriture et celui de l’édition. Un univers hélas bien souvent trop commercial, où la forme prime sur le fond. Dans la bibliothèque des refusés végètent des trésors écrits par des auteurs qui resteront dans l’ombre, faute d’avoir été lus, ou tout simplement faute de ne pas correspondre à l’attente du moment.

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La Tête de l'emploi

La tete de l'emploi est une pseudo comédie sociale.

Bernard, bon quinquagénaire est un type qui à la poisse. Il perd sa femme et son boulot de banquier en meme temps. Ce qui le conduit a retourner vivre chez ses parents.

Bon ! j'ai dit qu'il était poissard plus haut, mais sincèrement il ne l'est pas, il est tout simplement con.

Déjà pour son boulot, il se fait virer comme un malpropre pour une broutille et il n'y a aucune réaction de sa part. On est en France, bon sang !! Des lois et les prud'hommes existent !! D'autant plus qu'il est conseillé clientèle dans une banque renommée.... donc il doit avoir un minimum de connaissances il me semble.



Et pour sa femme, qui lui demande un break, lui, il dit oui sans poser de questions. Tout ça pour se rendre compte quelques pages plus tard qu'il a des cornes à ne plus savoir passer aux portes.

Une femme, qui exerce le métier de psy....mais qui n'a rien appris de la vie a son bonhomme.



On n'a meme pas envie de donner des conseils à Bernard, tellement il est passif. mais je lui dirais, quand meme bien d'aller lire la critique de Hugo sur un bouquin de Freud !!



Foenkinos écrit des livres qui se lisent vite, et fort heureusement parce que je crois que vous avez du le comprendre : je n'ai pas du tout aimé ce livre
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Charlotte

Tout a été dit sur Charlotte de David Foenkinos et ajouter ma pierre à l'édifice me semble, quelque part, presque inutile. Mais bon, sans avoir lu les nombreuses critiques qui ont accompagné ce roman, je vais glisser mon humble avis comme on glisse ces petits papiers entre les pierres du mur des lamentations à Jérusalem.

Bien sur, le style est déroutant, tout au moins au début. Mais on s'y fait très vite et il devient même évident, au fil des lignes, que les phrases courtes, le rythme rapide servent un texte d'une grande qualité entraînant le lecteur dans une spirale oppressante.

Le malaise d'une famille rongée par la malédiction, la situation politique de l'Allemagne des années 30 pourrait ressembler à bon nombre d'histoires traitant du sort des Juifs à cette sombre époque. Mais en s'attachant aux pas de Charlotte Salomon et de son étrange destin, on suit un parcours dramatique à la frontière de la folie créatrice, de l'urgence et pour terminer du chaos.

Un livre presque lu d'une traite tant on s'attache à l'histoire de cette artiste au destin cruel et ce tourbillon frénétique qu'a été sa courte existence.
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Numéro deux

Une imagination au service d’une histoire peu banale : qu’est-ce qui a bien pu arriver au garçon qui n’a pas obtenu, de très peu, le rôle d’Harry Potter ? Comment survivre à ce rêve qui se brise violemment en quelques secondes ? Numéro deux est une fiction qui s’ancre dans la réalité, un livre que je vous recommande vivement.



Martin Hill, dix ans, vit à Londres quand deux déflagrations changent sa vie. Ses parents divorcent, sa mère part à Paris. David Heyman, producteur, repère le petit garçon brun à lunettes rondes, et lui fait tourner des essais pour le film Harry Potter. Bien que Martin ait un talent indéniable, c’est finalement Daniel Radcliffe qui obtient le rôle (je ne vous apprends rien, j’espère ?).



Ce livre tombe au bon moment, à l’heure des réseaux sociaux, nous passons notre temps à visionner des vies de rêve qui se déroulent dans des endroits merveilleux à l’autre bout de la planète. Pendant ce temps, nous mettons notre réveil pour partir à l’heure au travail. Suivant notre caractère, nous le supportons plus ou moins bien. Et encore, nous n’avons jamais vécu ce qu’a vécu Martin, échouer à rien du tout à incarner le plus célèbre sorcier du monde.



Numéro deux est facile à lire, replonger dans la folie Harry Potter et découvrir l’univers du casting, même romancé est un plaisir. Je craignais que la deuxième partie soit plus ennuyeuse, il n’en est rien tellement on se demande si Martin va s’en sortir, et si oui, comment, tant le jeune sorcier est omniprésent et ne cesse de lui rappeler son échec. C’est d’ailleurs cette omniprésence qui rend les réactions de Martin crédibles.



Pour finir, je ne vous parlerai du dénouement que pour souligner le talent imaginatif de David Foenkinos.
Lien : https://dequoilire.com/numer..
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Charlotte

Quel bel hommage est rendu à Charlotte Salomon, peintre ! David Foenkinos, d'une plume délicate et simple, associée à de courtes phrases, nous transporte tout au long du livre dans la vie trop brève de l'artiste. Il sait nous rendre admiratifs de la femme et de son oeuvre plutôt méconnues.
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Je vais mieux

Pouët pouët tagada pouët pouët...

Il va mieux tant mieux pour lui. C'était pas la peine d'en faire un fromage. Le scénario était prévisible et c'est pas d'sa faute s'il en a plein le dos : il fait un boulot de con et il a une vie de m... Ben oui ses collègues sont pourris et sa femme est chiante. Fallait juste qu'il change de boulot et de femme !

J'espère pour lui qu'il a changé aussi de lunettes...
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Le mystère Henri Pick

Le bibliothécaire de Crozon a créé un rayon dédié aux romans qui n'ont jamais été publiés. Une jeune éditrice et son mari, un écrivain méconnu, y découvrent une pépite : "Les dernières heures d'une histoire d'amour" d'un certain Henri Pick. Ce dernier, ancien propriétaire de la pizzeria locale et décédé depuis deux ans, n'était pas connu de ses proches pour ses talents rédactionnels. La surprise est donc totale. Publié par Grasset, l'employeur de la jeune éditrice, le roman devient un best-seller vendu à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires. Ce succès aura des conséquences indirects sur la vie de nombre de proches de l'auteur. Certains ont bien des doutes : Henri Pick est un écrivain improbable, mais alors qui serait le véritable l'auteur de ce roman ? Cette question tiendra le lecteur en haleine jusqu'aux dernières pages.



Il y a dans ce roman de David Foenkinos une forme d'humour : beaucoup des personnages sont caricaturaux (ou caricaturés ?). Mais cette humour n'occulte pas une vraie réflexion sur les relations humaines, qu'un événement violent vient bouleverser, et le monde de l'édition : amour, peur, colère et cupidité y sont causes de nombreuses actions, bonnes ou mauvaises.



L'écriture est extrêmement agréable : fluide, variée, relativement simple. Elle sert bien le sujet, pour une lecture plutôt facile, sans jamais tomber dans la facilité.



J'ai beaucoup aimé.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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La délicatesse

C'est en toute confiance que je me suis laissée happer par le roman la Délicatesse de David Foenkinos. Histoire qui a connu une adaptation au cinéma par son auteur dont le rôle principal est tenu par Audrey Tautou.



J'ai passé un bon moment de lecture. Un livre dont l'intrigue amoureuse se tient et embarque le lecteur jusqu'au bout tout en simplicité.



Une construction des personnages qui s'échafaude tout naturellement, les événements se succèdent sans trop de suspens.



C'est l'histoire de François et Nathalie qui s'aiment et leur mariage semble être l'avenir d'une belle promesse.



Tout va basculer quand François décède brutalement.



Dans la société où elle occupe des responsabilités, Nathalie est appréciée pour son professionnalisme, son efficacité. Son retour se fait tout en délicatesse, appréciée de ses pairs, sa réintégration se déroule bien. Nathalie se plonge dans le travail à corps perdu.



Elle est avant tout professionnelle mais sa beauté ne laisse pas indifférent, son brutal célibat suscite envies et jalousies. Scénario habituel de la vie de l'entreprise, qui est souvent le théâtre de harcèlement, de petits mensonges et de grosses trahisons.



Puis rentre en scène Markus, personnalité complexe et solaire…



Et les ragots vont bon train «la rumeur s'était propagée dans toute l'entreprise »….et tant que la rumeur perdure on a tendance à y croire, car elle détient souvent une part de vérité.



Que va -t-il se passer pour Markus et Nathalie ?

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Charlotte

J’avais entendu une interview de David Foenkinos à la radio, dans laquelle il expliquait sa quête de Charlotte qui l’avait conduit à écrire cette biographie à partir d’une documentation quasi inexistante.

La passion qui semblait l’habiter encore m’avait frappé. Il ne vendait pas son bouquin ; il parlait de quelque chose qui l’avait vraiment obsédé, comme une sorte « d’œuvre de sa vie », de mission incontournable.

Bien sûr ce titre a suivi le chemin habituel : Pense-bête, Pile à lire, et nous-y voilà ! Je l’ai lu.

Il s’agit bien de la biographie d’une femme au destin exceptionnel et tragique.

Charlotte Salomon est issue d’une famille juive aisée établie en Allemagne. La montée de l’antisémitisme va bouleverser les destins de ses différents membres, d’autant plus que la famille de sa mère est impactée depuis toujours par de nombreux suicides. Quelques références à Munch par exemple permettent de se faire une idée de l’état d’esprit des protagonistes.

En tout cas, l’auteur a réussi un exploit. Grâce à l’emploi de phrases courtes et en allant à la ligne au bout de chaque phrase, il impose un rythme de lecture qui peut être assez lent comme plus soutenu et conduit le lecteur à ne pas poser son livre avant la fin.

Faut-il écrire des vers pour écrire un poème ?

Nous savions bien que non... Mais s’il pouvait y avoir encore un doute, ce livre en fait la preuve.

Un livre magnifique ! Que dire de plus ? Lisez-le vite !

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Vers la beauté

V comme Vie

E comme Enfer

R comme Retour incessant des démons

S comme Seule avec sa culpabilité



L comme Limiter les dégâts

A comme Amour libérateur



B comme Beauté de l'art

E comme Encenser la réalité

A comme Avide de retrouver le goût de vivre

U comme Usurper la sensibilité de l'autre

T comme Traumatisme

E comme Etouffer la cruauté pour en extraire la beauté



Foenkinos retrace le parcours de Camille, jeune étudiante des Beaux Arts.

Ses toiles révèlent sa sensibilité à fleur de peau.

Mais l'horreur tisse sa propre toile jusqu'à paralyser sa quête... Vers la Beauté.



Cette histoire manie avec brio le suspens et la psychologie des personnages !



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Le mystère Henri Pick

Je n’aimais pas trop Foenkinos : j’ai lu La délicatesse il y a quelques années et trouvé ça plutôt plat et désincarné, alors que le film qui en est tiré m’a tiré (à moi) des larmes...



Mais des amis de mon club de lecture m’ont convaincue de donner sa chance à Henri Pick, le pizzaiolo-écrivain de Crozon, arguant d’une intrigue originale dans le monde littéraire. Et je me suis régalée !



Parce que l’intrigue est effectivement originale, et surtout savoureuse : lors de vacances en Bretagne, une éditrice parisienne branchée mais sympathique déniche une pépite littéraire au fin fond de la « bibliothèque des livres refusés ». Ce livre est signé Henri Pick, un pizzaiolo sans histoire que personne n’a jamais vu écrire et qui vient de mourir. Il va bouleverser la vie de tous ceux qui l’approchent... et nous voilà partis dans une fantaisie littéraire sans prétention mais très plaisante !



Si l’intrigue est loufoque et charmante, les personnages sont justes et attachants. Tous, de l’éditrice à son amoureux qui a parfois besoin d’une bonne dispute, en passant par la veuve d’Henri Pick, la bibliothécaire rondelette, le journaliste mélancolique, la larguée pathétique ou la femme fatale d’autrefois. Je ne leur rends d’ailleurs pas justice avec ces quelques mots, car ils sont justement bien plus que des archétypes, des êtres humains faits de nuances et de paradoxes.



Bref, ce n’est pas de la grande littérature, mais c’est un roman bien agréable, à mi-chemin du polar littéraire et de la fable philosophique. Bien plus délicat (à mes yeux) que La délicatesse. Me voilà donc un peu réconciliée avec Foenkinos, grâce au miracle Henri Pick ;-)
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La délicatesse

"Si je pouvais tout changer , si je pouvais braver la mort, j'irais te chercher, plus jamais je ne te quitterai ". Émilie Simon, BO du film La délicatesse.



Ce livre est un conte de fée, raconté aux adultes... Comment une rencontre sublimée de 2 beaux jeunes gens, qui s'aiment et se marient, se termine sur la perte de l'être aimé... " Nathalie...envisageait l'avenir comme une promesse". L'éclat du Bonheur perdu laisse Nathalie dans la pénombre....



Mais, il faut travailler et se perdre dans le boulot et les dossiers. Nathalie enferme ses souvenirs et l'absence de François, dans le silence...Le regard figé et la souffrance chevillée au corps, elle..." A quoi bon lutter pour paraître? A quoi bon mettre toutes ses forces, à se montrer sociable et agréable ?" Et puis, le roman dépasse vos craintes de mélo, et vos attentes...



Nathalie embrasse Markus, sans comprendre pourquoi .. Il n'est pas beau, gauche et ...suédois. "Il la regardait avec émerveillement, Nathalie représentait cette sorte de féminité inaccessible... " C'est une rencontre étonnante de légèreté et de...délicatesse.
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Charlotte

David Foenkinos raconte sa fascination pour Charlotte Salomon, cette artiste peintre expressionniste juive allemande, à la sensibilité écorchée, au destin marqué par la tragédie, fauchée à vingt-six ans par la terrible machine nazie.

Si ce livre est d’abord le portrait bouleversant de Charlotte, depuis son enfance jusqu’à sa disparition dans les camps de la mort en 1943, il est aussi l’expression touchante de l’émotion de l’auteur pour cette artiste.

Une émotion telle qu’il nous raconte avoir mis des années avant de trouver la forme pour écrire ce livre, une forme toute singulière puisqu’elle s’apparente davantage à de la poésie, faite de phrases courtes, de silences et de retours à la ligne, pour laisser respirer son texte, comme un hommage solennel.

Un roman émouvant, tendre, magnifiquement écrit.

Une belle et bouleversante lecture.

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