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Critiques de David Foenkinos (5376)
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La Vie heureuse

Un roman de David Foenkinos aux frontières de la mort mais plein de vie.
Lien : https://www.lesoir.be/577087..
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La Vie heureuse

Eric Kherson, cadre dans la société Decathlon , sent poindre un détachement vis-à-vis de son travail.

Il n'a plus aucun avis sur rien.

Divorcé, il se laisse ravir des jours de garde de son fils pour la Noël notamment.

Au début, il m'a fait penser à Meursault dans Camus car je venais de regarder le documentaire sur la vie de l'écrivain.

J'ai donc tout naturellement pensé à cette imperméabilité du personnage de "L'étranger".

Eric accepte une proposition de travail de la part d'une vague connaissance de lycée devenue directrice du cabinet au ministère du commerce extérieur. Il pense que son dynamisme reviendra.

Ils se rendent en Corée pour rencontrer les dirigeants de Samsung et la situation se complique.

Eric n'est pas Meursault, c'est un homme épuisé par le travail, victime de sa propre dépendance au travail.

Ce fameux burn-out qui grille plus d'une personne dans notre société. Et c'est bien vrai qu'il faut beaucoup donner de soi-même dans une vie professionnelle.

C'est en Corée que va s'opérer un grand changement, ce pays au grand taux de suicide.

Il découvre la société "Happy life" qui propose une curieuse thérapie. Ils organisent l'enterrement fictif de la personne en situation de mal-être. C'est au seuil de leur propre mort qu'ils sont censés revoir leurs valeurs.

À partir de ce moment, le roman s'accélère et heureusement car la première partie comporte trop de longueurs qui s'étalent quand même sur 85 pages avec ça et là des réflexions très intéressantes, heureusement.

La vie d'Eric prend une toute autre tournure. Tout cela exprimé avec le talent d'écrivain de David Foenkinos et l'idée originale qu'il a exploitée.
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Numéro deux



Numéro deux est ma rencontre avec l'écriture de D. Foenkinos, dont je connais un peu l'univers avec les adaptations cinématographiques. Et, pour être honnête, je n'ai pas eu un coup de foudre pour cette plume.

Tout commençait bien: un thème intéressant et 100 premières pages engageantes. Puis j'ai commencé à doucement décrocher une fois l'histoire se concentrant sur le personnage principal, le numéro 2 donc. Impossible de m'attacher à ce personnage antipathique, de croire en sa peine et en les conséquences de son échec tant cela m'a paru peu réaliste. Cette fantaisie atteint son apogée lors de la scène finale, moment où je me suis dit qu'il était vraiment temps que ça se termine. Trop c'est trop 🙄
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La délicatesse

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Numéro deux

J'ai adoré le concept de raconter l'histoire du "numéro 2" trop laissé dans l'ombre.

L'histoire est bien menée, bien écrite, on a facilement beaucoup d'empathie pour ce petit garçon dont le rêve a été brisé en un coup de fil. Et, comment se relever de cette sensation d'échec alors que la faute en revient à "ce petit quelque chose en plus" que personne n'arrive jamais à définir et à décrire.

Belle découverte
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Les Souvenirs

J’adore cet auteur mais ce roman m’a laissé sur mon appétit. Tout le long je me demandais où il voulait en venir.

J’ai beaucoup aimé Le mystère Henri Pick et Charlotte, entre autres, mais pas celui-ci. Je vais quand même continuer à lire d’autres romans de cet écrivain.
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Vers la beauté

C'est mon tout premier Foenkinos, et indépendamment de l'histoire, j'ai tout de suite été conquise par sa plume très poétique ! Je pense d’ailleurs que c’est ce qui a fait toute la différence, car j’avoue avoir mis un peu de temps à me plonger dans l’histoire, mais une fois passés les débuts, j’ai été happée et je n'ai plus pu lâcher le livre jusqu’à la fin.



Antoine Duris, professeur aux Beaux-Arts de Lyon, quitte tout du jour au lendemain pour se retrouver à Paris en tant que gardien au musée du Quai d’Orsay. Pour quelle raison ? Nous ne savons pas.

Au départ , j'ai pensé qu'il allait s'agir d'une histoire plutôt romantique entre Antoine et Mathilde, DRH du Quai d’Orsay, mais que nenni !



L’histoire navigue entre Antoine et Camille, une étudiante des Beaux-Arts, deux personnages très complexes et abîmés par la vie, chacun pour des raisons différentes. Tous deux luttent contre les ténèbres en se réfugiant dans la beauté de l’art.



La beauté peut être salvatrice pour certains et malheureusement insuffisante pour d’autres.



Vers la Beauté est un roman poignant.

L’histoire de Camille m’a particulièrement touchée. Les événements de la vie peuvent nous faire basculer dans l’abîme, en revenir devient alors un combat perpétuel.
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La délicatesse

"La délicatesse" est mon quatrième Foenkinos à la suite. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que dans les trois précédents, le mal être des personnages, la froideur du récit, la difficulté d'expression -voire l'absence- des sentiments, les pointes d'humour en forme de jeux de mots un brin convenues.



Mais avec la délicatesse en sus, cela fait toute la différence. Dès lors, l'empathie apparaît à l'égard de certains personnages, et je me suis (sur)pris à éprouver une certaine affection pour Nathalie et Markus, émotion totalement absente lors de mes précédentes lectures.



Bien sûr, les dernières pages succombent à la mièvrerie, mais la mièvrerie n'est-elle pas la conséquence incontournable de trop de délicatesse ?
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La Vie heureuse

Le début fut long et peu attrayant pour moi.

J'ai eu de mal à rentrer dans l'histoire, prenant même parfois le personnage d'Eric pour un illuminé. Et finalement au fur et à mesure du récit, l'auteur a su me faire comprendre, à des moments même à me faire réfléchir à ma propre vie et au rapport à la mort.



Un livre qui lorsqu'on s'accroche, offre une belle leçon de vie et nous prouve que la vie mérite d'être vécue et de profiter de chaque instant.
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La délicatesse

Peu de souvenirs de ce Foenkinos.



Une écriture, comme d’habitude, limpide et agréable et une jolie petite histoire bien sûr, mais rien qui sorte du commun et qui transporte réellement le lecteur.



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Charlotte

Charlotte aurait pu avoir l’existence dorée d’une bourgeoise berlinoise. Si elle n’était pas née dans une famille envahie, hantée par le suicide de tant d’entre eux. Si elle n’avait pas été juive. Si elle n’était pas née en 1917. Après de brillantes mais frustrantes études aux beaux-arts de Berlin, où en tant que juive, elle ne peut pas être encouragée comme les autres élèves, Charlotte parvient à s’enfuir et à rejoindre ses grands-parents du côté de Nice, mais là aussi, elle ne sera ni à l’abri des mesures antisémite, ni à l’abri des suicidaires. Elle réalisera l’œuvre de sa vie, Leben ? oder Theater ? (Vie ? ou Théâtre ?) et la confiera à son médecin à Nice avant de mourir déportée à Auschwitz à 26 ans en 1943.

Comment ne pas comprendre, au regard de cette très courte biographie, la fascination de David Foenkinos pour cette étoile filante ? Pour cette oeuvre qui foisonne malgré cette vie si contrainte. Dès que cette jeune fille prend une aspiration, une nouvelle horreur est là pour la rabaisser, la maintenir dans le silence. Ce livre est passionnant et nécessaire. Et si la forme peut paraître étrange, l’écriture se veut rapide, incisive, directe, une phrase, une ligne, elle retranscrit, pour moi, la respiration saccadée de Charlotte, cette envie d’exister constamment mise à l’épreuve. David Foenkinos semble être d’une précision documentaire, il part à la recherche de lieux, de photos, d’images. Il s’agit de retranscrire sa vie, pas le théâtre, et à la fois, sa fascination, son amour pour Charlotte donne de la poésie et de la pudeur au texte. On aime Charlotte, en douceur, sans s’apitoyer sur son sort.

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Charlotte

Merci à ceux qui m'ont incité à lire cette oeuvre remarquable dont on ne sort pas indemne.

L'histoire d'une rencontre à travers une oeuvre : celle de l'auteur et d'une artiste peintre.

L'histoire d'une courte vie faite de malédictions, d'espoir, d'art, d'amour, de souffrances indicibles, de folie.

L'Histoire de la chasse aux juifs dans son ignominie totale.

L'histoire de liens qui se font, se distendent, se recrèent, au fil de l'Histoire.

Que serait cette oeuvre sans la sobriété du style de l'écrivain qui s'efface derrière celle qu'il raconte. Ce style dans sa simplicité permet d'accéder à la puissance des sentiments.

Une oeuvre qui marquera mes lectures.
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Charlotte

Merci Monsieur Foenkinos pour ce magnifique ouvrage qui rend un très bel hommage à cette artiste qu'est Charlotte Salomon. Sa vie fut un véritable calvaire du début à la fin .. Quelle horreur 😔. Je vous recommande d'ailleurs pour poursuivre cette lecture, le documentaire sur Arte intitulé " Charlotte Salomon, la jeune fille et la vie" qui est à voir absolument !
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La Vie heureuse

Plaisant à lire mais en deçà des quelques autres romans de David Foenkinos que j'ai vraiment aimés, comme Le Mystère Henri Pick ou La Délicatesse pour les meilleurs. L'histoire est sympa même si parfois c'est un peu bancal. Bref, pour passer quelques heures agréablement sans plus.

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Le mystère Henri Pick

Une jolie petite histoire, comme toujours avec David Foenkinos. Bien menée et bien amenée mais moins légère que d’autres du même auteur.



C’est plutôt agréable et sympathique, avec une chouette révélation sur la fin. C’est, bien entendu, bien écrit, et cela détend. Le contrat est rempli!
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La famille Martin

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La Vie heureuse





Journal de lecture - 18-19 mars 2024 -



L’entrée en matière est banale. Ce n’est que vers la page cinquante que je trouve de l’élan pour continuer ma lecture, petit suspense. Il y a un passage original et intéressant qui donne espoir, mais c’est de bien courte durée… tout me semble si prévisible dans cette histoire structurée de manière un peu maladroite et qui ressemble à des résumés de vie ! Le style aussi est banal. Il a le mérite d’être simple, mais n’est pas vraiment expressif. Bref, un roman que je vais oublier très vite, moi qui avais si hâte de lire le plus récent Foenkinos !
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La Vie heureuse

J'avais un peu abandonné David Foenkinos et c'est la lecture proposée d'un club de lecture qui m'y ramène.

J'ai aimé cette histoire de personnes qui n'arrivent pas à trouver leur véritable place dans la vie, qui la subisse plus qu'autre chose. Cette histoire d'enterrement simulé faisant office d'électrochoc m' aussi bien plus et elle m'a rappelé un oncle original qui avait fabriqué son propre cercueil et qui proposait à ses invités de l'essayer ! Le but n'était pas le même mais faisait bien causer dans le village.

A voir maintenant si cette fiction va faire son chemin !









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La Vie heureuse

Désolé, les amis... On dit toujours "les goûts et les couleurs etc.", mais tout de même ! Je vais aller à contre courant de la plupart des autres lecteurs qui ont donné leur avis sur ce site, mais je dois avouer que j'ai trouvé ce livre très décevant. David Foenkinos m'avait habitué à beaucoup mieux. C'est dommage, car le sujet, cette histoire de faux enterrements destinés à rebondir dans la vie avait tout pour me plaire. Hélas, le traitement en a été à mon sens totalement raté.

D'abord, les personnages sont d'une platitude affligeante, il est bien difficile de s'attacher à eux. Ce sont des caricatures de bobos peu crédibles, qui évoluent de plus dans des milieux dénués d'intérêt, à savoir les sphères inférieures (on pourrait dire les basses couches) du pouvoir. Les sous secrétariats d'Etat, mais qui auraient pourtant un rôle capital. Si c'était le cas, ça se saurait. Passons. On n'est pas là pour faire de la politique, mais pour donner un avis sur un livre.

L'épisode de Séoul est à ce propos assez édifiant. On aurait pu, au travers du récit, s'intéresser à cette ville surprenante, la décrire quelque peu, la rendre vivante, en quelque sorte, en évoquant la population, la trépidation, l'ambiance, l'atmosphère. Rien de tout ça, comme si la ville était vide de gens. Rien, ou presque, si ce n'est la moiteur du climat, c'est tout ce que l'on retiendra de notre séjour livresque en Corée du Sud.

Mais je crois que ce qui fait capoter l'ensemble, c'est le style de l'écriture. D'une platitude étrange, sans relief, ennuyeuse à souhait, des phrases, des tournures, une progression du récit sans aspérités qui me rappelaient parfois les envolées littéraires de ChatGPT, genre élève 2024 de première au lycée. Très peu de dialogues, aucune vie là-dedans, c'est mortel (certes, vu qu'on parle d'enterrements fictifs, ce pourrait être une excuse). A partir de la seconde moitié du roman, c'était devenu tellement prévisible que j'ai lu les pages en diagonale, sautant un paragraphe sur deux, et sans pour autant perdre le fil de l'histoire, c'est dire que c'était convenu. Je n'ai pas pu faire autrement, je m'ennuyais trop. La fin m'a laissé sur ma faim (je sais, ce n'est pas très fin), ça finissait d'une façon, mais ça aurait pu finir autrement que ça n'aurait rien changé à l'absence de surprise et d'étonnement. Bof.

Vous allez me trouver sévère, mais ma sévérité est à la hauteur de la popularité de l'auteur et à mes attentes déçues, vu ses livres précédents qui pour certains, m'avaient enchanté. A mon avis, il ne s'est pas foulé et a écrit son truc "au kilomètre". Quand on est publié chez Gallimard, la moindre des choses, c'est de faire un effort.

Mais peut-être que son prochain, je le trouverai génial, qui sait? Bon, je vais mettre une étoile. Pour l'encre, comme on dit.



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Vers la beauté

David Foenkinos nous immerge aux côtés de deux personnages aux destins croisés Antoine et Camille. Il y a effectivement une double intrigue : pourquoi ce professeur des beaux-arts remet-il totalement en question sa vie ? Pourquoi une jeune étudiante brillante met-elle fin à ses jours brutalement ? J’ai été sensible à l’écriture suave qui fait la part belle aux émotions et j’ai apprécié le découpage du texte en plusieurs parties, ce qui permet au lecteur de mieux comprendre comment les choses s'imbriquent. L'auteur évite soigneusement les poncifs et il réussit le pari de ne pas verser dans le misérabilisme. J’apprécie beaucoup les romans sur l’art et j’ai ouvert celui-ci sur les conseils d’une amie, mais je ne m’attendais pas à découvrir un texte si poignant et à le lire d’un seul souffle ! Superbe.  
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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