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Au programme de C à vous la suite :
Invités : Bouli Lanners, Thomas VDB, Céleste Brunnquell et José Bové
"Une affaire de principe" : dans les arcanes du Parlement européen
L'histoire vraie d'un coup monté au coeur du Parlement européen
Bouli Lanners dans la peau de José Bové
"Une affaire de principe" : le combat de José Bové sur grand écran
Dans les coulisses du Parlement européen
L'Oeil de Pierre Lescure - Belgique, terre d'accueil des artistes
Invité : Dany Laferrière - Membre de l'Académie française
Dany Laferrière, son autobiographie américaine
Bouli Lanners, 30 ans de carrière et de convictions !
Céleste Brunnquell, graine de star
Thomas VDB a enfin réussi son permis !
L'ABC - Les actualités de Bertrand Chameroy :
Ce que vous ne verrez pas ce soir
Tintin sur BFM TV !
Des nouvelles de Shirley et Dino
Scoop : Michael Jackson n'est pas mort
+ Lire la suite
On n'est pas insomniaque si on sait lire.
L'ART DE LIRE LA POÉSIE
Voilà une chose dont on ne parle
presque jamais et qui devrait faire
partie de notre mode de vie urbain :
la lecture de la poésie.
Depuis qu'on a quitté la campagne
pour cette vie accélérée la lecture
de la poésie est devenue aussi
essentielle que l'oxygène.
Les médecins auraient dû prescrire la poésie
comme traitement contre le stress.
Si les poètes semblent si angoissés c'est
pour que leurs lecteurs puissent mieux
respirer. D'abord un conseil : ça ne se lit
pas comme un roman. Chaque poème
est autonome. Prenez deux poèmes par jour :
un le matin et un autre le soir.
Trouvez un vers qui vous plaît et
ruminez-le durant toute la journée
jusqu'à ce qu'il s'incruste dans votre chair.
Le désir c'est la distance à parcourir entre la soif et la fontaine qui recule au fur et à mesure qu'on avance vers elle.
Il arrive toujours ce moment
où l'on ne se reconnaît plus
dans le miroir
à force de vivre sans reflet.
Lire n'est pas nécessaire pour le corps, seul l'oxygène l'est, mais un bon livre oxygène l'esprit.
Je suis un écrivain japonais
On a deux vies au moins. Une qui s'installe dans notre mémoire comme une pierre au fond de l'eau, et l'autre qui disparaît au fur et à mesure qu'elle se déroule comme si c'était vaporeux.
Aujourd'hui à cinquante-six ans, je réponds non à tout. Il m'a fallu plus d'un demi-siècle pour retrouver cette force de caractère que j'avais au début. La force du non. Faut s'entêter. Se tenir debout derrière son refus. Presque rien qui mérite un oui. Trois ou quatre choses au cours d'une vie. Sinon il faut répondre non sans aucune hésitation.
Ma vie est un livre ouvert. Il n'y a pas de secret (elle dit ça en me regardant droit dans les yeux)... Ecoute , hier, j'ai envoyé de l'argent à Gilberte parce qu'elle a des problèmes, et quand elle a des problèmes, devine à qui elle s'adresse. Remarque, je n'ai rien contre, je n'ai pas envie qu'elle aille mendier à un homme, ça c'est impossible, aucune fille de Da ne s'est jamais humiliée ainsi. Résultat : il n'y a pas d'homme dans cette famille, d'accord, il y en a eu un et c'était ton père, pas n'importe qui... Les hommes, nous, on n'en a pas besoin. D'ailleurs à quoi ça sert, hein ? Qu'est-ce- que je ferais d'un homme ? J'aurais plutôt besoin d'un petit vieux millionnaire, non, milliardaire, parce que millionnaire aujourd'hui ça ne veut rien dire, et en plus il faudrait qu'il soit presque mort, deux ou trois ans à vivre, pas plus, parce que ça peut devenir lassant, tout ce qui dure trop longtemps devient lassant à la fin...
J
C'est simple : pour empêcher un Haïtien de rêver, il faut l'abattre.
Faut lire Hemingway debout, Basho en marchant, Proust dans un bain, Cervantès à l’hôpital, Simenon dans le train (Canadian Pacific), Dante au paradis, Dosoto en enfer, Miller dans un bar enfumé avec hot dogs, frites et coke… Je lisais Mishima avec une bouteille de vin bon marché au pied du lit, complètement épuisé, et une fille à côté, sous la douche.