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Citations de Danielle Martinigol (45)


Sommes-nous seuls dans l'univers à penser que nous sommes seuls ? Sommes-nous seuls à le regretter ?
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Pendant ces années nous avons besoin de bois, de minéraux, de terres cultivables. Tout cela épuise la richesse de la Nature ; aussi préférons-nous partir après chaque siècle vers un autre endroit. Et peut-être notre migration est-elle aussi une sorte de pèlerinage autour de cette planète mère que nous avons tuée. Une manière d’expier notre faute.
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Tous ces gens ont été très heureux de se débarrasser du volume incroyable que représentent les livres, revues et documents qui sont ici aujourd’hui. D’autant que les nouveaux créateurs n’écrivent plus, mais construisent leurs histoires en images virtuelles.
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Le plus grand de ces paradis avait été aménagé par les colons terriens, des siècles auparavant. Les humains ayant été les premiers à s’installer sur la planète, leur fosse, baptisée New Terra, était devenue la capitale d’Universelia et le siège du Conseil planétaire.
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Ce que je lis, je ne l’oublierai jamais. On me surnomme l’Enfant-Mémoire. Dans cent ans, si nous nous revoyons, je pourrai te réciter ton journal intime. Veux-tu, pour te convaincre, que je te redise ce que tu as écrit hier sur tes états d’âme depuis ton départ de la Terre ?
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Ce monde doit sentir la poussière à des milliers de kilomètres. Mis à part des rats de bibliothèque, qui veux-tu qui y vive ? Tu te rends compte : des milliards de livres sur des kilomètres de rayonnages, des tonnes d’hologrammes et de CD-Rom, des mètres cubes de tablettes de cire et de vieux parchemins !
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trop beau
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Soudain, une distorsion lumineuse illumina une partie de l’écran. Aussitôt, Mel et Paul se penchèrent vers le mur dans un même élan.
— C’est lequel ? demanda Mel dans un souffle.
— Attends, il n’est pas encore entièrement sorti de l’hyperespace.
Une masse prenait corps dans le halo lumineux. Bientôt apparurent les contours de plus en plus nets d’une immense silhouette grise parcourue d’éclairs blancs.
La voix de Sten Ravna retentit à nouveau dans la pièce.
« Il semblerait qu’un vaisseau émerge de l’hyperespace à proximité de nous. Sans doute un équipage courageux qui vient nous sauver d’une mort quasiment certaine. »
La voix s’interrompit un instant. La caméra ne quittait pas le vaisseau étranger en train de se matérialiser à une distance proche des centaines de chaloupes de sauvetage du Tyranaël.
« On me dit qu’il ne s’agirait pas d’un vaisseau de la TransCorp, mais d’un vaisseau d’une autre compagnie… »
— Bon sang, jura Paul, ils ne sont toujours pas capables après tout ce temps d’identifier l’un des nôtres au halo lumineux qu’il crée en émergeant…
La grande silhouette du vaisseau sauveteur se profilait maintenant nettement sur l’écran. Il était immense : des centaines de mètres de long pour des millions de tonnes…
— C’est Atan-koï ! s’exclama Mel.
— Fange de poulpe ! rugit Paul. Madery ne m’a même pas dit qu’il volait aujourd’hui !
Le visage de Sten Ravna se superposa à l’énorme vaisseau sur l’écran.
« Mesdames et messieurs, j’en ai la confirmation. Le superbe vaisseau que vous apercevez et qui vient nous chercher est un vaisseau de la planète Autremer. Il est rarissime d’en voir un d’aussi près ! Autour de moi, tous les visages sont souriants et chacun se détend en poussant des cris de joie. »
Des hourras envahirent d’un coup le salon des Maguelonne et Mel dut commander la diminution du son.
« Nous sommes sauvés, criait une femme sur l’écran, c’est un Abîme, un Abîme… »
— UNE Abîme, corrigea Mel tandis que Paul s’asseyait à ses côtés. Et pas n’importe laquelle, la nôtre, la meilleure, la grande Atan-koï ! acheva le jeune homme avec un sourire triomphant en frappant joyeusement sa main contre celle de son oncle.
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Un rideau noir tomba d’un coup sur les yeux des dix mille passagers. Chacun serra de toutes ses forces la poignée à laquelle il s’accrochait. Les jointures blanchirent, les dents se serrèrent. Un rugissement énorme, presque animal, jaillit des entrailles les plus profondes du vaisseau. Sandiane sentit le flux magnétique piquer les paumes et couler d’un coup à travers son corps. Elle se mit à compter les secondes tandis que l’incroyable dispositif du vaisseau repliait l’espace pour les conduire quasi instantanément d’un point à l’autre de la galaxie.
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1ère citation page 173 :
« Je m’appelle Charley […] C.H.A.R.L.E.Y . Cela signifie cobaye humain mâle amélioré pour résister dans des lieux extraterrestres »
2ème citation page 88 :
« Les odeurs de gaz étaient à la limite du supportable . Mais Charley respirait aussi facilement que s’il avait été dans un prairie au printemps ».
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J’ai été tuée par une balle explosive dans ma capsule de survie au moment de ma mise en orbite. Et mon médikit m’a réparée. On pourrait presque dire ressuscitée. Mais non, ce n’était ni magique, ni religieux. C’était de la science. La science à son niveau le plus sophistiqué, celui de la réparation d’un corps humain. Peut-être le dessein le plus noble de la médecine. La guérison de l’invisible, la restructuration moléculaire, la chirurgie à la dimension du nanomètre, le gène médicament délivré directement dans la cellule malade par un nano-véhicule.
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Après avoir enclenché des deux pouces la fonction balayage, Charlex vida ses chargeurs. Les fuseurs crachèrent leurs aiguilles dans toutes les directions. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où pouvait se cacher son agresseur dans un environnement aussi plat. Mais elle tirait à l’aveuglette avec un rictus aux lèvres. Une partie de son esprit la regardait faire : gestes rapides, efficaces, mouvements précis des bras se croisant pour couvrir tout l’horizon. Plantée sur ses jambes raidies, elle était devenue une machine à tuer.
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Livre sympa pour les ados .
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Bonjour , je dois lire ce livre pour l'école. Il est lu , mais j'aimerais savoir si quelqu'un pourrait m'aidée car je dois en faire un résumé mais je sais pas quoi dire ? Si cela serait possible avant ce soir se serait gentil :/
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Pestant contre la planète entière, Nunzia sortit des bureaux de la Délégation terrienne d'un pas nerveux...
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Le projectile perfora la capsule de survie, atteignit Charlex à la tête et la tua sur le coup.
Quand dans un spasme, elle revint à la vie, elle ouvrit les yeux mais ne vit rien. Elle se trouvait dans le noir absolu.
Elle toucha son visage et constata qu'elle portait des gants et un caque. Elle tâtonna autour d'elle et compris qu'elle était enfermée dans un cylindre.
Une phrase émergea de sa mémoire singulièrement confuse.
"Dis toi que tu as été préparée à tout".
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— Ce que j'aime en vous, les filles d'aujourd'hui, c'est que vous n'êtes pas du genre à angoisser sur les problèmes de coeur. L'amour d'accord, mais pour les avantages, pas les inconvénients.
— Je sais, il paraît que ce n'était pas comme ça de votre temps.
— Sans vouloir passer pour plus jeune que je ne suis, permets-moi tout de même de te signaler que je n'ai que trente-six ans !
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L'eau... Le précieux liquide. Après l'or noir du siècle précédent, les humains avaient appris la valeur de l'or bleu, le plus inestimable de tous les biens, celui de la survie.
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Non, Elle ne savait pas nager. Où aurait-elle appris ? L'océan ? L'eau en était si polluée et si radioactive qu'il était déserté depuis des lustres. Les piscines ? Elles se faisaient si rares... Berenice n'en n'avait vu qu'une dans sa vie. Les fleuves ? Pollués eux aussi ou asséchés ! Les baignoires, à l'occasion ? Elles avaient presque disparu de l'équipement domestique au profit des douches-vapeurs ou à ultra-sons depuis près de 50 ans
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Bruce se remémora une phrase de son père à propos d'Atlanpolis : « on a jeté un caillou au milieu d'une mer qui n'existe plus, une ville qui perpétue la symbolique des ronds dans l'eau. »
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