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Critiques de Dan Slott (216)
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Avengers - Fresh start, tome 3

Un récit plus direct et épique qui met en avant le peuple vampirique de l’univers Marvel. On est plongé dans le récit malgré un certains manque de fond ! Agréable mais dispensable.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Avengers - The Initiative, tome 1 : Basic T..

Ce tome est le premier d'une série consacrée à des superhéros ayant besoin d'entraînement, se déroulant juste après les événements de Civil War (2006/2007) de Mark Millar & Steve McNiven. Il comprend les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2007, écrits par Dan Slott (épisodes 1 à 5) et Christos Gage (épisode 6), dessinés et encrés par Stefano Caselli (épisodes 1 à 5), et par Steve Uy (épisode 6). La mise en couleurs a été réalisée par Daniele Rudoni (épisodes 1 à 5) et par Uy (épisode 6). Les couvertures ont été réalisées par Jim Cheung (épisodes 1 à 5), et par Stefano Caselli (épisode 6). Ce tome a été réédité dans Avengers: The Initiative - The Complete Collection Vol. 1 qui contient les épisodes 1 à 19 et le numéro annuel 1.



Après les événements de Civil War et la mort de Captain America, Tony Stark (Iron Man) est devenu chef du SHIELD, et a mis en œuvre une organisation de recrutement pour les jeunes superhéros, dénommée L'Initiative, afin d'éviter que la catastrophe de Stamford ne puisse se reproduire. À Bagdad, en Iraq, les forces militaires américaines bénéficient de l'aide de Gauntlet (Joseph Green), un superhéros sans masque, sergent de l'armée, utilisant une arme extraterrestre lui recouvrant l'avant-bras droit. Juste à la fin d'une action d'interception, il est accosté par Henry Peter Gyrich qui vient le recruter pour qu'il serve de sergent instructeur au Camp Hammond, afin de former les jeunes superhéros. À Evanston dans l'Illinois, une jeune demoiselle se faisant appeler Cloud 9 (Abigail Boylen) s'amuse à voler sur son nuage. Elle est interceptée pas 2 avions chasseurs et par War Machine (Rhodey Rhodes) qui lui indique qu'elle ferait mieux de se faire recenser pour pouvoir bénéficier d'une formation. À Liberty dans le Kentucky, Justice (Vance Astrovik) recrute Michael Ian Van Patrick (MVP) en présence de son père, dans le salon de leur pavillon. À San Francisco, les Mighty Avengers sont en train de combattre une version d'Ultron. Ils bénéficient de l'aide d'Armory (Violet Lightner), une jeune superhéroïne.



Lors de l'arrivée à Camp Hammond (ainsi nommé en l'honneur de Jim Hammond, le premier Human Torch), les nouvelles recrues sont rejointes par Slapstick (Steve Harmon), Trauma (Terrence Ward) et quelques autres, et accueillies par Yellow Jacket (Hank Pym). Dès leur descente de car, ils sont placés sous l'autorité de Gauntlet (Joseph Green). Dès le lendemain, ils commencent leur entraînement par un parcours du combattant, sous le regard de She-Hulk (Jennifer Walters), ayant été rejoints par Thor-Girl (Tarene Olson), Komodo (Melati Kusuma), Rage (Evin Haliday), Hardball (Roger Brokeridge) entre autres. Ils reçoivent ensuite leur dotation vestimentaire, avec costume de superhéros personnalisé, puis vont prendre leur douche. Ils passent ensuite une évaluation en salle, sous le regard de Gauntlet, Peter Gyrich et le baron Werner Von Blitzschlag. Malgré la supervision de ces professionnels, un accident se produit, coutant la vie à un des élèves.



C'était l'époque où les séries événements avaient des répercussions à moyen terme sur l'univers partagé Marvel, en l'occurrence une montée en puissance de la responsabilité de Tony Stark et la mise en place d'un programme d'entraînement des individus ayant acquis des superpouvoirs pour éviter qu'ils n'en fassent n'importe quoi, qu'ils mettent en danger des civils, qu'ils n'occasionnent des dommages collatéraux. Le lecteur découvre donc le camp d'entraînement situé à Stamford dans le Connecticut, enfin pas tant que ça, quelques salles, entre zone d'entraînement, dortoirs et laboratoires secrets, sans oublier l'infirmerie. Il assiste à l'entraînement des nouvelles recrues, mais aussi à leurs premières missions telles qu'une attaque aérienne d'Hydra, une approche de Spider-Man et du Sinister Syndicate, ou encore une intervention en plein pendant World War Hulk (2007, Greg Pak & John Romita junior). Le lecteur peut s'interroger sur le niveau de responsabilité des instructeurs qui n'hésitent pas à soumettre des adolescents au feu de l'ennemi en situation de combat réel, après à peine quelques jours passés à les entraîner.



Dan Slott a choisi, certainement en suivant les consignes éditoriales, de constituer l'équipe de nouvelles recrues sur la base d'un savant mélange de nouveaux personnages, et d'assistants adolescents apparus au fil de diverses séries avec des succès d'estime au mieux. Là aussi, le lecteur peut se poser des questions sur le recrutement d'un individu comme Rage (Elvin Haliday) qui avait réussi à faire partie des Avengers, l'équipe principale, ou de Slapstick (créé en 1992 par Len Kaminski & James Fry), totalement décalé dans le cadre de ce centre de formation. D'ailleurs, au vu du nombre des recrues, Slott puis Gage ne peuvent pas tous les développer et leur insuffler une personnalité. Les différents ennemis montrent bien les limites auxquelles se heurtent les scénaristes : ils doivent s'intégrer dans des récits déjà existants, développés par ailleurs, sans pouvoir influer sur leur déroulement ou leur issue. Du coup, il faut qu'ils trouvent une dynamique narrative ailleurs. Le principe d'un camp d'entraînement pour superhéros novices permet de faire apparaître d'autres superhéros chevronnés comme instructeurs. Le lecteur familier de l'univers partagé Marvel peut donc repérer et identifier, au fond d'une case, Miss Marvel (Carol Danvers), Red Wolf (William Talltrees), Gargoyle (Isaac Christians), Doc Samson (Leonard Samson) et quelques autres. Le degré d'interaction est minimal, voire inexistant, entre eux et les nouvelles recrues. Ces dernières bénéficient de quelques cours spécialisés, avec des instructeurs comme Ben Grimm, ou même de cours particulier, par exemple avec Mirage (Danielle Moonstar). Là encore le niveau d'interaction reste assez faible.



Pour les 5 premiers épisodes, les dessins sont réalisés par Stefano Caselli, un artiste ayant une bonne expérience en comics de superhéros. Dans un premier temps, le lecteur remarque surtout la colorisation de Daniele Rudoni qui aime bien les couleurs pastel et un peu délavées. Le résultat déconcerte un peu : entre cases ternes et en même temps couleurs pop. Le travail est professionnel et minutieux, mais il a tendance à renforcer l'impression d'artificialité, comme s'il s'agissait d'un dessin animé en ombrage de celluloïd (cel-shading) pour un aspect faisant penser à du plastique, pas des plus heureux. Steve Uy se cale aussi sur cette approche, avec une meilleure utilisation des textures appliquées par infographie, mais la même impression de toc. Caselli réalise des dessins de type descriptif, avec un détourage encré des contours, généralement avec un trait fin, tout en faisant varier son épaisseur pour faire ressortir les reliefs des formes. Il a fort à faire pour donner une apparence différente aux très nombreux personnages, que ce soit les principaux élèves, ou les superhéros de passage. Cette dimension de la narration visuelle est de qualité, car le lecteur reconnait tout le monde sans peine.



Au fur et à mesure des séquences, Stefano Caselli se retrouve à représenter des lieux très différents : de Bagdad à New York, en passant par les installations de Camp Hammond. Le lecteur observe avec plaisir que l'artiste fait un effort pour donner de la consistance à ces différents lieux, au moins dans les cases initiales. Il a régulièrement recours à l'infographie pour insérer des images retouchées en fond de case, comme les immeubles floutés vus du ciel sous Cloud 9 en train de voler, ou la zone plus rurale toujours en vue du ciel en arrière-plan du vaisseau d'Hydra, ou l'impressionnante vue plongeante au milieu des gratte-ciels de New York. Même quand il représente les salles et les corridors de Camp Hammond, il ne se contente pas de 3 traits pour vaguement évoquer une cloison en arrière-plan. Le nombre de cases dépourvues d'arrière-plan est assez faible pour un comics de superhéros. Caselli se conforme plus aux conventions visuelles en ce qui concerne les personnages. La direction d'acteurs n'a rien de naturaliste : les protagonistes ont souvent la bouche grande ouverte, ou les dents serrées pour montrer au choix la concentration, la colère ou la détermination. Les superhéros et supercriminels prennent des postures assez torturées dès qu'il s'agit d'une scène d'action ou d'affrontement physique. Au fur et à mesure de l'avancement du récit, Caselli se focalise plus régulièrement sur les visages en gros plan comme solution passe partout à la mise en scène des dialogues.



Steve Uy détoure les formes uniquement en traits très fins de largeur immuable. Il utilise des couleurs un peu plus claires que Daniele Rudoni. Il épure beaucoup plus les visages que Caselli. Cela aboutit à une apparence encore plus de dessin animé pour jeune public. Dans le même temps, il intègre mieux l'utilisation des effets spéciaux de l'infographie aux cases, pour des images qui apparaissent assez denses en informations visuelles. Le lecteur apprécie l'expressivité accrue des personnages qui en découle, tout en regrettant qu'ils soient atteints de jeunisme systématique. Cet épisode 6 se concentre sur une enquête au sein de la base pour trouver qui a agressé un instructeur, le blessant au point qu'il soit sans connaissance dans l'infirmerie de la base. En effet, ne pouvant pas alimenter leurs intrigues uniquement avec des affrontements en situation réelle, les scénaristes complètent avec des problèmes surgissant à l'intérieur de l'enceinte de la base. Le récit en devient plus intéressant, car ils savent faire ressortir le fait qu'une telle installation attire l'intérêt de personnes pas forcément bien intentionnées. Sur ce plan, la narration gagne en consistance et en complexité. Slott puis Gage savent faire ressortir le manque de confiance en eux des nouvelles recrues, ainsi que les motivations officielles et officieuses des différentes personnes impliquées, y compris certains décideurs, certains élèves et des individus convoitant une chose ou une autre



Voilà un premier tome un peu décevant, mais également très intriguant. Les scénaristes sont confrontés à la difficulté de mettre en place beaucoup d'éléments divers, que ce soient les nouveaux personnages ou le principe même d'un camp d'entraînement, tout en tissant des liens étroits avec l'univers partagé Marvel. Les dessinateurs doivent mettre en scène des affrontements physiques spécifiques des comics de superhéros, tout en faisant ressortir la dimension personnelle du parcours de chaque nouvel arrivant. Les créateurs ne réussissent pas à donner vie à autant de protagonistes, ni à rendre intéressants des affrontements qui se résolvent dans d'autres séries. Par contre, ils commencent à dresser un tableau très intriguant des différents intérêts et convoitises qui s'entrechoquent au sein de ce camp d'entraînement. 4 étoiles, en espérant que le potentiel de la série sera mieux exploité par la suite.
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Avengers Empyre - Fantastic Four

Ce tome fait suite à Empyre: Road to Empyre (Incoming, Road to Empire: The Kree/Skrull War, Empyre Handbook) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant car les auteurs effectuent les rappels nécessaires au cours du récit. Il regroupe Empyre 0 Avengers (dessiné et encré par Pepe Larraz), Empyre 0 Fantastic Four (dessiné et encré par R.B. Silva & Sean Izaakse), Empyre 1 à 6, Empyre Aftermath: Avengers (dessiné et encré par Valerio Schitti), et Empyre Aftermath Fantastic Four (dessiné et encré par Sean Izaakse), initialement parus en 2020. Les 2 épisodes Avengers ont été écrits par Al Ewing, les 2 épisodes Fantastic Four par Dan Slott. Les 6 épisodes de la minisérie ont été coécrits par Ewing et Slott, et dialogués par ce dernier, dessinés et encrés par Valerio Schitti, avec une mise en couleurs de Marte Gracia, et des couvertures de Jim Cheung. Ce tome comprend également de nombreuses couvertures variantes par Jamie McKelvie, John Tyler Christopher (*11), Valerio Schitti, Patrick Gleason, Carmen Carnero, Michael Cho (*6), Alexander Lozano (*6), InHyuk Lee, Tony Daniel (*6), et encore une vingtaine d'autres.



Sur la planète Hala, une communauté de guerriers Kree est en train d'exterminer la communauté de Cotati, une race de plantes dotées de conscience ayant pris une forme anthropomorphe. Tony Stark se réveille de ce cauchemar avec la conscience claire que ces faits se sont réellement déroulés, il y a des centaines de millions d'années et que ça a été le point de départ de la guerre entre les Krees et les Skrulls. Dans la journée, les Avengers reçoivent un message de Carol Danvers (Captain Marvel) : elle-même a reçu un message d'appel au secours en provenance de la zone bleue de la Lune. Les Avengers se rendent sur place dans leur vaisseau Quinjet et ont la surprise de découvrir que toute la zone est recouverte d'une forêt luxuriante. L'équipe débarque sur place : Captain America, Iron Man, Captain Marvel, Hulk, Thor. Peu de temps après, ils sont attaqués par une sentinelle Kree avec une tête pleine de dents. Le combat s'engage ; la bataille fait rage. Sortant de nulle part, Swordsman (Jacques Duquesnes) se jette sur l'assaillant et lui plante son épée dans le cou et le décapite. Tous les Avengers se jettent dans la mêlée et finissent par terrasser la créature. Le petit groupe est rejoint par Black Panther et Ghost rider qui étaient restés dans le Quinjet, et Swordsman se présente rappelant son passé de criminel, puis d'Avengers, son mariage à la Madone Céleste. Enfin il explique ce qui se passe dans la zone bleue de la Lune.



À l’intérieur du colisée de de la dimension Casino Comico, Profiteer introduit le combat à venir dans l'arène de telle sorte que les milliers de spectateurs placent leurs paris : Jo-Venn le kree, contre N'Kalla la skrull. Le site du combat est simulé par un générateur de réalité virtuelle : les coulées de lave de Lorkanna Six. Le combat s'engage entre les deux adolescents. Sur un astéroïde à quelque distance de là, les quatre Fantastiques sont naufragés, leur vaisseau ayant subi une avarie irréparable en l'état. L'équipe se compose de Human Torch (Johnny Storm), The Thing (Ben Grimm), Invisible Woman (Sue Storm Richards), Mister Fantastic (Reed Richards), Powerhouse (Franklin Richards) et Brainstorm (Valeria Richards). Un autre vaisseau vient à passer par là et Johnny troque le passage des Fantastic Four à bord contre la participation de Ben Grimm à un combat dans l'arène du colisée. Une fois sur place, Johnny se fait l'imprésario de Ben, Susan et Reed vont découvrir les lieux, Valeria & Franklin sont chargés de surveiller ce qui reste de leur vaisseau. Valeria va finir à une table de jeu en misant la somme qu'elle a obtenu en vendant le vaisseau, et Ben va finir dans l'arène.



À un rythme soutenu, chaque année, l'éditeur Marvel Comics organise des événements et des crossovers impliquant plusieurs séries pour créer de l'interconnexion entre elles, visant ainsi à créer une synergie fabriquée de toute pièce pour inciter le lecteur à lire (et donc à acheter) les numéros de toutes les séries entraînées dans l'événement, même ceux de séries qu'il ne suit pas habituellement. Les scénaristes employés par l'éditeur sont rompus à ce genre d'exercice, et les responsables éditoriaux assurent la coordination entre les différentes séries, ainsi que l'ordre de sortie de chaque titre. D'un autre côté, l'éditeur multiplie les formats de publication, de manière que chaque lecteur potentiel puisse trouver celui qui correspond à ses envies de lecture. Ainsi, le présent recueil contente celui curieux uniquement de la minisérie principale, ne voulant lire aucun titre satellite, ou minisérie publiée pour l'occasion. Il bénéficie d'un recueil fait sur mesure, avec les deux prologues, les deux épilogues et ladite minisérie, soit un tout, avec une pagination déjà copieuse. S'il veut lire tous les épisodes concomitants, il peut acheter les autres recueils avec Empyre dans le titre, ou attendre l'omnibus qui arrivera 3 ou 4 mois plus tard. En ne lisant que les épisodes au cœur du crossover, il sait qu'il lui manquera quelques développements. En cours de lecture, il se rend compte que la construction du récit fait que plusieurs événements significatifs dans l'intrigue ont lieu dans des miniséries annexes, ce qui lui laisse un goût d'incomplétude, de récit lacunaire.



Al Ewing (à l'époque responsable de la série Immortal Hulk) et Dan Slott (à l'époque responsable de la série Fantastic Four) connaissent bien l'histoire de l'univers partagé Marvel, et ils décident de mettre à profit des éléments peu exploités : la race des Cotati, un lieu assez récent (Casino Cosmico, créé en 2016), un personnage très vite oublié après sa création (Unseen), ainsi que des personnages mis de côté faute de savoir qu'en faire (Hulkling, Sequoia). Ils n'hésitent pas à en profiter pour également créer de nouveaux personnages comme Profiteer, Jo-Venn, N'Kalla. Ils savent que l'une des composantes attendues dans ce genre de récit, c'est la profusion de personnages, et ils font en sorte d'en donner pour son argent au lecteur avec les Avengers, les Fantastic Four, et quelques apparitions rapides de Spider-Man, ou bien sûr de Wolverine. Le temps d'une page, parfois d'une case, le lecteur repère un autre superhéros ou une autre équipe, comprenant que cette portion de l'intrigue est alors développée dans une minisérie annexe. Pour réunir autant de superhéros, il faut bien sûr une menace à l'échelle planétaire, ou en l'occurrence une guerre de plusieurs millions d'années, avec en prime le risque de faire exploser le soleil de la Terre. Pour ça, les scénaristes reprennent la guerre entre les krees et les skrulls, tout en y intégrant une troisième race qui a rarement les honneurs dans l'univers partagé Marvel : les cotatis. C'est bon tout est en place.



Chaque équipe prend parti pour un camp ou pour un autre, ou encore contre un camp ou l'autre. En professionnels chevronnés, Ewing & Slott évitent de s'empêtrer dans des combats entre superhéros qui ne savent pas communiquer, et ils font en sorte de donner des objectifs distincts et crédibles aux différentes factions. L'horizon d'attente du lecteur étant ainsi comblé, il n'a plus qu'à se laisser emmener dans cette énorme bataille, en profitant du spectacle. Les coscénaristes se montrent très habiles à faire décoller leur récit, malgré l'inertie inhérente à une histoire brassant autant de personnages et d'équipes. L'ensemble du récit présente une belle cohérence graphique, tous les dessinateurs réalisant des pages dans un registre très similaire. Pepe Larraz ouvre le bal avec des dessins réalistes et détaillés, montrant la zone bleue devenu verte avec la végétation, la sentinelle Kree imposante, et le nouveau venu Sequoia (surnommé Quoia). La mise en couleurs soutenue apporte une forte densité à chaque élément détouré, et une impression cosmique grâce à des camaïeux savamment composés. S'il n'y prête pas attention, le lecteur peut ne pas se rendre compte que le deuxième épisode est dessiné par un autre artiste, tellement le rendu de Silva est proche de celui de Larraz. Il remarque quand même que la mise en page fait la part plus belle aux cases de la largeur de la page. Puis il voit que Izaakse s'appuie plus sur un détourage appliqué. Marte Gracia continue de réaliser une mise en couleurs riche qui établit une cohérence visuelle entre ces deux épisodes.



C'est ensuite au tour de Valerio Schitti d'assurer les dessins pour les 6 épisodes de la minisérie, ce qui constitue une tâche harassante. Il doit gérer l'apparence de dizaines de personnages, des scènes de foule, des changements de lieux, des combats pyrotechniques, et parfois même des scènes de dialogue calmes. Le lecteur voit bien que cet artiste sait très bien utiliser les trucs et astuces pour dessiner le moins possible les décors, mais il assure ce minimum de façon solide. Les fonds de case sont bien nourris par la mise en couleur de Marte Gracia, toujours aussi chaude et chatoyante, apportant des effets spéciaux spectaculaires pendant les moments d'action. Tout du long de ces 6 épisodes, le dessinateur ne démérite pas, impliqué du début jusqu'à la fin, sans donner l'impression de devoir rendre ses planches avec un délai de plus en plus court, sans les bâcler. Une narration visuelle solide et totalement adaptée à un récit de grande ampleur de ce type. Par comparaison, le deuxième épilogue dessiné par Izaakse semble un peu appliqué, manquant de l'entrain présent dans les précédents numéros.



En choisissant cette histoire, le lecteur a conscience des spécificités de ce genre de crossover réunissant un nombre conséquent de superhéros pour lutter contre une menace de très grande ampleur. Dan Slott & Al Ewing sont des scénaristes expérimentés de l'univers Marvel. Ils ont trouvé une menace avec des racines dans cet univers partagé, et ils savent comment faire prendre de la vitesse à une histoire d'une aussi grande ampleur. Ils parviennent à gérer tous les superhéros (sans avoir besoin de recourir à des supercriminels), à initier des développements effectués dans des miniséries satellites (ce qui s'avère frustrant à plusieurs reprises car le lecteur éprouve la sensation qu'il lui manque un bout de l'histoire) et à éviter un trop grand manichéisme. Les artistes ne déméritent pas du début jusqu'à la fin assurant le spectacle sans baisse de qualité du début à la fin dans cette épreuve de marathon. D'un côté, il s’agit d'un crossover réalisé par des artisans avec du métier. D'un autre côté, le lecteur reste sur sa faim car finalement l'opposition entre les deux règnes (animal / végétal) reste très superficielle, et les cotatis conservent sagement des formes anthropomorphes sans beaucoup d'imagination.
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Avengers Empyre - Fantastic Four, tome 3

Dans ce troisième volume (sur quatre) consacré à l’évent Empyre, les combats éclatent un peu partout et le niveau monte.

Si bien souvent le format « soft cover » n’est pas ce qui convient le mieux aux évents (mélangeant épisodes de l’évent et épisodes tie in liés à cet évent), ici l’ensemble des épisodes est d’un niveau plutôt très satisfaisant.

On commence avec Hulkling (Dorek VIII) qui va avoir un comportement très étrange, prêt à sacrifier la Terre, et donc nous faire nous poser des questions sur le fait de savoir s’il s’agit bien du vrai Hulkling ou d’un imposteur.

Dans les autres épisodes, des champs de batailles voient le jour un peu partout sur le globe et les Avengers, Krees, Skrulles, etc. auront fort à faire pour contenir l’invasion Cotati.

Un volume vraiment bon qui donne envie de lire la conclusion de cet évent qui je l’espère sera au niveau.

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Avengers Empyre - Fantastic Four, tome 3

Ce troisième volume d'Empyre a su nous captiver et nous donner l'envie de découvrir comment tout cela se terminera.

A suivre donc.
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Avengers Empyre - Fantastic Four, tome 4

Empyre reste une saga qui a su nous donner des émotions, nous tenir en haleine et nous surprendre. C'est un divertissement prenant et passionnant, malgré quelques longueurs.
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Avengers Empyre - Fantastic Four, tome 4

Un nouvel event Marvel aui débute plutôt bien dans ces premiers épisodes captivants. Vivement la suite.
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Avengers Empyre - Fantastic Four, tome 4

Si je trouve que le format soft cover n'est pas le mieux pour découvrir les évents, ce dernier mêlant l'évent en lui même avec des épisodes tie-in pas forcément toujours bons voir même pas toujours pertinents, je dois avouer que pour ce volume, j'ai été agréablement surpris.

Tout d'abord, il comprend la fin de l'évent qui pour moi aura été un bon évent. Mais il comprend également plusieurs épisodes conséquences qui sont tous sympathiques avec en tête de proue l'épisode où des reproches sont fait aux Avengers de toujours vouloir tout gérer tout seul et qui va mener à la démission d'un personnage. Cet épisode nous montre que si en effet, les Avengers ont réussi une fois de plus à sauver la Terre, le conflit aurait pu être tué dans l'œuf si les Avengers n'avaient pas été aussi confiants au début et que si de nombreuses personnes sont mortes, c'est quelque part un peu de leur faute.

Le volume se termine par un épisode sur Miss Hulk qui aura été un personnage important de l'évent et qui permet de faire le lien avec la série Immortal Hulk de Al Ewing, série acclamée par la critique que je n'ai pas encore lu mais dont ce seul épisode réussi à me donner envie de m'y consacrer.
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Avengers The Initiative, tome 3 : Secret In..

Ce tome fait suite à Avengers: The Initiative vol.2: Killed in Action (épisodes 7 à 13, et annuel 1) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 14 à 19, initialement parus en 2008, coécrits par Dan Sott & Christos Gage, dessinés et encrés par Stefano Caselli (épisodes 14 & 16), Harvey Talibao (épisodes 15, 17 et 19), Steve Kurth & Drew Hennessy (épisode 18, avec l'aide de Bong Dazo). La mise en couleurs a été réalisée par Daniele Rudoni (é14), Jay David Ramos (é17, é17, é19), Luca Malisan (é16), Matt Milla (é18) et Chris Sotomayor (é19). Ces épisodes ont été réédités dans Avengers: The Initiative - The Complete Collection Vol. 1 (épisodes 1 à 19, annuel 1). Les épisodes de ce tome se déroulent pendant Secret Invasion (2008) de Brian Michael Bendis & Leinil Francis Yu. La suite et fin de la série se trouve dans Avengers: The Initiative - The Complete Collection Vol. 2 (épisodes 20 à 35, Special 1, Reptil).



Dans le ciel au-dessus de Crawford dans le Texas, il y a quelques mois, le premier groupe de superhéros formés à Camp Hammond intervenait pour neutraliser des vaisseaux de Hydra. Yellowjacket se trouvait sur un moteur en flammes allant exploser d'une seconde à l'autre. Il évoque la manière dont il en a réchappé en utilisant ses pouvoirs de Skrull, tout en donnant une explication bidon aux autres superhéros. Au temps présent, à la cantine, Crusader (Aubrey Thompson) se rend compte que Yellowjacket a pris des fraises avec des cornichons comme lui. Il en déduit que Hank Pym est un skrull comme lui. Il parvient à éviter de se faire découvrir par Pym. 3-D Man (Delroy Garrett) rejoint Hawaï où il prend le commandement de l'équipe de l'Initiative de cet état, composée de Star Sign, Paydirt, Devil Slayer et Magnitude. 3-D Man constate avec effarement qu'il voit à travers le camouflage de Magnitude qui est un skrull. À Camp Hammond, Aubrey Thompson renonce à aller consulter le nouveau psychothérapeute Terrence Ward (Trauma) de peur qu'il ne perce à jour son camouflage.



Les Skrulls se sont révélés au grand jour, à la population de la Terre, en leur enjoignant de ne pas avoir peur du changement et de coopérer. Crusader a réussi à neutraliser les lunettes de détection de 3D-Man ce qui laisse ce dernier incapable de distinguer les skrulls des humains. Aubrey Thompson (Z'Reg de son nom skrull) se souvient de la mission qui lui avait été assignée par le commandement Skrull, de la manière dont il a petit à petit succombé au charme des qualités de l'humanité, et comment il en est venu à endosser l'identité de Crusader. À New York, les skrulls dotés des pouvoirs du Super-Skrull affrontent les superhéros pas encore soumis. Dans chaque base de l'Initiative, le skrull implanté reçoit pour mission d'activer le pylône qui permettra d'ouvrir le portail vers la zone négative. Au Nouveau Mexique, 3-D Man est sauvé in extremis par un groupe se faisant appeler Skrull Kill Krew, composé de Ryder & Riot, exécutant froidement le Skrull qui se faisant passer pour She-Thing.



Par la force des choses, la série se retrouve emportée dans le grand maelstrom du crossover de l'été 2008 : Secret Invasion. Les skrulls sont partout et tous les superhéros se doivent de lutter contre leur invasion. Dan Slott et Christos Gage avaient d'ailleurs déjà placé un ou deux indices dans les épisodes précédents, indiquant la présence d'un skrull au sein de Camp Hammond. Ce genre d'événement à l'échelle de l'univers partagé Marvel bénéficie d'une planification de longue date, à l'échelle d'au moins un an, au cours de laquelle chaque scénariste en place sur une série doit indiquer comment il envisage que les personnages dont il a la responsabilité y participent, ou il peut aussi se voir attribuer une commande imposée. Les scénaristes révèlent dès la première page (ou plutôt confirme) que Hank Pym, le responsable de l'Initiative à Camp Hammond est un skrull, un sale envahisseur. Ils indiquent par la suite que la stratégie des skrulls étaient de placer un des leurs au sein de chacune des 50 équipes de l'Initiative, une par état. Ils réussissent à fournir une explication qui tient à peu près la route pour justifier cette stratégie. Le lecteur découvre donc petit à petit l'ampleur des dégâts, et la problématique pour identifier cet intrus et le neutraliser.



Les coscénaristes se lancent alors dans une narration ambitieuse. Ils rendent compte de l'ampleur de l'invasion, avec des scènes se déroulant dans plusieurs états, et en plaçant des personnages qui portent un fil de l'intrigue. Ils remettent ainsi sur le devant de la scène le costume de 3-D Man, porté par un nouveau personnage, du fait de ses lunettes qui lui permettent de voir au travers du camouflage des skrulls. Ils ramènent une équipe assez farfelue Skrull Kill Krew créée par Mark Millar & Grant Morrison, avec Steve Yeowell & Brendan McCarthy. Rapidement ils adoptent la dynamique du récit de guerre, avec des ennemis à abattre coûte que coûte. Ça peut finir par surprendre dans le contexte d'un comics de superhéros que ces derniers n'hésitent pas à tuer des skrulls. Dès que 3-D Man a vu au travers du camouflage d'un skrull, la réaction de base est de l'abattre, sans considérer d'alternative. Même la jeune recrue Cloud 9 (Abby Boylen) n'hésite pas à assumer la fonction de tireur d'élite embusqué pour tirer une balle dans le crâne d'un skrull. Le lecteur finit par accepter cet état de fait car dans le même temps Gage & Slott mettent en scène des superhéros par dizaine avec les équipes de Freedom Force, Desert Stars, Heavy Hitters, Point Men, Liberteens, Cadets, Skrull Kill Krew, Action Pack, Great Lake Initiative, The Command, The Rangers, etc. Au total, s'il en a l'envie, le lecteur peut ainsi dénombrer et identifier plus de 50 superhéros différents, la majeure partie de second rang. Les coscénaristes savent montrer la richesse infinie de l'univers partagé Marvel et en tirer parti. Pour un lecteur de longue date de l'univers Marvel, c'est un vent de fraîcheur qui souffle alors, le ramenant à l'époque où il découvrait des superhéros à n'en plus finir à un rythme effréné.



Ce type de narration de grande ampleur s'accompagne de 2 risques : des dessins trop étriqués, des personnages perdus dans la succession d'événements spectaculaires. Ce sont 4 dessinateurs qui se succèdent en 4 épisodes, un cinquième venant en renfort sur le cinquième épisode, pour assurer le spectacle. Le lecteur observe dans un premier temps qu'ils privilégient les cases de la largeur de la page pour conserver la dimension panoramique du spectacle, Harvey Talibao s'amusant avec une mise en page avec des cases verticales au cours de l'épisode 17 pour changer, mais aussi pour tirer un meilleur parti de la séquence. Dans l'épisode 14, Stefano Caselli réalise des dessins avec un bon niveau de détails, que ce soit la cantine du Camp Hammond ou le quartier général à Hawaï. Daniele Rudoni complète les dessins avec des couleurs délavées pour Camp Hammond et beaucoup plus lumineuses pour Hawaï, rehaussant le relief des surfaces, pour une narration visuelle dense, avec une solide consistance. Harvey Talobao prend la relève pour l'épisode suivant, avec la présence des arrière-plans diminuant à la moitié des pages de l'épisode, des expressions de visage plus intenses, en cohérence avec la découverte que les skrulls sont partout. Le lecteur peut parfois détecter l'influence de Leinil Yu dans une mise en page ou dans la façon de dessiner un visage. Talobao est le premier à devoir affronter un nombre élevé de superhéros dans la moitié des pages et il s'en sort avec les honneurs, à la fois pour la lisibilité des costumes qui les rend tous reconnaissables, à la fois dans leur positionnement, pour éviter l'impression qu'ils s'entassent les uns sur les autres.



Stefano Caselli revient pour un deuxième épisode, avec moins de personnages à caser. Il continue de dessiner les décors avec une bonne régularité, à utiliser des cases de la largeur de la page de manière quasi systématique, à réaliser des cases avec un bon niveau de détail, donnant une consistance satisfaisante aux personnages et aux environnements. Les coscénaristes lui ont réservé une séquence qui sort de l'ordinaire quand Ryder, Riot et 3-D Man se retrouve à manger des hamburgers sur la table de jardin d'Hal et Peggy Chandler, des images étonnantes combinant une pelouse bien tondue dans une banlieue pavillonnaire avec des gugusses hauts en couleur. Caselli s'amuse bien également à donner sa version du dessin pleine page de Leinil Yu pour l'apparition fort opportune de Nick Fury et ses Secret Warriors à New York. Talbao est de retour pour l'épisode 17, avec des décors qui n'apparaissent plus que sur un tiers des pages, des superhéros toujours plus nombreux, une représentation magnifique de Mutant Zero (Mary Walker), une Spider-Woman (en fait Veranke) exsudant une sensualité irrésistible. Les dessins reviennent dans un registre plus fonctionnel et plus ordinaire avec l'épisode 18 mis en images par Steve Kurth & Drew Hennessy, même s'ils réussissent eux aussi à garder en mémoire les caractéristiques de chaque costume de tous les superhéros. Les décors disparaissent encore un petit peu plus dans le dernier épisode, mais dans le même temps, Harvey Talibao se montre impressionnant dans sa capacité à gérer un nombre de personnages qui ne cesse d'augmenter, sans se tromper une seule fois dans leurs caractéristiques visuelles, en conservant lisibilité et clarté dans chaque page.



Gage & Slott ont su imaginer une structure pour leur écrit leur permettant de mettre en scène des personnages dans lesquels le lecteur peut s'investir émotionnellement, évitant qu'il ne sente qu'un simple spectateur dans un combat désincarné augmentant d'ampleur à chaque épisode. Il y a bien sûr l'histoire personnelle du Crusader inattendue, mais aussi les épreuves successives auxquelles Delroy Garrett se retrouve confronté. Ils savent même insuffler plus que le minimum syndical de personnalité et d'émotion dans des personnages secondaires comme Ryder du Skrull Kill Crew, ou Eric O'Grady, totalement raccord avec la version de Irredeemable Ant-Man de Robert Kirkman, Phil Hester et Cory Walker. Certes le lecteur peut éventuellement regretter que les cadets des précédents tomes ne jouent pas un plus grand rôle, mais dans le même temps il apprécie le spectacle inattendu généré par ces affrontements contre les skrulls, ces personnages innombrables et les individus sur lesquels il se focalisent. Ce troisième tome prouve la qualité de la synergie entre Dan Slott & Christos Gage, ainsi que leur capacité à tirer intelligemment profit du crossover omniprésent du moment. Leurs histoires bénéficient de dessinateurs compétents capables de gérer les caractéristiques imposées : des affrontements de grandes ampleurs et des personnages à tire-larigot.
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2012, et constitue un épilogue à Avengers Vs. X-Men (en abrégé AvX) qu'il vaut donc mieux avoir lu avant. Tous les scénarios sont de Kieron Gillen. L'épisode 1 est dessiné et encré par Tom Raney. Le 2 est dessiné par Steve Kurth et encré par Allen Martinez. Le 3 est dessiné par Scot Eaton et encré par Andrew Henessy. Le 4 est dessiné par Mark Brooks et encré par Andrew Henessy. Le 5 est dessiné et encré par Gabriel Hernandez Walta.



Logan a décidé d'emmener les élèves de l'école Jean Grey (inaugurée dans Wolverine & the X-Men 1) au Wakanda pour aider la population. T'Challah lui refuse l'autorisation de se poser. Scott Summers est détenu dans une prison gérée par une entreprise privée, avec d'autres détenus ordinaires (à la fois de par les crimes ou délits commis, et par le fait qu'il s'agit d'homo sapiens, et pas de mutants). Hope Summers prend congé des Avengers. Steve Rogers essaye de convaincre Logan d'aller parler à Scott Summers pour que ce dernier indique où se trouvent les autres membres de l'équipe Extermination (constituée dans Uncanny X-Men 1). Abigail Brand (responsable de l'organisation SWORD) se défie des Avengers et des X-Men, pensant que l'un d'eux renseigne Summers, en sous-main. Dans la clandestinité, d'autres mutants de premier plan s'intéresse au sort de Cyclops.



Du fait de l'ampleur des événements survenus pendant AvX, les responsables éditoriaux ont estimé qu'il fallait une série de transition "AvX consequences" pour que les relances des séries dans le cadre de Marvel NOW! puissent démarrer dans le vif du sujet sans avoir à gérer cette transition, ou à la répéter dans chaque nouvelle série. Il revient à Kieron Gillen de mettre en musique cette lettre de mission peu excitante.



Le premier épisode laisse supposer qu'à nouveau Kieron Gillen s'accommode fort bien des contraintes et s'en sert pour nourrir son scénario. Scott Summers subit le discours du gestionnaire de la prison qui lui explique pourquoi il se retrouve dans une prison privée et comment cette entreprise effectue une mission de service public en s'assurant de la détention de ce mutant dans des conditions de coût raisonnables. Le procédé exposé tient la route, le discours est réactionnaire comme il faut, sans exagération qui en ferait une caricature idiote. Gillen intercale des scènes de dialogue entre différents protagonistes majeurs d'AvX qui permettent de faire le point sur l'état de leur relation, et les actions qu'ils comptent mettre en oeuvre suite aux responsabilités des uns et des autres. Les dessins de Raney sont fonctionnels (un peu influencés par Francis Leinil Yu), sans image marquante, mais avec un niveau de détails satisfaisant. Le lecteur pourra quand même trouver à redire sur la laideur des visages féminins.



Dans le deuxième épisode, Logan et Scott se retrouvent face à face pour une explication assez franche, la tension monte, le lecteur découvre petit à petit les intentions des 2 hommes. Il s'en suit un épisode intense, chargé en émotion et en bilan. La mise en scène de Kurth est assez travaillée pour donner de la vie à ce long dialogue, même si les décors ne l'intéressent pas.



Et puis, durant les 3 épisodes suivants, Gillen déplace les pions pour arriver à la disposition finale qui lui a été imposée, sans réussir à impliquer le lecteur dans les convictions des uns et des autres. Chaque scène n'a plus comme objectif que de montrer tel personnage rencontrer tel autre pour un bref échange sur leur position respective, sans aucune implication pour le lecteur. Abigail rabroue les Avengers, 2 pages et c'est terminé avec pour seul résultat de savoir que l'organisation SWORD reste indépendante. Abigail Brand contacte un autre mutant : 2 pages et 1 pion a été rajouté sur l'échiquier découvrant 2 des cases qui l'entourent. Ces différentes scènes s'ajoutent les unes aux autres pour donner une image assez complète du positionnement respectif des différentes factions et de comment elles se considèrent, mais il n'y a plus d'empathie du lecteur pour ces personnages réduits à l'état de pion. Gillen remplit sa mission : le lecteur a bien compris la logique qui mène d'AvX à Uncanny X-Men (version Marvel NOW!, par de Bendis et Bachalo). Mais ce cheminement n'avait rien de très palpitant, ni en termes humains, ni en termes d'action. Les 3 autres dessinateurs assurent une prestation correcte et fonctionnelle. Il faut attendre le cinquième épisode et Gabriel Walta pour voir apparaître un peu de personnalité dans les dessins pour un résultat intéressant, mais pas toujours convaincant.



Les 2 premiers épisodes laissent supposer que Kieron Gillen va être capable de dépasser le niveau de la minisérie servant uniquement à relier AvX à plusieurs nouvelles séries de l'opération Marvel NOW!, grâce à des dialogues révélateurs des tensions, des sentiments contradictoires et des allégeances cornéliennes. Les dessins sont assez banals, mais d'une qualité suffisante pour ne pas saboter le plaisir de la lecture. Et puis pour les 3 épisodes suivants, Gillen se contente de relier les points dans un diagramme, sans retrouver l'intensité du début, avec des dessinateurs faisant un travail correct sans plus. Il est vraisemblable que cette minisérie ne sera indispensable que pour les Uncanny X-Men de Bendis. Elle devrait avoir peu d'incidence sur Uncanny Avengers de Rick Remender, Avengers de Jonathan Hickman, All-new X-Men de Brian Michael Bendis et Cable and X-Force de Dennis Hopeless, Uncanny X-Force de Sam Humphries (... et toutes les autres).
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Challenge Pavés



Après un très bon premier tome (malgré la découpe et les dessins inégaux) j’avais hate de lire les conséquences de ce fameux cross-over. Je vous rappelle que le cross-over se termine dans le premier tome, mais les conséquences (qui font le lien entre le cross-over et les futures séries de Marvel) se trouvent dans ce deuxième volume.



Ce deuxième et dernier tome donc, se compose ainsi :



- les épisodes AVX VS 1-6



- Avengers vs. X-Men Infinite 1, 6, 10



- AVX : Consequences 1-5



La première moitié du tome contient les 6 chapitres des Versus qui nous détaillent les combat survolés dans le premier tome de AVX. Déjà, premier point noir. La série AVX ne tombait pas dans le détail des combats simpliste et idiots avec un humour qui n’a pas sa place ici. De plus lire les combats une fois qu’on a fini l’histoire, personnellement je n’en vois pas l’interêt. Et pire que tout, c’est mal écrit, les dessins sont infâmes, et les combats sont agrémentes de cases de type : « Le saviez vous ? » nous expliquant un détail stupide et ridicule d’un super-héros.



Vient ensuite les chapitres 1, 6 et 10 nommés Infinites. Ici pas de combats mais des scènes que l’on a déjà vu dans le premier tome, sauf qu’ici on rentre un peu plus dans les détails. Cela apporte un petit plus certes, mais en ce cas, pourquoi ne pas l’avoir intégrer dans le premier tome ? Là, une fois de plus on à déjà fini l’histoire. Revenir dessus n’apporte vraiment rien, mis à part pour meubler un deuxième volume qui jusque-là n’est ni palpitant, ni indispensable.



Par bonheur, il reste le dernier tiers du volume, qui contient les 5 chapitres de AVX : Conséquences. Ici tout va bien, on reprends les personnages quelques jours/semaines après la fin des événement du cross-over. On suit donc ce que chacun devient et les prises de décisions, et les futures intrigues qui vont se dessiner dans les prochaines séries.



Pas indispensable mais quand même bien intéressant, et très utile surtout si vous souhaitez lire les séries de chez « Marvel Now ! » comme « All new X-men », « Avengers » ou « Uncanny Avengers »



J’ai été conquis par ce cross-over, mais j’aurais vraiment aimé que l’éditeur n’essaie pas de nous arnaquer en proposant un deuxième tome au deux-tiers vide. Il aurait été plus sympa (et moins couteux, donc moins rentable pour eux) de sortir un premier tome avec le cross-over complet, plus la série conséquence suivi d’un deuxième tome avec les chapitres VS et les chapitres Infinites.

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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

¿Qué sucede al gran Cíclope luego de su aparatosa derrota y sobre todo de los crímenes cometidos por él cuando tuvo el poder de un Dios de la mano de la Fuerza Fénix? La respuesta está en este libro, que contiene 4 números de buena calidad tanto argumental como ilustrativa.Recuerdo los días de tensión luego de la tragedia para Cíclope, de héroe a villano, de gran líder a haber caído en lo más bajo quizás de toda su vida. Llega a la cárcel por primera vez y ahí pasa un conjunto de aventuras, nos hace pensar que quiere deprimirse y dejarse llevar pero al final como siempre renace con una nueva idea, la revolución.
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Avengers: The Initiative: Killed in action

Ce tome fait suite à Avengers: The Initiative Volume 1 - Basic Training (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 7 à 13 et le numéro annuel 1, initialement parus en 2008, écrits par Dan Slott (épisodes 7, 12, 13) coécrits par Dan Slott & Christos Gage (épisodes 8 à 11 et annuel 1). Stefano Caselli a dessiné et encré les épisodes 7 à 11, avec une mise en couleurs de Daniele Rudoni. Les épisodes 12 & 13 ont été dessinés, encrés et mis en couleurs par Steve Uy. L'épisode annuel comporte 5 histoires courtes, chacune illustrée par une équipe différente : Salvador Larroca, Clayton Henry, Tom Feister & Carmine di Giandomenico, Patrick Scherberger. Ce tome a été réédité dans Avengers: The Initiative - The Complete Collection Vol. 1 qui contient les épisodes 1 à 19 et le numéro annuel 1.



Épisode 7 - Le docteur Werner Von Blitzschlag se rend à New York avec le sénateur Arthur Woodman, en tant qu'expert des rayons gamma pour apporter des éléments technologiques confidentiels. Ils sont attaqués par 3 Vulturions qui s'emparent de la mallette de Blitzschlag. 3 individus avec un costume d'Iron Spider se révèlent devant eux. Blitzschlag leur ordonne d'aller récupérer la mallette. À Camp Hammond, Justice (Vance Astrovik) et Cloud 9 (Abby Boylen) ont une discussion animée avec Yellowjacket (Dr. Hank Pym) et War Machine (Jim Rhodes), ce dernier se rendant compte que Pym (représentant les États-Unis) ne lui dit pas tout parce qu'il représente le SHIELD, une organisation internationale. Annuel 1 - Il y a de cela plusieurs années, Joseph Green avait récupéré une arme extraterrestre dans le désert, pendant qu'une autre personne s'accaparait la source d'énergie allant avec. Au cours d'une séance de thérapie, Violet Lightner (Armory) explique comment elle a acquis sont arme, à la docteure Burke. Au temps présent, le sénateur Arthur Woodman explique comment Roger Brokeridge (Hardball) a acquis ses pouvoirs. Au temps présent, le docteur Werner Von Blitzschlag explique son état à un clone de Michael Van Patrick. Au temps présent, l'équipe des Liberteens intervient pour stopper un nouveau Flag Smasher ; elle se compose de Blue Eagle, Ms. America, The Revolutionnary, Iceberg, Whiz Kid, Hope et 2-D.



Épisodes 8 à 11 - Au temps présent, le camp Hammond est dévasté, et Yellowjacket mal en point fuit devant un ennemi inconnu. Plusieurs mois avant, Tony Stark, Reed Richards et Hank Pym réfléchissaient aux actions à mettre en œuvre suite à la tragédie de Stamford. Quelques semaines plus tard, ils tenaient une conférence publique pour annoncer l'ouverture de Camp Hammond et expliquer la nature de l'Initiative. Une semaine dans le passé, l'équipe en formation à Camp Hammond ramenait Dragon Man qu'ils venaient de capturer, avec un petit raté lors de leur arrivée. Taskmaster devenait le nouvel entraîneur des jeunes recrues, succédant à Joseph Green (The Gauntlet) toujours dans le coma. Il accueillait assez froidement le nouveau groupe de recrues : Ant-Man, Crusader, Melee, Geldoff, Dragon Lord, Geiger, Red 9, Diamondback, avec quelques sarcasmes bien sentis. Là encore, les choses ne s'étaient pas si bien passées, Cassy Lang prenant ombrage de la présence d'un nouvel Ant-Man. Épisodes 12 & 13 - Suite à quelques révélations gênantes (des clonages clandestins), la découverte d'une équipe clandestine Shadow Initiative et la mort d'une des recrues, Iron Man, Valerie Cooper, Ms. Marvel et Arthur Woodman se réunissent en commission d'enquête pour interroger les responsables de Camp Hammond : Henry Gyrich, Hank Pym, Jim Rhodes. Gyrich se montre des plus évasifs dans ses réponses. Puis le camp accueille une nouvelle fournée de recrues : Butterball/Boulder (Emery Schaub), Annex (Alex Ellis), Prodigy (Richie Gilmore), Sunstreak (Andrea Roarke), Gorilla Girl (Fahnbullah Eddy), Batwing (Jimmy Santini).



Après une premier tome mi-figue mi-raisin, il n'était pas certain que le lecteur revienne pour le deuxième, si ce n'est pour assister aux séances de doute et de piques bien senties entre adolescents, et à des complots internes complexifiant la situation de l'Initiative jusqu'à en causer sa perte. Toutefois, Dan Slott & Christos Gage avaient introduit et développé beaucoup de nouveaux personnages et éléments dont certains très intrigants. Le lecteur découvre dans ce tome des histoires partant dans des directions éparpillées. L'épisode 7 se focalise sur l'intervention des Iron Spider et l'enquête non autorisée de Justice et Cloud 9, sur la réalité du décès de Michael Van Patrick. Pour faire bonne mesure, les scénaristes ajoutent une apparition de Spider-Man (Peter Parker) dans une situation catastrophique (il a révélé son identité à la télé, et Tante May se trouve dans le coma suite à un attentat). Le lecteur a eu le temps de s'accommoder aux dessins de Stefano Caselli avec beaucoup de cases de la largeur de la page, et à la mise en couleurs très particulière de Daniele Rudoni, avec des teintes à la fois un peu sombres et un peu délavées, ne distinguant pas les différents plans de la case. Sur cet épisode, Caselli et Rudoni sont bien complémentaires avec un niveau de qualité descriptive assez élevé. Le lecteur en ressort contenté par une mission inattendue, la découverte de nouveaux personnages et une intensification des complots.



Le lecteur passe ensuite aux histoire courtes du numéro annuel. Il découvre d'abord comment Joseph Green a récupéré son arme extraterrestre, ce qui donne un peu plus d'épaisseur à un personnage qui semblait ne reposer que sur une unique idée très banale, avec des dessins très cliniques de Salvador Larroca. Il passe ensuite au recrutement d'Armory, avec une nouvelle allégeance occulte inattendue et des dessins propres sur eux. L'origine des superpouvoirs de Roger Brokeridge (Hardball) est à la fois classique et utilise une des ressources sans fin de l'univers Marvel (Power Broker) d'une manière mélodramatique et convaincante, avec des dessins un peu plus froids reposant beaucoup sur l'infographie. L'histoire de MVP & du baron von Blitzschlag n'étoffe pas les personnages, mais leur insuffle une forme de légitimité du fait leurs racines dans l'univers partagés Marvel, avec les dessins un peu surprenant de di Giandomenico du fait de leurs contours irréguliers. Enfin les 6 pages consacrées à l'équipe des Liberteens sont amusantes grâce aux dessins de Scherberger qui évoquent ceux d'Humberto Ramos (en moins exagérés) avec une ouverture sur une autre menace de grande ampleur (à venir dans le crossover Marvel de l'année 2008).



Dan Slott & Christos Gage embrayent avec l'arrivée d'une nouvelle équipe dans l'épisode 8, puis encore une autre dans l'épisode 12. Ils ne ménagent pas leur peine pour nourrir les rangs de l'Initiative, ce programme ambitieux souhaitant installer une équipe de superhéros dans chaque état, en proposant à des individus dotés de superpouvoirs de se faire recenser et de disposer d'un entraînement approprié pour éviter que le catastrophe de Stamford ne se reproduise. Le lecteur découvre un mélange de personnages très secondaires apparus une ou deux fois auparavant, se retrouvant à lutter contre une des jeunes recrues de l'Initiative, le programme ayant déjà engendré ses propres monstres du fait de l'activité des adultes. Il retrouve les dessins de Stefano Caselli, toujours un peu trop denses, des expressions un peu surjouées, et dans le même temps des personnages faciles à reconnaître malgré leur nombre élevé. L'artiste continue à utiliser des cases de la largeur de la page, avec une bonne gestion de cette largeur pour montrer les mouvements. Les différents environnements sont assez définis pour que le lecteur sache où se passe chaque action. Daniele Rudoni a amélioré le niveau de complémentarité de sa mise en couleurs et des ajouts effectués à l'infographie. La narration reste un peu chargée, mais elle présente l'avantage de bien rendre compte du nombre de personnages impliqués.



Pour les épisodes 12 & 13, le lecteur retrouve les dessins de Steve Uy qui avait déjà illustré l'épisode 6. Il continue de détourer les formes avec un trait très fin de largeur uniforme, et de compléter ces formes éthérées par la mise en couleurs et l'ajout d'effets spéciaux comme des textures, par l'infographie. Le résultat fait toujours penser à la technique du Cel-shading, mais sans l'exagération comique de sitcom de l'épisode 6. Du coup, la narration est plus classique, tout en restituant bien la diversité des personnages qui restent reconnaissables, ainsi que l'état d'esprit de chacun d'eux. Cette dernière particularité est d'autant plus appréciable que Slott & Gage ont introduit un nouvel élément dans leur narration.



La tension entre les différents responsables du camp continue de monter, en particulier la divergence de points de vue entre Henry Peter Gyrich (représentant le gouvernement des États-Unis) et War Machine (puis Iron Man) représentant le SHIELD. Les manigances de certains adultes du camp Hammond commencent à être exposées au grand jour. L'intrigue se focalise donc plus sur le camp Hammond, que sur les missions des jeunes recrues. Dans le même ordre d'idées, les coscénaristes s'intéressent moins à leur formation. Pourtant ils ont introduit un nouveau formateur avec une forte personnalité : Taskmaster. Ce dernier se montre tout aussi intransigeant que Joseph Green, mais sur la base d'une toute autre motivation. C'est un mercenaire pragmatique et il n'a pas l'esprit d'entreprise, ni même d'équipe avec les petits nouveaux. Il effectue donc des remarques cyniques et cinglantes qui font mouche à chaque fois, faisant naître un sourire sur le visage du lecteur. Au sein de la deuxième fournée de recrues, le lecteur découvre Emery Schaub, un jeune homme au pouvoir étonnant, à la personnalité irrésistible, et totalement inutile dans les situations de combat. Avec ces 2 personnages, les coscénaristes ont trouvé ce qui manquait à la note d'humour en phase avec le ton de la série, et le lecteur se rend compte qu'il se retrouve à la fois dans le cynisme de Taskmaster et dans l'entrain de Schaub.



A priori, le lecteur part avec l'idée que ce deuxième tome sera déterminant dans sa décision de poursuivre ou non cette série. L'épisode 7 est sympathique et prouve la compétence de Stefano Caselli pour le découpage des planches et les plans de prise de vue. Le numéro annuel apporte des éléments de l'histoire de plusieurs personnages, bienvenus et leur donnant plus de consistance, ainsi qu'aux fondations de la série. En première impression, les épisodes suivants focalisent l'intrigue sur le camp Hammond, réduisant l'ampleur de la série. Après lecture, il s'avère que Caselli et Uy ont gagné en efficacité narrative distillant une ambiance très particulière. Gage & Slott ont trouvé l'ingrédient qui faisait jusqu'alors défaut : une forme d'humour reposant sur le caractère de 2 personnages, parlant directement au lecteur de comics de superhéros.
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Batman : L'asile d'Arkham

Je me suis un peu ennuyé.

Déjà, le titre est mensonger.

Parce qu’il doit y avoir deux dessins de Batman à tout casser.



Ensuite, une histoire entre des détenus d’Arkham, pourquoi pas.

Pour la plupart, on ne les connaît pas, et c’est ça qui est plutôt sympa.



En revanche, que d’inégalités dans le récit !

Des pages entières sur Humpty Dumpty, OK, mais le personnage n’est presque plus utilisé ensuite…



Le grand requin blanc est inintéressant.



Et raconter une intrigue qui se déroule dans l’asile est une super idée. Mais il y avait, à mon humble avis, beaucoup mieux à faire qu’une sordide histoire de démons…



Cela dit, ça a au moins permis de voir Etrigan, personnage tellement sous-utilisé chez DC…



Bref, heureusement que c'est court, parce que c'est long.



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Batman : L'asile d'Arkham

Voilà un comics que j'ai commencé en me disant qu'il était plutôt léger en quantité de pages, mais wow ! L'intrigue est passionnante, on est happé par l'action, qui est aussi oppressante que l'asile lui-même !

Vous pouvez lire ce comics si vous connaissez les grands vilains de Batman mais que vous n'êtes pas familiers de l'univers. Je trouve que c'est une parenthèse, une histoire un peu hors du temps.

Tous les personnages sont fascinants, l'histoire est pleine de rebondissements, et au final tous les personnages ont leurs bons et leurs mauvais côtés.

Je suis vraiment bluffée !
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Batman : L'asile d'Arkham

Arkham. L'asile légendaire.

Dan Slott nous propose de découvrir les lieux par le regard d'un criminel en col blanc, Warren White, aka le "grand requin blanc".

Une entrée en matière qui m'a légèrement fait penser à la série Oz, de par l'arrivée d'un personnage atypique dans un environnement cauchemardesque, à la différence majeure que White est un vrai salopard alors que Beecher dans la série est un type qui n'a salement bousillé "qu'une" seule famille. Les cellules vitrées - vertes qui plus est - m'ont fait penser à un clin d’œil à Emerald City, le quartier expérimental dans la série.



Mais revenons-en à cet album. Après une étrange introduction, place donc à la plongée dans la folie d'Arkham. Un très grand nombre de figures de l'univers Batman parsèment ces pages et interagissent avec un Warren White résolu à quitter ce lieu au plus vite.

Quelques intrigues parallèles se développent et introduisent habilement les personnages. Ainsi que quelques clés de l'intrigue, qui s'avéreront décisives vers la fin.

Les interventions du Joker, personnage secondaire ici, m'ont bien fait marrer, et confirment son statut de création à l'intarissable et incroyable potentiel.



Et puis, les chapitres défilant, l'horreur s'invite et finit par prendre le contrôle. Je ne m'attendais pas à un tel tournant WTF, mais pourquoi pas !

Quelques clins d’œils à Lovecraft - de la bave de Shoggoth !!! - viennent rappeler la filiation d'Arkham.



Côté illustration, Ryan Sook fait le taff efficacement, profitant des diverses ambiances fournies par le scénario. Tantôt très sombres, tantôt très colorées - presque pastels -, jusqu'à la flamboyance infernale finale.



Un autre volume de l'opération d'été d'Urban Comics qui vaut le coup, même si bien moins que le "Joker. Mauvaises fréquentations". Reste une effrayante et large galerie de personnages, psychopathes mythiques ou seconds couteaux de l'univers Batman, servie par un astucieux scénario, qui ne pourra que ravir les fans.
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Batman : L'asile d'Arkham

Ce tome 4 est consacré aux vilains d'Arkham, on y voit très peu Batman… D'autres personnages sont mis en avant en particulier « le Grand Requin Blanc » qui au cours d'un procès se voit assigné à Arkham, diagnostiqué fou par un juge. Se voit comparé négativement au Joker. Il va avoir du mal à s'intégrer et se faire appeler « Viande Fraîche » – bénéficiant de l'aide bienveillante du colosse « Humpty » qui casse et répare… Humpty avec son physique « particulier » et sa gentillesse si rare parmi les détendus, va captiver votre attention.



Une émeute à bien lieu dans la prison, Joker et compagnie s'évadent – Les Skarvas qui ont succombés a l'orgueil, demandent à être apaisés. Et les démonologues perdent le contrôle, tout les détenus d'Arkham y passent, mais le Requin va ruser…



J'ai trouvé le récit un peu court par rapport aux épais volumes que peut fonder DC, même y compris au sein de cette collection complète Les épisodes s'enchainent avec à peine une explication, et il y a un vague fil rouge. Les dessins sont moins criards et contrasté que la came DC habituelle, ce qui donne un petit côté Vintage à ce tom 4 que les trois premiers n'avaient pas, tout en leur inculquant une qualité moderne, j'étais donc fort aise de ces dessins novateurs et appréciables.



Je vous la conseille à moins de 5€, c'est vraiment un bon cru à ce prix sur la Roll's Royce de la folie – Arkham- , comme ils disent. Les hôpitaux psys ne sont pas tous comme ça heureusement. C'est une immersion dans la folie, ouais je dois admettre que ça pose un regard assez critique dans cette « prison pour super criminels »…



Après la folie on est aiguillés (logiquement ?) vers le démonisme, et c'est davantage le sujet de la dernière partie que l'Arkham…



Scénario : Divers aventures, l'arrivée et l'humiliation de Viande Fraiche, l'histoire d'Humpty, puis les Skarvas. 8/10.



Originalité : Jamais encore lu une histoire DC semblable, consacrée à l'asile davantage qu'aux personnages pris individuellement. 8/10.



Talent : L'histoire est plutôt bien pilotée. 8/10.



Note Globale : 8/10.
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
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Batman, les nouvelles aventures, tome 2

Encore plus de grands méchants de notre enfance, encore plus d'aventures. Ce nouveau tome est tout simplement génial.
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Batman, les nouvelles aventures, tome 2

Un recueil d'aventures tout aussi plaisant que le premier opus, dommage que ce soit le dernier, j'aurais volontiers continué dans ce Gotham si familier, petite consolation je vais essayer de me procurer Gotham Girls. Le Chevalier noir est clairement mon personnage préféré de comics surtout après ces lectures. Un très bon moment.
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Batman, les nouvelles aventures, tome 2

Un tome très inférieur au premier, beaucoup plus plat et moins fun.

Seule l'unique apparition de Joker & Harley Quinn à la fin parvient à relever le niveau, malheureusement trop rapidement.
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