Dans son propre bureau, à sa propre table de travail qui par sa belle teinte sombre et la solidité de son bois noueux répond à ses goûts, je décris le Jack London que j'ai connu ...
Pour Jack, la mort n'avait rien eu d'effrayant.
La nature avait brisé l'amarre, et lui, le valeureux marin des mers grises et vertes, avait disparu, héroïque, victorieux, entraîné par la marée ...
Oui, cette pierre rugueuse, celle-là même qu'il avait désiré avoir, n'attristerait pas ces coteaux onduleux et riants.
Grâce aux chants d'oiseaux qui accompagnent le bruissement du vent dans les cimes des arbres, la petite colline de Jack London n'éveille qu'un sentiment de douce contemplation et de sereine mélancolie.
Et, songeur, devant cette roche rougeâtre, le promeneur redira :
Ah ! Certes, celui-là fut un homme ! ...