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Citations de Charles Wright (173)


Tous deux, nous aspirions à traverser des déserts, à nous enfoncer dans des solitudes. Nous voulions aussi patrouiller dans de la beauté et nous désaltérer de la nature sauvage. (p. 27)
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P 233 – je crois que je fais une overdose de ce monde bavard qui s’épanche en un flux permanent. Ici, sur les estives, on se situe avant les formulations. Plus besoin de jeter des mots entre soi et la sacralité des choses. Ces choses qui nous font signe dans l’amicale communion du silence et la simplicité élémentaire de leur être-là.
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P 228 – voilà plus de quinze jours que je me shoote à la beauté pure. Or je commence à comprendre que cette dernière n’est pas un jouet pour enfant. On ne s’immerge pas impunément dans tant de splendeurs. La beauté troue l’opacité du monde, elle dilate le cœur, rend vulnérable, fait se mettre à genoux. Dans la vie des hommes, elle est souvent le prélude au grand mystère=ère de leur saisissement par l’Esprit.
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P 166 – marcel Jouhandeau « on ne peut vivre dans un paroxysme constant. » de fait, n’est-ce pas plutôt dans le consentement à l’humble répétition des jours, dans les épousailles avec l’ordinaire, qu’il faut chercher les clés du bonheur, à l’image de cette grand-mère affairée dans son potager à prélever les mauvaises herbes ?
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P 162 – en tâtant le sol dur comme du fer, Parsac me dit : - dans ses constitutions, au chapitre sur « l’expériment de pèlerinage », Ignace de Loyola écrit que les novices qui ne savent pas « demeurer ou marcher un jour sans manger et sans bien dormir » ne sont pas aptes à rejoindre les jésuites. Mais je ne crois pas que son propos soit de nous endurcir ; il veut plutôt que l’on cultive la vertu d’indifférence. Un jour on crèche dans un lit double, le lendemain dehors, sur un banc. Le but de ce voyage est de s’habituer à l’aléatoire. Se contenter de ce qu’on reçoit, parfois le maximum, d’autres fois le minimum, et s’en réjouir de la même façon.
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P 160 – dans son journal, Thoreau délivre ce conseil : « n’allez pas à l’objet, laissez le venir à vous. » il a raison. Lorsque l’on se vide de toute convoitise, de toute avidité de saisie, qu’on laisse les choses être, les yeux flâner, et qu’on n’oppose plus au paysage notre poussée personnelle, alors ces choses viennent à nous et exhalent leur secret, leur intériorité. (…) tout est là, donné, en abondance, il suffit de cultiver une attention aimante, une fraicheur de regard, et de se servir.
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Charles Wright
P 141 – l’ornithologue Jacques Delamain, qu’on appelle l’Homère des oiseaux, a écrit dans un livre admirable que ce chant est la « détente libératrice d’une plénitude vitale que l’oiseau ne peut contenir ».
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P 138 – « au bois il y a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir », écrit Rimbaud dans les illuminations. Il a raison : devant le chant des bêtes, toute trivialité s’efface. C’est aussi cela que je suis venu chercher dans ce voyage : le baptême des choses simples. Le miroitement d’une eau lustrale, un bain d’innocence et de beauté.
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De fait, n'être plus rien ni personne donne le vertige. Désormais, pour exister aux yeux des autres, on ne peut plus s'appuyer sur le métier, les biens, l'apparence, la réputation, tous ces pédigrees qui mesurent d'habitude le standing d'une personne.
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À l'heure de la mondialisation, cette promenade cantonale paraît manquer d'audace. Mais est-il nécessaire de visiter les pôles pour s'offrir de l'émerveillement ? Nos fringales de dépaysement, on peut les assouvir partout, y compris dans cette France de l'intérieur, dont on dédaigne souvent les trésors.
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Mais au fil des mois, guidé par son accompagnateur spirituel, André perçoit que la prière a sa fécondité, que la voie contemplative n’est pas une fuite du monde, mais une façon d’agir pour lui par l’intercession. Ces moines, là-haut sur la colline, ne veillent-ils pas sur les environs ? Désormais, sa vocation à la prière au cœur de l’Eglise et du monde ne va plus le lâcher.
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"Le recours aux forêts n'est pas une désertion hautaine, une fuite orgueilleuse, une dérobade ; c'est une tactique de l'esprit critique, une hygiène de la pensée, une façon de rester clairvoyant."
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Charles Wright
Une marche de quatre semaines, sans téléphone portable, sans tente et sans le moindre sous en poche. Une existence de mendiant, abandonnée aux hasards de la route et des rencontres, avec, comme seule boussole, la confiance dans les circonstances pour pourvoir aux besoins les plus élémentaires : manger, boire, dormir.
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