L'épilepsie était connue dès l'antiquité. On l'appela morbus herculeus parce que Hercule en aurait été atteint, morbus divinus, morbus sacer probablement parce que les pythonisses se tordaient dans des convulsions épileptiformes lorsqu'elles rendaient leurs oracles. Les premiers observateurs, frappés de la brusquerie avec laquelle le mal surprenait les individus en pleine santé, avaient donné à la maladie le nom qu'elle a conservé (du grec saisir).
Nous ne ferons que rappeler ici les lois générales de l'hérédité, telles que Darwin les a formulées :
Loi de l'hérédité directe et immédiate, d'après laquelle les parents tendent à léguer leurs caractères physiques et moraux à leurs descendants directs.
Loi de prépondérance dans l'hérédité directe, suivant laquelle les caractères de l'un des deux générateurs prédominent dans le produit.
Loi d'hérédité en retour, qui s'applique aux faits souvent observés d'atavisme, c'est-à-dire à la réapparition chez les descendants des caractères d'un ancêtre plus ou moins éloigné.
Loi de l'hérédité homochrone, c'est-à-dire de l'apparition des caractères héréditaires aux mêmes époques de la vie chez les ascendants et chez les descendants.
Que pense-t-on du travail? Le Dieu de la Bible passe pour avoir révélé la loi du travail en même temps que la loi de la reproduction. Il a dit à l'homme : tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ; il a dit à la femme : tu enfanteras dans la douleur. Ces formules auxquelles on attribue une origine divine sont fausses. Elles nous présentent le travail et la reproduction comme des châtiments d'une faute originelle. Le travail et la reproduction ne sont pas des châtiments, ce sont des nécessités biologiques : des sanctions naturelles ont établi leur moralité.
Aussi l'agent le plus puissant du traitement des maladies mentales consiste-t-il dans l'isolement, mesure physiologiquement logique, en ce sens que son premier effet est de supprimer les influences au milieu desquelles la maladie a pris naissance ; il a pour but de soustraire le malade à la continuité de l'action de la cause déterminante. Il ne suffit pas que l'émotion, peut-être accidentelle, qui a précédé l'explosion des accidents, ait disparu, pour que le malade puisse être considéré comme à l'abri de son influence pathogène.
Sous l'influence du travail intellectuel, la force dynamométrique augmente, et dans des proportions d'un sixième, d'un cinquième, d'un quart même, suivant que l'attention a été fixée d'une façon plus ou moins soutenue. Dans un bon nombre d'explorations, j'ai noté une tendance à l'égalisation entre les deux mains, c'est-à-dire que la main gauche, qui est plus faible que la droite de 10 kilos environ, gagne souvent plus que la droite sous l'influence de l'excitation psychique provoquée par le travail intellectuel.
La cause qui domine le développement des affections mentales, la cause des causes, est la dégénérescence organique héréditaire, congénitale ou acquise, permanente ou momentanée, et qui se traduit par une susceptibilité spéciale du système nerveux. Cette susceptibilité n'entre en jeu que sous l'influence de causes extérieures plus ou moins faciles à saisir, mais inhérentes au milieu clans lequel vit l'individu prédisposé.
Tolstoï proclame que le travail n'est pas la douleur mais la joie de la vie, parce que le plaisir de la vie c'est de servir les autres. Pour lui le travail est non seulement le devoir de l'homme, mais le remède moral par excellence; son idéal du travail, c'est le travail physique, le travail du pain du Moujik Bondareff, qui doit faire disparaître la dure inégalité et couper les ailes au luxe et à la convoitise.
Le danger paraît plus grand à ceux qui pensent que les perversions peuvent se développer chez des individus normaux sous l’influence du milieu. Il semble plus menaçant encore lorsque l'instinct sexuel est représenté comme un instinct incoercible auquel tous sont réduits à obéir, si anormale que soit la forme sous laquelle il se manifeste.
Les instincts s’établissent suivant un ordre qui constitue une hiérarchie persistante ; les premiers en date sont relatifs à la préservation de l’individu; puis en apparaissent d’autres qui ont pour effet la préservation de l’espèce ; puis enfin d’autres qui ont pour effet la préservation des groupes sociaux.