Citations de Charlaine Harris (344)
Jason et Granny commencèrent à échanger des ragots (ils appelaient cela "se tenir informés de l'actualité") sur les gens du village et de la paroisse.
Tu n'as pas le téléphone ?
Si pourquoi ?
Dans ce cas, où est le problème ? Tu peux appeler tous les artisans que tu veux !
En pleine nuit ? Et même en admettant que je puisse leur parler, la belle affaire ! Tu viendrais à un rendez-vous que t'aurait fixé un vampire à minuit dans une maison abandonnée près du cimetière ?
Bill et Eric semblaient écœurés et, quand des vampires ont l'air écœurés, vous n'avez vraiment pas envie d'aller y regarder de plus près.
Tout de même, ça avait quelque chose d'un peu dégradant de désirer quelqu'un si... voracement, juste parce que, physiquement, il était la perfection incarnée. J'avais toujours cru que c'était un truc de mec.
J'étais sur la véranda lorsque Bill arriva. Ce fut une entrée typiquement "vampire", avec nuage noir, sifflements dans l'air et apparition subite de l'intéressé au pied des marches de la véranda. Il ne manquait que le roulement de tambour
- J'ai l'impression d'entendre ma grand- mère !
- Je suis plus âgé qu'elle, répliqua Bill [ vampire ] d'un ton sec.
- Je ne sais pas, mais j’aurais cru qu’un chat parleur serait plus… amical. Ou… chaleureux, fit observer Bobo.
- Il parle, certes, mais ça reste un chat, précisa le Pater.
Il me tenait fermement par la cheville, ce qui me donnait un peu l'impression d'être un doudou géant.
Parmi les humains plus ou moins déguisés, fascinants et pathétiques se trouvaient d'authentiques vampires. Ceux-ci, contrairement aux faux n'avaient rien à faire pour paraître inquiétants : leur teint spectral et leur regard fiévreux en disaient assez
p.155 « Avec Eric et lui [Lèn], ça faisait deux grands mecs baraqués dans la même pièce : un sacré concentré de virilité au mètre carré. Ma chambre m’a paru toute petite, brusquement, et drôlement envahie. Il n’y avait peut-être pas assez d’oxygène pour deux ego de cette trempe dans un espace aussi réduit. »
p.343 « Quand on a été battu, on prend brusquement conscience de ce qu’on est, en réalité : une simple enveloppe de peau, une enveloppe fragile qui retient tout un tas de liquides, d’amas mous et de structures rigides susceptibles d’êtres brisées. »
p.48 « J’ai donc repris ma reptation en m’éloignant de la chaussée [...]. Mourir sur la route comme un chien écrasé manquait singulièrement de panache ou, pour le moins, de dignité. »
p.66 « On m’avait louée, comme on loue une tronçonneuse ou une paire de béquilles ? Je me suis demandé si les vampires de Dallas avait versé une caution, au cas où le matériel serait endommagé. »
p.113 « Que j’ai seulement osé lui adresser la parole était aussi incongru qu’aurait pu l’être la supplique d’un hamburger sur pattes s’adressant au P.D.G. de McDo. »
- Je n’aime pas imaginer qu’un dieu me regarde et me juge.
- Personne n’apprécie vraiment cette idée, tu sais. L’amour universel, ça, OK, mais le jugement de Dieu, eh bien, ça nous inquiète tous.
Je n'arrivais pas à le regarder en face. Je gardais donc les yeux rivés sur ses mains, ses grandes mains brunes avec leur léger duvet noir sur le dessus. Si j'avais le malheur de dévier d'un centimètre, je tombais sur ses cuisses musclées, voire sur... Tss, tss, tss ! Ses mains. On restait calé sur ses mains. C'était plus sur.
De fait, il [ le vampire ] portait à présent un jean et un tee- shirt à l'effigie d'un groupe de rock des années soixante-dix, The Grateful Dead. Les morts reconnaissants. Je laissai échapper un fou-rire nerveux. Puis j'éclatai en sanglot.
Discussion entre Sookie et Eric. (pages 279-280)
"- Le tigre-garou reprend du poil de la bête, a constaté Eric. Est-ce que tu l'aimes ?
- Je ne sais pas encore.
- Et moi tu m'as aimé ?
(...)
Eric attendait toujours.
- Si je t'ai aimé ?
Je savais qu'il n'en démordrait pas, alors autant essayer de lui fournir une réponse.
- Ca se peut. Si on veut. Mais j'ai toujours su que le mec qui était avec moi n'était pas vraiment toi. Et je savais aussi que, tôt ou tard, ce mec-là se rappellerait qui il était et ce qu'il était...
- Apparemment, dès qu'il s'agit des hommes, "oui" ou "non" disparaissent de ton vocabulaire.
- Tu n'as pas vraiment l'air de savoir ce que tu ressens pour moi non plus, je te ferai remarquer.
- Tu es un mystère pour moi, Sookie."
- Tu n'es pas obligée d'être parfaite, Sookie.
- Bonne idée. Désormais, je vais être grincheuse et acariâtre.
Tu sais quoi, Sookie ? a-t-il enchaîné, lancé dans sa plaidoirie. Les vampires ne sont même pas américains. Ils ne sont ni noirs, ni jaunes, ni latinos. ils ne sont ni catholiques, ni protestants, ni démocrates, ni républicains. Ce sont seulement des vampires. Ils n'ont pas de race, pas de religion, pas de nationalité. Ce sont des vampires, un point, c'est tout.
L'endroit où un vampire passe la journée est le secret le mieux gardé qui soit, (...).
(...) mieux vaut éviter de contrarier un vampire qu’on ne connaît pas. On ne sait jamais.
Ce n'est pas évident de sortir avec un vampire, quand, comme moi, on est plutôt du matin.