Née dans une banlieue populaire, Doris Delevingne se rêve en épouse d'aristocrate et reine de Londres. À 16 ans, elle se jette au cou d'un jeune capitaine de cavalerie, à 18, elle devient la maîtresse d'un joueur de polo et hante les night-clubs à la mode.
Dans le quartier chic de Mayfair, au coeur des années folles, on couche, on s'amuse, on se noie dans le champagne. Doris est la courtisane en vogue, on lui prête des secrets dignes de ceux Cléopâtre. Sa devise : le lit d'une anglaise est son royaume.
Randolph Churchill, Cecil Beaton, Tom Mitford, Margot Hoffmann
tout le monde lui cède. le vicomte Castlerosse en tombe fou. Il l'épouse, elle le ruine. Même Winston Churchill, rencontré dans le Sud de la France, succombera à l'hétaïre aux faux airs de Greta Garbo.
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Lorsque Beaton traite de Chanel, de Vionnet ou des couturiers d'aujourd'hui, il analyse le style de l'un ou l'autre aussi sérieusement qu'on le ferait pour Watteau, Ingres ou Renoir.
Emblématique portraitiste de mode, « Prince des photographes », Cecil Beaton (1904-1980) fut l’une des figures principales de cette vie mondaine et cosmopolite si joliment appelée Café Society. Une société qu’il sut conquérir avec une incomparable aisance, passant, d’un pas, de l’Europe aux États-Unis, allant des salons de l’aristocratie conservatrice aux fêtes des personnalités les plus extravagantes.
Et si nous savions de Cecil Beaton qu’il était un chroniqueur talentueux, nous découvrons dans cet ouvrage qu’il fut aussi un superbe écrivain. De quoi est-il ici question ? De futilités. Que ceux qui s’en formaliseraient passent leur chemin, c’est le conseil que leur adresse Christian Dior : « Je conçois que cet intérêt passionné pour des choses frivoles puisse agacer les gens sérieux. Tant pis pour eux. Cecil Beaton a raison d’écrire avec foi. [...] Nous savons que, des civilisations, c’est le périssable qui demeure. » Au fil des pages, se succèdent les portraits de célébrités tels Balenciaga, Dior, Chanel, mais aussi d’élégantes, de modèles, de photographes et de tant d’autres. Ainsi Beaton encense-t-il une époque, se souvient des gens d’influence, rallume le chic, l’esprit et la déraison.
« Vous voyez comme je suis difficile à vivre, névrosé – une femme impossible, qui n’est pas faite pour un duo. / Oh non ! […] Réellement je vous veux – je vous aime tant ! »
« Devant Garbo, l’air me manqua comme si quelqu’un avait brusquement ouvert la porte d’un haut fourneau. La chaude intensité de son regard, l’éclat de son rayonnement, son sourire me bouleversèrent au point que je dus me cramponner au dossier d’un fauteuil. »
« Nombreux sont les Parisiens qui ne se sont pas encore remis des effets de l’occupation allemande. Leurs souffrances leur avaient appris à fermer les yeux devant la réalité ; ils ne se sont pas tout à fait réveillés. Pour ceux à qui l’on avait enseigné pendant quatre ans à défier l’ennemi en contrevenant aux lois, il est difficile de concevoir soudain que les lois et les règlements doivent être respectés. »
Soyez audacieux, soyez différents, mettez de côté votre esprit pratique; soyez tout ce qui est de nature à mettre en lumière un propos délibéré et une vision pleine d'imagination, contrairement à ceux qui ne prennent aucun risque, aux créatures de la banalité, aux esclaves de l'ordinaire.
« Je dois être ferme et ne pas lui téléphoner pendant plusieurs jours, le temps de consolider ma position nouvelle. Le novice persévère dans l’application de son plan abominable. »
" L'ennui est peut être le deuxième crime le plus grave au monde le premier étant d'être ennuyeux."