Citations de Carol Higgins Clark (144)
Il n'y avait certes pas beaucoup de soleil dehors, mais encore moins dans la pièce. Elle s'approcha de la fenêtre, chercha le cordon et tira d'un coup sec. Les rideaux s'ouvrirent brusquement. Un homme vêtu d'un ciré jaune à capuche avait le nez écrasé contre la vitre. Regan poussa un cri.
Depuis un moment, une règle tacite bannissait les appels après vingt-deux heures. Les messages écrits, oui. Les coups de téléphone, non.
Une bonne action est toujours punie.
Elle est mannequin pour les mains dans des spots publicitaires. Gentille fille, mais un peu excentrique. L’idée de conserver ses mains impeccables et sans défaut l’obsède au point qu’elle porte tout le temps des gants. Je ne peux pas le lui reprocher. Ses mains lui rapportent gro
À l’âge que j’ai, je ne veux pas perdre le temps précieux qui me reste à choisir des placards « époustouflants » dont je ne me servirai jamais et à rester là, à attendre des ouvriers qui n’arrivent jamais à heure et à temps. Toutes les « rénovations » que j’apporterais seront de toute façon refaites par celui ou celle qui achètera.
C’était bon d’être chez soi, ne serait-ce que pour quelques heures.
Coiffeuse professionnelle pour le cinéma et la télévision, Abigail était persuadée d’être frappée d’une malédiction depuis sa naissance. Non seulement elle était née un vendredi 13, mais ses parents lui avaient donné par inadvertance un prénom qui, combiné à son nom de famille, comportait treize lettres. Dans l’esprit d’Abigail, c’était déjà un mauvais départ. Depuis, elle avait eu son lot de malchances, y compris celui de se casser la jambe juste avant une excursion avec sa classe, la cérémonie de remise des diplômes de fin d’étude et toutes les sorties à la plage.
Curieux comme on change, avait-elle pensé. Jusqu’à trente et un ans, j’étais célibataire et accoutumée à être seule. Depuis que je vis avec Jack, je me sens perdue quand il n’est pas près de moi. Il est vraiment facile de prendre goût aux bonnes choses.
Décidément, se dit-elle, écrire sur les manières de ranimer les plaisirs de la vie conjugale ranime plutôt en lui ce qu’il y a de pire. Cela devient bel et bien effrayant.
On ne prend jamais trop de précautions.
Duke avait gagné une renommée mondiale comme champion de natation et participé à une trentaine de films de Hollywood pour devenir ensuite ambassadeur officieux de Hawaii. Plusieurs décennies après sa mort, il était encore considéré comme le plus grand athlète de l'histoire de l'archipel. Il n'avait jamais vu la neige de sa vie et l'on citait souvent de lui la phrase : « Je ne suis heureux que quand je nage comme un poisson ».
Partout où on va, même dans les endroits qui se prétendent civilisés, on tombe sur des commérages plus ou moins ragoûtants et des langues trop bien pendues, comme celle de Jazzy. Impossible d’y échapper.
Et il n'y a rien de plus agaçant pour une fille qui s’intéresse à un garçon qu’une autre fille dans le rôle de la bonne copine.
La cause d’une noyade est la plus difficile à établir, tu sais. Crime, suicide, accident ?
Le sourire qui lui venait facilement aux lèvres paraissait parfois forcé, conséquence probable de ses longues années dans l’industrie hôtelière, métier où il faut toujours sourire aux clients même, sinon surtout, à ceux qui se plaignent.
En temps normal, un peu de neige donnait une touche de charme supplémentaire au cadre douillet où elle se retirait pour écrire ses romans policiers. Mais ce blizzard bouleversait ses projets comme il compliquait la vie de tous les habitants de la région.
Cette histoire captive le public. L'idée qu’on puisse gagner à la fois l'amour et le gros lot à un âge aussi avancé passionne les gens.
Il paraît que c'est au travail qu’on fait le plus facilement des rencontres. Les choses se compliquent si on devient un couple. Et si on décide de rompre, c'est encore plus difficile, surtout quand il faut se revoir tous les jours.
Le maquillage favorise une certaine intimité, vous savez. On se parle, on se fait des confidences.
Les liens du sang sont les plus forts.