Bruno Jacquin vous présente son ouvrage "
De larmes et de haine" aux éditions Cairn.
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de-larmes-et-de-haine
Note de musique : © mollat
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Lorsque l'homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière rivière, tué le dernier gibier et péché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l'argent ne se mange pas.
Vichy et Pétain n'auraient pas résisté longtemps s'il n'y avait pas eu de serviles subordonnés à tous les échelons de l'État français. Des hommes, mais doit-on encore les qualifier ainsi, comme Maurice Papon, Jacques Bonnaffé et combien d'autres. Ceux-ci se sont ensuite cachés dans les rouages dorés de la République pour mieux échapper à leur destin, cherchant l'oubli pour mieux obtenir le pardon. Mais le pardon ne se bâtit pas sur l'oubli.
PROLOGUE
Sur le boulevard Jean -jaurès à Clichy,presque à l'extrémité de l'artère, il y a pris ses habitudes depuis longtemps .Dans l'arrière-salle de ce petit bistro à la fois proche du tribunal'de Paris mais assez éloigné pour ne pas en subir l'agitation ,maître Henri de Choiseul s'offre toujours deux voire trois cafés noisette rincés d'un verre d'eau avant ses premières plaidoiries de la journée. Début juillet 2022,le grand rush des parisiens vers les plages de l'ouest ou du sud de la France n'a pas commencé.Les résultats du brevet ou du bac ne sont attendus qu'à partir d 'aujourd'hui ,les familles sont toujours là ,dans l'attente fébrile du verdict.Quant aux enfants de primaire,officiellement l'école ne s'arrête que dans quelques jours......Alors,la capitale ,immuablement ,grouille encore de ses habitants et travailleurs venus de banlieue tout autant qu'elle croule sous la chaleur malgré le fin voile nuageux qui masque le soleil.( Page 7).
je viens de terminer le troisieme polar de Bruno Jacquin , ce livre nous transporte vraiment dans l actualité des medias et denonce l acharnement de la presse à scandale, merci Bruno
Je n'ai pas l'habitude et je ne prends jamais le temps d'écrire des critiques de bouquins mais pour celui, franchement, je n'y résiste pas. Sans dévoiler la fin du JARDIN DES PUISSANTS, on en redemande. Deux journalistes enquêtent sur un scandale dont on imagine qu'il n'est pas que fictionnel. Un polar politique teinté d'une histoire d'amour, un mélange noir/rose du meilleur effet. En+ l'auteur, rencontré en dédicace, est sympa... comme (la plupart) de ses personnages. A lire :)
Propos de Helder Câmara, évêque brésilien, cités par Bruno Jacquin dans son roman « De larmes et de haine » :
« Il y a trois sortes de violence.
La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
"Une heure et demi plus tard, Abdelkader se pisse dessus, il a très mal à sa main enflée. Deux de ses articulations métacarpo-phalengiennes sont fracturées. Il restera sur place, avec pour unique soins des compresses d'alcool, pendant trois jours, au pain noir et à l'eau, sans se laver correctement une seule fois. Encore heureux que le concert de Ray Charles ait été maintenu. Il a bien fallu libérer le Palais des Sports. Des milliers de Parisiens attendent l'événement depuis si longtemps. Et s'il n'avait pas eu lieu ? Où serai-je à l'heure qu'il est ? se demande Abdelkader aujourd'hui encore."
Petit dialogue jouissif (je termine le livre)
— Monsieur l’agent, ironise Redondo, que disait votre pays il y a dix ou quinze ans des envies d’indépendance des républiques de l’ex-URSS ou de l’ex-Yougoslavie ?
— Je t’écoute…
— Non seulement il laissait faire, mais il les encourageait. Qui décide que tel ou tel a le droit à son indépendance ? Les grandes puissances ou les peuples concernés ?
— Tu sais moi, je ne fais pas de politique…, botte en touche Chaloyard. Bon, revenons à nos moutons. On peut dire que tu nous auras fait courir toi.
La guerre n’engendre-t-elle pas automatiquement des choses « sales » des deux côtés ?
Les morts resurgissent toujours du passé…
La plupart n'en avait jamais entendu parler ; quelques-uns avaient avancé des explications sans trop y croire ; les derniers, une poignée, ceux qui savent l'avaient classée "Secret défense" : l'Affaire des morts du Niger était rapidement tombée dans les oubliettes de l'Histoire. « Ils » avaient tout froidement et minutieusement calculé. « Ils » se croyaient à l'abri d’un retour de boomerang, surtout des années après. « Ils » avaient tout prévu, tout, sauf…