Nortlanders de Brian wood ed: Urban
Rien n’est gratuit ou facile. La route vers une vie paisible est semée d’embûches.
La religion des ces chrétiens inculque la servilité… le silence… l’obéissance totale… la torture comme honneur… la douleur et la mort comme récompense à la fin. Mais mes dieux, non. Je les ai priés pour ma liberté. Pour mon bonheur. Pour partir, le vent dans le dos… Pour vivre comme eux. J’ai prié. Et lorsque le tonnerre gronde… que la mer monte et se déchaîne… que la forêt gémit et que la terre elle-même tremble sous mes pieds… je sais que les dieux de la guerre des terres du Nord m’entendent.
La destinée est impitoyable. Inexorable. Mais parfois bienveillante.
Lorsque le tonnerre gronde… lorsque la mer monte et se déchaîne… que la forêt gémit… lorsque la terre elle-même tremble sous vos pieds… sachez que les Normands sont arrivés.
Thor vous frappera depuis le ciel, comme un gros connard prétentieux, alors que Loki se faufilera derrière vous pendant que vous contez fleurette à une pucelle et vous découpera un rein avec une truelle.
Je me noie dans mon propre bateau. J’ai besoin de l’océan. J’ai besoin d’inconnu. J’ai besoin de savoir que j’ai fait le maximum. Si tu as besoin de profit, si les hommes ont besoin de profit, réfléchis...
Qui dit terres nouvelles, dit nouveaux marchés. Des produits que l’on n’a jamais vus. Des denrées. Du bois. Du minerai de fer pour forger de meilleures épées. Et des villages côtiers avec de la bière et des femmes, Storri. Peut-être même une qui voudra de toi !
La discipline, la constance de la progression, la terreur vivace des salves en canon... Aucun de nous n'avait jamais connu ça.
Mais nous étions des Green Mountain Boys. Nous traquions des cerfs. Nous chassions du petit gibier. Nous avions grandi bercés par les histoires des Indiens et des frontaliers, et nous en faisions des jeux.
C'est cette rusticité qui nous a permis de mater les hommes d'Albany, de les forcer à s'en retourner à New York.
La neige, malgré sa pureté et sa blancheur, ne peut effacer les crimes des hommes.
Dieu a les yeux posés sur nous tous, mais les trois hommes armés qui gardent la porte ne sont là que pour toi.
« Celui qui a un petit couteau a besoin d’un long bras. » – Geitir, saga des Vopnafirthings