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3.5/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) : 1966
Biographie :

Né en 1966, Bertrand a d’abord laissé les chiffres le séduire. Intrigué par l’explication du monde que lui semblaient offrir les sciences, passionné par les mystères de la physique quantique, il entame des études de physique à l’ULB. Diplôme en poche, mais rapidement déçu par quelques expériences dans l’enseignement, il dérive lentement vers le monde réel et plus particulièrement l’économie, plus par raison que par goût. Aujourd’hui, il effectue des estimations et des prévisions budgétaires des régimes de sécurité sociale au Bureau fédéral du Plan mais il lui arrive toujours de lire de temps à autre un ouvrage de vulgarisation scientifique. Grand dévoreur de romans depuis toujours, il a pris goût à l’écriture durant l’adolescence, via l’écriture de scénarios de jeux de rôle dans un premier temps, de nouvelles ensuite. Ce plaisir le suit de loin en loin durant sa vie adulte. La maturité arrivant, l’idée d’écrire un roman qui le titillait depuis longtemps finit par quitter le champ du fantasme, maladroitement d’abord, avec plus de méthode par la suite. C’est ainsi qu’arrive au monde Guerre Sainte, son premier roman, publié en 2017 chez Ker. Il espère qu’il y en aura bien d'autres par la suite !
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Source : http://www.kerditions.eu
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Il faut cesser de prétendre que la culture européenne vaut bien mieux que la nôtre, le coupe brusquement Ahmed. Le relativisme fait le lit du fanatisme. La culture européenne n'a plus rien produit depuis quatre siècles. Il faut oser le dire.
- Depuis que les Turcs ont pris Vienne et mis à bas les royaumes chrétiens les uns après les autres, réplique Aziz dans un panache de fumée.
- Sans doute mais qu'est-ce que ça change ?
- Ça change que ce sont les Ottomans qui ont détruit la culture européenne.
- Les Turcs n'ont fait que donner un coup de pied dans l'arbre. La pomme était blette. Que Paul mette sa culture en valeur, je suis d'accord, mais de là à dire qu'elle est aussi riche que la nôtre...
- Ma culture est ici, répète Paul sans que personne ne relève.
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C'est le monde qu'il a côtoyé le temps d'un après-midi qui l'indispose. Les livres mièvres qu'il a feuilletés enseignent la peur, le rejet, le dégoût de ce qui est différent. Ils affirment promouvoir l'amour de la vie, mais le mode de vie qu'ils proposent ressemble à la mort. Finalement, ces chrétiens radicaux se définissent plus par ce qu'ils détestent que par ce qu'ils aiment. Comme si leur Dieu ne pouvait se concevoir qu'en creux. Comme si leur foi n'était in fine constituée que de la somme de leurs haines. C'est ce genre de personnes que fréquente son fils. Que trouve-t-il parmi eux ?
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- La tolérance ! La liberté ! L'oecuménisme ! Ces mots que l'on vénère en Orient, qu'on voudrait nous imposer. Blasphèmes ! La tolérance c'est le refus des règles de Dieu. La liberté, c'est ce qui détruit la société à petit feu ! L'oecuménisme, c'est le chahut à la maison, l'irrespect du père érigé en modèle de comportement ! Non, on ne fait pas ce qu'on veut dans une famille. On doit suivre les règles. Une famille heureuse n'est pas une famille dans laquelle chacun fait ce qui lui plaît. Ceux qui disent le contraire détournent de braves âmes du droit chemin. Mais Dieu les punit, Esteban. Tu crois en Dieu, Esteban ?
- Je pense que oui.
- Tu vois ! Déjà, la main du Démon est sur ton front. le doute est l'ennemi de l'homme ! Crois et ne doute pas ! Dieu n'aime pas le doute. le doute est l'instrument du Démon pour affaiblir ta foi. Tu ne dois pas penser, tu dois savoir.
Gregorio pose une main sur l'épaule d'Esteban, le forçant à s'arrêter.
- Mais je te rassure, je sens que Dieu t'aime. Tu n'es pas perdu, Esteban, mais il faut que l'on t'ouvre les yeux sur les manigances du démon.
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- Ces chrétiens radicaux sont des monstres, des assassins, lance Paul en posant son fez sur la table tout en pointant un doigt sévère vers son fils. J'espère que si ton père Luc te demande encore d'y réfléchir, tu sauras quoi lui répondre !
- Tu n'essaies même pas de comprendre, lui répond Iskander d'une voix tendue, le visage fermé.
- Il n'y a rien à comprendre. Ces gens ont tué des enfants, réplique Paul avant de s'asseoir sur un pouf pour retirer ses babouches.
- Les avions turcs tuent des enfants chaque jour en Ukraine.
- Les Ottomans mènent une guerre contre les terroristes. Ils ne tuent pas des civils volontairement, à l'inverse des chrétiens radicaux.
- La belle affaire ! Pour ce que ça change pour les Ukrainiens. Ceux qui ne croient pas en Jésus ne peuvent voir le monde tel qu'il est vraiment.
- Ceux qui... Ben voyons ! Comme c'est facile. Écoute-moi bien, Iskander ! Je veux, tu m'entends bien, je veux, j'exige que tu restes à bonne distance de tous ceux qui tiennent des discours intégristes, qui critiquent la société orientale, qui font preuve d'intolérance.
- Je... je n'ai jamais rencontré de telles personnes. À cause des médias, les gens ont une vision déformée des chrétiens et...
- Tais-toi ! Je sais que de telles personnes existent, qu'elles recrutent des jeunes gens et les endoctrinent.
- Ah oui ? Qu'en sais-tu vraiment ? Tu fréquentes les églises ?
- Il suffit ! Je ne veux plus que l'on discute de cela aujourd'hui, conclut Sophie. Iskander, va dans ta chambre. Je ne veux pas que tu répondes sur ce ton à ton père ! Et retire tes babouches !
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- Quelqu’un m’a dit que toute guerre est une succession de meurtres de masse idéologiquement justifiés. Si la cause est juste, tous les moyens de mener le combat sont légitimes.
- Et quelle est la cause qui justifie l’attaque d’une école ?
- La libération de la Castille, évidemment. Si, à la suite de cette attaque, les Grenadais décident de se retirer de Castille occupée, ces enfants ne seront pas morts en vain.
- Il n’y a aucune chance que les Grenadais se retirent de Castille à la suite d’un attentat. Ce serait contraire à leurs principes !
- Oh, ils ne se retireront pas demain, évidemment. Ils vont d’abord nous bombarder. Mais les Arabes peuvent tuer cent des nôtres, cela ne fera que renforcer l’envie de nous battre. Tandis qu’à chaque fois que les chrétiens tuent un Arabe, l’opinion publique orientale se demande si le combat en vaut la peine. C’est comme cela que nous gagnerons ! Avec nos morts !
- Quel âge as-tu pour parler comme ça ? Qui t’as mis ces âneries dans la tête ?
- Des hommes sages et pieux, Monsieur Lemonnier.
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L'attentat que le curé vient de célébrer, et ses paroissiens avec lui au cri d'Alabado sea Dios (Dieu soit loué), a frappé l'émirat de Dubaï, un état dont Rodrigo ne sait rien si ce n'est qu'il se trouve loin de la Castille. Grenade n'a-t-elle déjà pas fort à faire chez elle pour endosser la vengeance de pays d'Orient lointain ?
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Malgré les risques, les hommes restent groupés, tête haute, devant l'église, en signe de défi. Refuser de fuir est le seul acte de résistance qui leur soit permis face à cet inaccessible porteur de mort. Certains suivent les évolutions de l'avion d'un œil mauvais, murmurant de sombres imprécations. Rodrigo lève un poing rageur vers le ciel. Si cet engin de malheur veut lui lancer des roquettes, qu'il le fasse !
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La foi peut fabriquer des saints comme des démons.
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Jamais la négation de l'intelligence n'a atteint un tel niveau dans toute l'histoire de l'humanité que dans l'Orient d'aujourd'hui. Ah, notre époque ! L'histoire la jugera durement, notre époque !
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Cela ne sert à rien de semer un champ si on n'a pas enlevé les cailloux avant. C'est à nous de le faire. Pour que nos enfants puissent semer quand viendra leur tour.
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