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3.63/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 8/02/1943
Biographie :

Bernard Dupaigne est ethnologue, spécialiste de l'Asie (plus particulièrement la Mongolie, le Cambodge et l'Afghanistan).

Il est professeur au Muséum national d'histoire naturelle et a été directeur du laboratoire d'ethnologie du musée de l'Homme de 1991 à 1998.

Il a effectué depuis 1963 de nombreux voyages en Afghanistan dont il est l'un des meilleurs connaisseurs, d'abord pour le musée de l'Homme et le CNRS, puis avec Afrane (Amitié franco-afghane) pour des missions de développement agricole.

Il s'est récemment signalé en publiant un véritable brûlot consacré au "scandale des arts premiers" et à "la véritable histoire du musée du quai Branly".

Source : Wikipédia
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Afghanistan
Document extérieur de monsieur Bernard DUPAIGNE, ethnologue qui a filme quelques villages prés de la frontière soviétique en décembre. Marche d'almak a 20kms de la frontière marche de juma. Bazar. Région de Bala. Murgab :âpres bombardement soviétique :animaux abattus. Cadavre humain on creuse des tombes.[vue générale] village. Comité de qaisar. Prisonniers de la résistance Afghane....

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le parti pris est purement esthétique, et de ce point de vue c'est une réussite remarquable........
On ne comprend pas le sens qu'ont ces objets pour ceux qui les ont produits, ni leur fonction, ni les rites sociaux auxquels ils participent, ni même le choix de leur matériau.
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En 1896, Abdour Rahmân termine cette série de campagnes dans le « Kafiristân » (le « pays des infidèles »), où il impose définitivement l’islam et donne à cette région le nom de « Nouristân » (le « pays de la lumière »). Dans toutes les provinces, l’émir a mis en place des gouverneurs pachtouns, généralement choisis hors du clan royal, dont il a fait ses obligés. Pour limiter leurs influences, il a également créé des subdivisions provinciales, administrées par des sous-gouverneurs en relation directe avec Kaboul.

Ses méthodes, pour le moins persuasives, ont calmé les velléités de rébellion (…) l’ordre règne en Afghanistan. L’administration se structure, des voies de communication sont ouvertes, le commerce peut s’effectuer en toute sécurité. L’émir fait appel à des étrangers pour mettre en place des ateliers mécaniques, des armureries, ou pour améliorer les techniques d’irrigation.

Abdour Rahmân avait su se concilier la sympathie des autorités religieuses en les choyant et en se conformant sincèrement aux préceptes de l’islam. Ce personnage un peu fruste, encore qu’il jouât du piano, s’était entouré de mollahs, et s’était appliqué à diverses études d’exégèse coranique. On lui attribue même la composition d’un traité sur la religion, Taqwim ad-dîn (« Le renforcement de la foi »). Sa popularité auprès des mollahs atteindra des sommets après l’islamisation du Noristân. Ils lui décerneront le titre flatteur de Ziâ al-mellat-e waddîn (« la lumière de l’Etat et de la foi »). (pp. 69-71)
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Bercé durant toute son enfance par les psalmodies du saint Coran appris par cœur, chanté interminablement, l’Afghan garde la farouche conscience d’avoir conservé la vraie foi. Il s’habille comme le Prophète le faisait, du moins le croit-il : il porte la barbe des hommes sages, et sa tête est ceinte du turban, car la tête est le siège de l’Esprit, et c’est par cette tête que Dieu descend en l’homme. L’Afghan veut agir en et par Dieu, et il n’est pas bon de lui soutenir le contraire. Le Disciple, c’est lui. Fidèle et violent à la fois. La communauté idéale, il l’a déjà réalisée, du moins théoriquement. Les « barbes blanches » du village se réunissent à la mosquée, après la prière du vendredi, et débattent des affaires du village. Chacun défend âprement ses intérêts, mais après discussion, la raison l’emporte. Les anciens ont appelé la morale à leur secours et chacun cède une part de sa souveraineté pour le bien public. « Où est l’islam ? » entend-on partout, en toutes circonstances ; l’homme est égoïste et dissolu, mais, après réflexion, quand ses passions seront apaisées, il se ralliera à l’intérêt général.

L’Afghan fait partie d’une collectivité, il n’est jamais seul. Il est fils, père, époux. Il est surtout membre d’une communauté territoriale, paysan ou pasteur, et le bien commun doit finir par prévaloir.

L’homme veut être un « esclave » (gholâm) du Prophète ; et même avec ses vices de pouvoir et d’argent, il sait qu’il reste dans la main de Dieu. (p. 148)
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