Médiéviste de formation, cet ancien professeur, devenu conservateur du patrimoine en 1988, Benoît Decron a d'abord été en poste à Langres avant de diriger, sur les recommandations de Didier Ottinger, le musée des Sables-d'Olonne.
La couleur est un besoin naturel, comme l'eau et le feu. C'est une matière première indispensable à la vie, à toute époque de son existence et de son histoire, l'homme l'a associé à ses joies, ses actions, ses plaisirs.
Nous avons franchi (un) obstacle : l'objet a remplacé le sujet, l'art abstrait est venu comme une libération totale, et on a pu alors considérer la figure humaine non comme une valeur sentimentale mais comme une valeur plastique. Voilà pourquoi, dans l'Évolution de mon œuvre de 1905 à maintenant, la figure humaine reste volontairement inexpressive.