Citations de Axel Kahn (251)
Etre humain, c'est aimer les gens.
Qu’est-ce que le bonheur ? C’est le moment à partir duquel vous vivez ce que vous espériez vivre. Où il y a adéquation entre le ressenti de votre vie et ce que vous espériez. Mort ou pas mort, j’ai été intensément heureux !
L'invité de 7h50 - France Inter - lundi 17 mai 2021, présenté par Léa Salamé
La vie a une fin. Ne jamais commencer à vivre en dispense. Une vie riche et belle connaît une issue qui en fait partie, comme la ponctuation finale d’une belle histoire. Elle peut même en être l’enluminure signifiante. Un crépuscule flamboyant après tant d’aurores bleuissantes.
//Sur son Twitter le 1 juin 2021
Je me demandais quelle serait mon attitude en m'approchant de la mort, voilà, je m'en approche, et je le vis. Je ne le fais pas en chantant, j'aime la vie. Mais je ne le fais pas non plus dans la terreur, je le fais avec détermination. C’est une période très importante de ma vie. J'ai souvent dit que personne n'est autre chose que ce qu'il fait : imaginons qu'il me reste trois ou quatre semaines à pouvoir faire, alors le choix de ce que je fais, la manière dont je le fais, sont plus importants que jamais.
On est responsable de sa propre vie, mais aussi du monde qui se construit autour de vous, car celui-ci ne s'édifie pas indépendamment de la volonté humaine.
" Il faut arriver là au soleil couchant, écrit elle, chaque chose à son heure pour être belle."
George Sand en parlant du village de Gargilesse dans la Creuse.
Jamais les situations critiques ne dispensent de la pensée éthique - à la recherche de la bonne voie guidée par le bien ou l'évitement du mal - jamais elles n'affranchissent quiconque d'y recourir pour décider de ses actions ou réactions. C'est même l'inverse, elles la rendent plus essentielle encore.
Le marcheur solitaire et matinal est quant à lui chaque fois saisi de stupeur devant l'harmonie qui se dégage du spectacle, par sa puissance à évoquer l'image du bonheur. Alors, hors toute métaphore, les larmes montent aux yeux, comme la rosée du cœur, le léger brouillard qui estompe alors les formes accroît la magie de ce que le regard voit et l'esprit perçoit. Vivre ces moments et ressentir ces émotions vaudraient, si je savais les rendre tels que je les sens, toutes les explications du monde sur la raison de mes errances.
C’est un des moments privilégiés où rien ne l’emporte sur le bien être ressenti, où l’on a du mal à comprendre l’agitation trop souvent dérisoire des gens, où l’on oublie pour un instant les malheurs du monde et les difficultés du pays, où il n’existe nul endroit où l’on préfèrerait se trouver plutôt que celui où l’on est. (Hauts plateaux d’Auvergne)
Imaginer un monde meilleur, c'est affirmer que rien n'est plus important que de manifester sa considération pour l'autre.
J'appelle dignité la qualité au nom de laquelle une communauté humaine se fixe le devoir de respecter les êtres, y compris ceux qui sont dans l'incapacité de réclamer leurs droits.
Selon cette analyse, la définition du bien devient l’ensemble de ce qui prend en compte la valeur de l’autre alors que le mal est identifié par ce qui la nie, qui attente à sa sécurité, à son épanouissement et à sa dignité.
Être libre, c'est avoir le droit de changer d'avis.
Citation de mon ami Axel, décédé ce matin, avec qui j'ai beaucoup marché et discuté...
On est responsable de sa propre vie, mais aussi du monde qui se construit autour de vous, car celui-ci ne s'édifie pas indépendamment de la volonté humaine.
George Sand apparaît fort impressionnée ; découvrant les ruines du château (Crozant), elle écrit : « Les débris de construction ont tellement pris la couleur des rochers, qu’on peine, en beaucoup d’endroits, à les distinguer de loin. On ne sait donc qui a été le plus hardi et le plus tragiquement inspiré, en ce lieu, de la nature ou des hommes. » (Le péché de Monsieur Antoine.)
...je quitte l'Aubrac. Les sommets du massif par lequel je passe en ce petit matin transparent, les burons à la toiture rouge sur leur pentes, les Grands Causses qui se découpent à la perfection au sud-est avant que la brume de chaleur ne les estompent, composent un tableau d'une violente beauté.
Je refuse de restreindre ma réflexion et mes interrogations aux limites fixées par un parti. Ce qui m'importe, c'est le respect d'autrui, le souci de l'autre, tout ce qui contribue à l'optimisation des conditions d'édifications des personnes, y compris celles que je ne connais pas ou qui ne sont pas encore nées.
Inutile de s'appesantir sur mon état d'esprit en débutant la dernière étape de mon long voyage, il est un mélange de celui du condamné à mort fumant sa dernière cigarette et du marin rentrant au port après qu'il a fait un merveilleux voyage dont les multiples images restant gravées dans son esprit.
Dans l’histoire de l’humanité, les technologies de domination ont toujours été mobilisées, d’abord au profit des dominants.
Après la mort, il n'y a rien, mais il y a peut-être le souvenir que vous pourrez garder de moi, et ça c'est une forme d’immortalité.