La nourriture que l'on porte à notre bouche représente bien plus qu'un simple produit à consommer pour survivre. Elle porte en elle l'identité, la culture, le plaisir, la convivialité, l'économie du terroir et la subsistance. En bref, notre bonheur est enraciné à la terre. Nous sommes réellement ce que nous consommons.
Dans le meilleur des cas, les nuggets sont composés de 50% de blanc de poulet, le reste étant de la pâte de viande à base de peau de poulet, de la farine, des épices et de l'eau avec une cuisson selon le principe de la friture où la viande et surtout son enrobage cuisent quasi immergés dans la graisse.
Lorsque les nuggets sont vendus à prix cassés, ce qui est le cas maintenant dans de nombreux supermarchés, il vaut mieux se méfier. Cela signifie souvent que le poulet est remplacé par de la dinde et que la part de viande diminue au profit du cocktail de peau-carcasse-gras recyclés qui monte à 10% du produit. Les morceaux de poulet sont également partiellement remplacés par des protéines de blé baignées dans l'arôme de poulet.
LA JUNKFOOD FAIT DES RAVAGES
Selon une étude TNS Sofres/SFAE (Syndicat français des aliments de l'enfance)
réalisée en 2005, on sait que, à l'âge de 1 an, 1 enfant sur 5 mange des frites 1 à 2 fois par semaine, que 13 % des tout-petits consomment couramment de la mayonnaise, des pizzas, des lasagnes, du ketchup, et que 12 % boivent du soda gorgé de sucre dès 1 an et 61 % à partir de 31 mois.