Citations de Aurélie Benattar (77)
Les adultes mentent souvent et tu as eu tort de leur faire confiance.
Tu as misé sur le mauvais cheval et tu as perdu, mais compte sur moi pour te venger…
C’est un atout tu sais, d’exprimer ses émotions. En tout cas, ça vaut mieux que de les faire macérer dans le fond de son ventre. Protège-les comme un joyau et choisis bien les personnes qui seront dignes de les partager avec toi…
Il y a toujours un moyen de récupérer des éléments effacés par erreur.
Plutôt crever que de servir sous les ordres d’un rital. C’est pas le valet qui va dicter sa conduite au roi.
Lorsque tout fonctionne bien, nous n’avons nulle conscience de son existence et de ses besoins. Ce n’est qu’au moment où elle nous blesse que nous faisons attention à elle, un peu comme avec les hommes, alors qu’il devrait s’agir du contraire.
Ils sont prêts.
Prêts à partir.
Prêts à affronter leur destin.
Prêts à vous faire voyager avec eux.
Deux heures de connexion par jour durant une semaine, diffusées en direct sur le Net, voilà le temps imparti afin de trouver la première clé, celle du chakra racine.
Tourments sournois au lever du soleil. Prières d'un lendemain meilleur à la tombée de la nuit. Et petite mort, quand l'avenir s'annonce pire encore.
Chaleur, où es-tu ? Caresse ? Baiser ?
Amour...
À chaque jour suffit sa peine (c’est valable aussi pour moi) :
La peine que tu te donnes au labeur ; le travail d’agriculteur n’est pas de tout repos.
La peine que tu as infligée à ta famille durant toutes ces années.
C’est pas parce que tu as passé la trentaine qu’il faut se laisser abattre. Tu as besoin d’un bon ravalement de façade. C’est le moment de sortir l’attirail de choc
On a tous besoin de se faire soigner.
Quand un homme dit à une femme qu’il ne l’oubliera jamais, ça sent généralement mauvais, et ça veut surtout dire exactement le contraire…
Faire une entorse au règlement, c’est plutôt excitant en général, sauf que dans le cas présent, le législateur, c’est moi. Non, ce qui me met en rogne, c’est d’avoir changé mon plan, car habituellement, « non, rien de rien, non, je ne regrette rien, ni le bien qu’on m’a fait, ni le mal, tout ça m’est bien égal ». C’est une preuve de faiblesse que d’avoir dévié de ma trajectoire.
Notre cerveau a besoin de confiance pour intégrer la connaissance. Or écrire, lire dans le seul but d'enregistrer ou d'avoir une note, c'est ignorer ses capacités infinies. Et nous réduire à l'état de perroquets.
Le silence est un espace prêt à accueillir.
Recueille le message des tarots, comme la femme reçoit la semence de l’homme. Recevoir, est plus complexe que donner, car cela implique que l’on s’abandonne. Lâche prise.
S’il fut un temps où amour, gloire et beauté faisaient rêver, les anti-héros ont ensuite conquis les cœurs. Et de nos jours, exposer ses faiblesses ou imperfections est courageux. Révéler ses blessures, une force.
Les hommes ont oublié qu’ils savent. Oublié qu’à l’image des chakras, l’énergie vitale est en eux.
La fête ne dure jamais. C’est la destinée des fêtes : se terminer, puis laisser un vide à remplir par une autre, qui atteindra à son tour un pic, apogée éphémère suivi d’une descente. Entre deux, il y a un vide ; attente faite des regrets de la précédente, des espoirs de la prochaine.
Tirer sa révérence au bon moment, avant le creux de la vague, c’est tout un art.
A contrario, l’art de vivre, lui, ne se révèle ni dans les cimes ni dans les fosses, mais dans le nivellement. Simple comme un sol plat ; fidèle, solide, humble. Faire de la vie une fête, et non pas chercher les raisons de la fêter.
Mis bout à bout, les petits riens du quotidien, pour peu qu’on ne les ignore pas, les arrose et les fasse pousser, deviennent des graines de jardin.
Par le passé, le cycle de la vie était lié à la nature, les réponses aux questions se trouvaient à même la terre. Des augustes éléphants aux minuscules fourmis, la grande famille des animaux était sacrée. Aujourd’hui plus que jamais, nous avons à apprendre d’eux. D’autant qu’ils sont porteurs de messages secrets.
Le sérieux se trouve à l'intersection de l'oeil et de l'âme, vous savez. Il faut se méfier des boulevards trop fréquentés, les ruelles sont parfois plus instructives.