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Critiques de Arthur C. Clarke (614)
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2001 : L'Odyssée de l'espace

En 1968, Arthur C.Clarke avait eu connaissance de l'avenir du...Futur.



Regardez "2001, l'odyssée de l'espace" (le film et le film furent écrits en même temps), on y voit un attaché case et un téléphone qui donnèrent naissance à l'ordinateur portable et au smartphone, un demi siècle en avance .



Et HAL 9000 (CARL dans le livre) préfigure le logiciel SIRI de la NASA et C.A.S.E qui va piloter les missions spatiales. le réalisateur Stanley Kubrick collabora avec Marvin Minsky du M.I.T.



A l'aube des temps, un monolithe noir poussa "Guetteur de Lune" à se mettre debout et à affronter un léopard.

Un monolithe noir, datant de 3 millions d'années, découvert sur la lune...

Dave Bowman, un astronaute franchit l'espace à la recherche des réponses, jusqu'au delà de la galaxie... Jusqu'à "La porte des étoiles !" Avec HAL, un ordinateur surpuissant qui refusait qu'on le déconnecte...



Un an après "2001, l'odyssée de l'espace", la NASA envoya 3 hommes sur la lune avec le vaisseau nommé Odyssey (pour vérifier l'existence du monolithe?:-)



Pourquoi HAL 9000 devient fou ? Retournons dans le passé...

C'est en 2021, que l'agence spatiale recruta des femmes astronautes, avec une publicité montrant une jolie fille, en impesanteur et...en petite tenue.

Comme pour le lieutenant Ripley en petite culotte (Sigourney Weaver) ou Sandra Bullock en micro short dans "Gravity", l'une et l'autre montrèrent leur lune... ce qui peut rendre fou n'importe quel ordinateur!



" C'est creux...Oh, mon Dieu...C'est plein d'étoiles !" S'écria Dave Bowman.
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Saturne levant - L'Autre Tigre - Quarantain..

Les enfants de la Terre chantaient "Planet Song":

- Je m'appelle la Terre

Je suis la planète sur laquelle tu vis

Alors prends soin de moi..."





En 2013, le milliardaire Robert Bigelow mit au point un cadre juridique, afin de construire un complexe hôtelier sur la...Lune!

En 2018, Elon Musk avec Space X, avait lancé des fusées à la conquête de l'espace...

Et l'entreprise française "Thalès" fut choisie par la NASA, pour construire le premier hôtel spatial, aux environs de 2024...





Le héros de "Saturne Levant", après son voyage autour de la géante gazeuse, ses anneaux et ses 62 lunes, discute avec M.Pearlman, un milliardaire, "devant un cognac de 100 ans d'âge".





-" Quel serait le meilleur satellite, pour en faire un lieu de séjour touristique? Où pensez vous qu'il faut construire?"





"En 2025, un spatioport et un hôtel de luxe, signé Philippe Starck, fut construit par "La Gateway Foundation"...

Sa particularité ? C'est une roue géante, comme celle de "2001, l'odyssée de l'espace" de Arthur C.Clarke et Stanley Kubrick !





L'astronaute va étayer sa réponse:

- Ni Minas, ni Encelade ou Thétis. Oh, Hypérion, Japet et Phoebé sont trop éloignées de Saturne... Ce ne peut être que Titan, un satellite à taille humaine..."





"Même après toutes ces années, j'aime toujours voir Saturne se lever..."

Dommage que M.Pearlman ne soit pas là...

Vous venez avec moi?
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Les neuf milliards de noms de dieu et autre..

"Tant d'angélus DING

qui résonne

Et si en plus DING

y'a personne?" Alain Souchon.





"La vue était vertigineuse, George Hanley ne frémissait plus, en apercevant, 600 mètres plus bas, les champs minuscules qui quadrillaient la vallée." Le supercaculateur Mark IV tournait correctement.

Le Dalaï Lama, instigateur du projet Sangri-La: découvrir les "Neuf milliards des noms de Dieu", était heureux.

Depuis 3 siècles, ils avaient commencé la liste de tous les noms possibles de Dieu, et "il leur faudrait environ 15 000 ans de plus, pour en venir à bout" ...





Mais, le supercaculateur installé dans la lamasserie, fonctionnait bien et était dans sa phase finale.





-Tu sais, bégayait Chuck, "ils s'imaginent qu'après avoir inscrit tous ces noms, Neuf milliards de noms, l'objectif de Dieu sera atteint. L'espèce humaine aura mené à bien ce pourquoi, elle avait été créée, et son existence sera désormais sans objet..."

- Une fois le boulot terminé, ce sera la fin du monde?"

Les 2 scientifiques américains tentèrent de s'enfuir...





Une nouvelle écrite en 1953, Arthur C.Clarke reçu une lettre charmante du Dalaï Lama, à ce sujet !

C'est en 1954 que "Castle Bravo" explosa, ce fut la plus puissante bombe H testée par les Etats Unis (contaminant les îles et leurs habitants, atour de l'îlot de Bikini, ainsi que les militaires présents...)

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La trilogie de l'espace, tome 3 : Lumière cen..

Sympathique mais pas inoubliable.





La terre a colonisé les planètes alentours, qui ont désormais des velléités d’indépendance. On a d’un côté la Fédération et de l’autre la Terre. Une guerre se prépare pour le partage de nouvelles ressources découvertes sur la Lune. Lune où est envoyé Sadler pour démasquer un hypothétique espion de la Fédération.





Un livre étonnamment moderne dans le style, en fait, le style habituel de Clarke, parfois un brin pontifiant, bien écrit limpide facile à suivre sans être simpliste et un background bien retro où on l'imaginait encore le développement photo en chambre noire et pensait qu'il pourrait être plausible de trouver dans un bouquin de sf de la végétation sur la lune (1955) (ce qui à mon avis devait déjà être une aberration scientifique à cette date).

Un poil trop lent au début, on s’intéresse quand même aux explications scientifiques, qui sont au final les vrais héroïnes du roman, reléguant Sadler et sa pseudo enquête aux oubliettes.





Un final magnifique et explosif. Trois quart lent, un dernier quart qui déchire. On aurait préféré l’inverse.
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L'odyssée du temps, Tome 1 : L'oeil du temps

Premier tome d'une trilogie écrite à deux cerveaux.





Sous la surveillance constante de sphères mystérieuses, la terre a été « reconstruite » avec différentes époques, géologiques et humaines. Ce premier tome verra s'opposer Alexandre le Grand et Gengis Khan, sous l'oeil de quelques militaires du 19ième et une poignée de soldats du 21ième siècle.





Même s'il est saupoudré d'un peu de hard science (la partie de Baxter), surtout à la fin, pour expliquer le pourquoi du comment et qui est responsable, le roman porte surtout l'empreinte de Clarke à mon sens.

C'est un roman très accessible, même facile à lire je dirais, qui fait une belle part à l'action militaire.

Les personnages sont bien identifiés, utiles et agréables à suivre. Pas un seul Joe le pénible. Tout est à sa place.

Tout s'enchaîne, c'est fluide, et même un peut trop en fait. J'ai trouvé en fait que cela manquait un peu de puissance narrative. De tripes quoi. De réalisme cruel et désabusé, comme Baxter sait le faire, mais à priori, ce n'était pas lui le chef dans cette association.





Il n'empêche que c'est un bon roman dont on a envie de connaître la suite. On peut le lire avant de s'endormir, pas de cauchemars ou de questions existentielles en perspective.
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Face-à-face avec Méduse - Marée neutronique - Ret..

"Soit nous sommes seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas. Les 2 hypothèses sont tout aussi effrayantes." Arthur C.Clarke.





Une créature gigantesque (de plus de 45 mètres) aperçue près des côtes de l'Australie. Huffpost le 10/04/20, un Apolemia , un invertébré semblable à une méduse.





Falcon, le héros d'Arthur C.Clarke, rencontre une créature semblable, dans l'atmosphère de Jupiter...

"5000 kilomètres de large, comme une roue en train de tourner..." Une roue de lumière identique, mais 1000 fois plus réduite, observée en 1880, dans le golfe persique. Et dans le golf d'Oman le 23 mai 1906...

Il y a eu au moins "500 cas de ce genre" sur Terre, dans les archives.





"Mais, cette méduse-ci avait plus d'un kilomètre et demi de large, avec des dizaines de tentacules ballants..."





"Quand la méduse bascula comme un bateau qui chavire", Falcon se souvint du "Queen", le vaisseau qu'il avait perdu...





Cette créature était-elle intelligente?

Si oui, il fallait envisager "La Directive Première" lors du premier contact (afin de ne pas reproduire les exterminations d'animaux, comme sur la Terre.)





Falcon se souvint aussi du Supersinge qu'il n'avait pu sauver, lors du naufrage du "Queen".

Un premier contact sur Jupiter, par un Terrien. Mais Falcon n'était plus vraiment un homme, suite à ses blessures, après la destruction du "Queen"!

Il était un homme augmenté, un homme cyborg...





Ce texte a inspiré, 11 ans plus tard "2010", suite de "2001, l'odyssée de l'espace "(quand l'entité qui fut Dave Bowman plonge sous l'atmosphère de Jupiter ) et "Les chroniques de Méduse", le roman de Baxter et Reynolds.
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L'Odyssée du Temps, tome 3 : Les Premiers nés

Troisième et dernier tome de la série. A une époque et des auteurs où on respectait encore la parole donnée.



La première solution adoptée par les Premiers-Nés n’a pas été efficace ? Qu’importe, LA solution finale est en route. Et il va falloir faire face.



Cet ultime tome est une synthèse des deux premiers. Un mix entre aventures (spatiales cette fois) et hard science. Une véritable écriture à 4 mains. L’histoire est intéressante (à défaut d’être passionnante ou épique) et les personnages sont d’ailleurs un peu oubliés à son profit et celui des explications scientifiques.



Tout va bien, mais on sent, au fur et à mesure de la lecture que l’on va être frustré, et au risque de spoiler, je dois bien avouer que frustration il y a eu. Un sentiment d’inachevé. Voilà, c’est dit.
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L'odyssée du temps, Tome 2 : Tempête solaire

Une tempête solaire va détruire toute vie sur la terre. Vous avez cinq ans pour vous préparer et tenter de sauver l’humanité.



Nettement plus orienté hard science que le premier tome, on sent plus Baxter que Clarke cette fois.

Un bon bouquin apocalyptique. Bon on n’est pas au niveau d’un Déluge de Baxter. C’est plus doux, plus « happy end ». En fait, on a un scenario de film catastrophe presque parfait. Un mix de Armageddon (dont les auteurs se moquent gentiment) et de 2012.

Le seul lien avec le premier tome est Bisesa, dont le rôle est secondaire, voire franchement pas utile et toujours le fil rouge très discret des premiers-nés.



C’est agréable et facile à lire. Une bonne entrée en douceur dans la hard science par exemple.
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La Cité et les Astres

C'est un des romans de l'auteur qui traverse le mieux les ravages du temps , et à mon humble avis , c'est un classique de la SF car il est intemporel , un peu comme , Les monades urbaines , de Silverberg .

La terre est une planète très usée qui héberge une cité survivante . La ville est un univers utopique qui est gérée par une machine .

Un personnage principal qui va réfléchir et contribuer à commencer de changer son univers avenant . Malgré tout la population affiche un très fort consensus social.

Le personnage d'Alvin est singulièrement singulier et il y a des raisons à cela . Sa naissance a été prévu par le système , avec des finalités bien précises que les habitants ne saisissent pas .



C'est un texte solide bien écrit et très agréable à lire . L'intrigue se déroule tranquillement mais surement . Elle est d'ailleurs bien pensée et c'est une véritable exploration de la ville et une vision sur son environnement , avec des touches liées à son passé , son futur . La quête du personnage principal pose des questions intéressantes qui nous concernent aussi :

Le paradis est-il un paradis ?

Le mouvement ... la curiosité ... La mobilité , l'isolement peuvent-ils contrebalancer le poids des habitudes et des visions sociales normatives ou simplement des idées convenues ? La marginalité est-elle un facteur positif et une nécessité sociale avant d'être une fatalité et un éventuels problème ? Ce sont de bonnes questions joliment posées ... Ce texte a une patine un peu retro sans pouvoir être classé vieillot pour autant .

Disons pour conclure que nul n'est prophète en son pays .N'est-ce-pas ? …. : Mais bon : la graine « trouve toujours son chemin « ( Petit clin d'oeil à Spielberg ) , sourires.

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2001 : L'Odyssée de l'espace

Bon, allez : un classique aujourd'hui.



Beaucoup de critiques comparent le livre au film (les deux ont été écrits ensemble, simultanément, par Clarke et Kubrick). Si l'on fait ça, évidemment, le livre est un navet parce que le film est un chef d'oeuvre.



Mais voilà, j'aime bien la différence d'approche entre les deux. Le film est plus mystique, le livre est plus rationaliste. On y *comprend* ce qui se passe à la fin, ce n'est pas qu'une scène tordue stroboscopique sous acide. En ce sens, le livre est un bon complément au film.



Ce n'est pas le meilleur Arthur C. Clarke, je recommanderais plutôt aux curieux d'aller lire Rendez-vous avec Rama. (Dont j'attends avec impatience l'adaptation de Denis Villeneuve.) Ça demeure quand même un bon roman de SF typique de la fin des années 60.



Et puis je dis ça, mais si vous vivez sous une roche et vous vous demandez : de quoi ça parle, ce livre, finalement?



De l'entièreté de l'histoire humaine. Si on le lit correctement.
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2001 : L'Odyssée de l'espace

Il y a parfois des livres avec lesquels on a une histoire particulière, contrariée. Même quand ils sont des références... Peut-être surtout quand ils sont des références.



2001 : l'Odyssée de l'espace avait tous les atouts pour me plaire. Déjà le sujet: l'espace... moi qui ai souvent rêvé tout petit de devenir spationaute... puis qui a abandonné quand il a compris que partir à la conquête du grand vide nécessitait apparemment de sérieuses connaissances en mathématiques. J'ai presque hésité à poser ma candidature quand j'ai entendu parler il y a 10 ans qu'on cherchait des recrues pour un projet de départ vers Mars, un départ sans retour. J'ai depuis construit ma petite famille et cela restera un doux rêve inachevé. Cet amour de l'espace est forcément aussi dû à mon père qui était féru du sujet, avait de nombreux livres scientifiques sur le sujet... et quelques livres de fiction... dont.... et non pas 2001, l'odyssée de l'espace... mais 3001, l'odyssée finale, du même auteur... J'ai forcément décidé de le lire, n'en garde pas un souvenir grandiose, l'impression de ne pas toujours avoir toutes les clés... Forcément... quatrième tome d'une tétralogie.



Vous me direz que j'aurais pu voir le film. Un grand réalisateur, Kubrick... Avant de commencer ma lecture j'avais des souvenirs de quelques images volés, quand j'étais enfant... mais qui se sont avérés correspondre à Rencontre du troisième type, au vu de ce que je croyais être le scénario, alors qu'il était tout autre...



Bon, et ce livre, alors, cette rencontre qui se fait finalement, après tant de malentendus... Et bien, je vais vous l'avouer... on s'aime, tous les deux. Parce qu'il a tout pour être un des livres essentiels de la science fiction. Ce que j'adore dans la SF, c'est qu'elle est le genre littéraire le mieux placé pour apporter ses réponses à des questions existentielles: d'où venons nous ? Qui sommes- nous ? Où allons-nous ? Sommes-nous seuls dans l'univers ? Toutes ces questions sont abordées dans ce roman... et de façon brillante ! L'essentiel du roman est le récit d'une mission d'exploration spatiale, de celles dont j'aurais tellement rêvé faire partie. Mais cette partie est précédée d'abord d'un prologue, qui apporte des hypothèses originales dans la question de nos origines... et ensuite d'une première petite partie qui aborde l'hypothèse d'une présence extra-terrestre dans l'univers.... le tout fusionne vers la fin, comme une expérience scientifique puissante et novatrice...



La science-fiction a parmi ses règles fondamentales la vraisemblance scientifique. C'est parfois cela qui rebute certains car elle regorge souvent d'explications logiques pour démontrer que le récit est possible (vous vous souvenez des longues démonstrations dans certains romans de Jules Verne ? C'est ce qui fait d'eux les prémices de la science-fiction moderne). Cette nécessaire vraisemblance éloigne souvent la SF de la poésie, lui enlève la plupart du temps la possibilité d'un style trop imaginatif. C'est le cas ici, pas de grandes envolées lyriques... mais la construction que j'évoquais auparavant est là pour apporter toute l'émotion, toute la grandeur du livre.



J'ai souvent lu que Clarke faisait partie des auteurs fondateurs de la SF au même titre qu'un Asimov. Grand admirateur des cycles de Fondation et des Robots, j'avais du mal à mettre Clarke au même niveau... n'ayant lu que 3001 l'odyssée finale. Après cette lecture, je sens qu'une belle histoire d'amour est née entre cet auteur et moi, après des années d'incompréhension... C'est pas mignon ?
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Terre, planète impériale

Je découvre Arthur C. Clarke avec ce roman. Intentionnellement, je ne voulais pas commencer par une série.



Eh bien "Terre, Planète Impériale" est un excellent roman d'un des maîtres de la Science-Fiction.



Le récit nous narre la vie de Duncan, né sur Terre mais ayant passé toute sa vie sur Titan une lune de Saturne. Il est lui même le fils de Colin, Duncan est un clone génétique de son père, et est le représentant de la dynastie McKenzie du satellite de Saturne. Le père fondateur, le grand-père de Duncan se prénomant Malcom à fait fortune en dans le commerce et le prélèvement d'hydrogène dont toute l'humanité a besoin pour ses voyages spatiaux.



En cette année 2276, sur Terre, les États-Unis vont fêter le cinquième centenaire de leur nation. Ce sera l'occasion pour Duncan de découvrir la Terre, planète où il a vu le jour mais ne l'ayant jamais connu, ayant quitté celle-ci pour Titan alors qu'il n'était qu'un nourrisson.

Ce sera pour lui aussi l'occasion de cloner à son tour un autre être pour perpétrer la dynastie McKenzie.



Alors le début de roman est déroutant, avec beaucoup de descriptions sur la vie et l'environnement titaniène avec énormément d'informations à ingurgiter en début de récit. Pareil pour le voyage spatial de Titan jusqu'à la Terre.

Mais une fois arrivé sur la planète bleu, on est happé tout comme le personnage de Duncan par un émerveillement que l'on suit à travers le regard et les émotions de celui-ci.

La vie sur Titan est morne et aseptisée. Et quand Duncan débarque sur Terre c'est à la limite de l'exo-anthropologie. Tout est nouveau pour lui, la pluie, les océans, les animaux et les insectes. Cette partie du roman occupe toute une partie du livre.



Car oui, dans ce livre, il n'est ni question de batailles spatiales de grandes envergures ni de sabres lasers. On y suit le cheminement d'un humain qui découvre l'humanité.

Et c'est seulement dans le dernier quart du livre que les choses bougent un peu et transforme le récit en une sorte de petit polar avec une grande fin.



Si vous cherchez de l'action, passez vôtre chemin. Mais si vous cherchez une histoire A Richest Man in Babylon à travers les yeux de Duncan découvrant son monde originel alors je ne peux que vous le conseiller.
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Rama, tome 1 : Rendez-vous avec Rama

Rama, ou la hard SF dans toute sa splendeur !



Le résumé de l'intrigue tient sur un timbre-poste : un étrange objet d'origine extraterrestre traverse le système solaire et une équipe est chargée de l'explorer. Cela classe Rama dans le sous-genre de SF très spécifique du « Big Dumb Object », sous-genre dont Arthur C. Clarke était visiblement friand, puisqu'on le trouve déjà sous sa plume quelques années plus tôt avec le monolithe de 2001, odyssée de l'espace.



J'ai dévoré en deux jours ce court roman de 250 pages en tentant difficilement de me représenter, de l'intérieur, un cylindre de 16 kilomètres de haut et 50 kilomètres de long, coupé en deux par une mer cylindrique en forme d'anneau, avec une gravité variable selon la distance de l'axe et une météorologie tout aussi étrange... La logique est poussée à l'extrême, on comprend rationnellement tout ce qui se passe mais on a de la peine à l'imaginer. C'est un des romans avec le plus de « sense of wonder » que j'ai jamais pu lire. Je crois que j'ai passé chaque description à avoir hâte de découvrir l'adaptation qu'en fera Denis Villeneuve...



Les personnages ne sont pas très développés, et si c'est l'aspect principal que vous recherchez dans une histoire, il se peut que vous n'adhériez pas – quoique c'est généralement mon cas, mais il arrive que je me laisse emporter par un roman dont la force réside ailleurs, comme ici. Quant aux personnages féminins, j'ai eu la bonne surprise de les découvrir toutes compétentes et rationnelles, mais la mauvaise surprise de voir la narration émaillée de petits commentaires déplacés, surtout du point de vue du capitaine. C'est d'autant plus dommage qu'on sous-entend qu'on vit dans une société égalitaire (où par exemple la polygamie est acceptée tant pour les hommes que les femmes). Bilan nul sur ce point, donc.



250 pages, c'était sans doute la longueur parfaite pour apprécier ce roman. J'étais à demi tentée de lire les suites, mais j'ai cru comprendre qu'elles étaient plutôt dispensables, aussi en resterais-je peut-être là.
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Les fontaines du Paradis

Selon mon misérable avis , c’est un des meilleurs romans de l’auteurs, pas tant à cause du fond car en général l’auteur ne manquait pas de suite dans les idées , mais cependant , il bâclait assez souvent ses textes du point de vue romanesque.

Les fontaines du paradis ne rentrent pas vraiment dans ce défaut assez installé chez A. C. Clarke . Ceci malgré une assez considérable énumération des thématiques à cause de la brièveté de ce roman riche , s’il en est .



Le thème principal de ce texte est un sujet majeur de la prospective en matière d’accès simple et économique à l’orbite terrestre . C’est l’ascenseur spatial. Une bonne idée qui fatalement sera un jour indispensable à réaliser si l’exploration et l’industrialisation de l’espace se développent à grande échelle .

Actuellement une société privée peut vous rendre le service de mettre vos 10 grammes terrestres en orbite , pour environ 1499 euros ( info relativement récente ) . Le kilo en orbite , reste donc très couteux . Mais toutes les matières fossiles et fissibles de la planète ne permettraient pas d’alimenter une

expansion spatiale notable, durable et de routine ,à très grande échelle et surtout sécurisée et fiable sur le très long terme . L’ascenseur spatial le peut lui un peu mieux, encore faut-il être capable de l’usiner , de le fixer et d’avoir des matériaux appropriés pour le construire .

Ce roman projette le lecteur dans un futur assez proche où le septième ciel est désormais près d’être accessible par ascenseur également . La religion vient contrarier cet élan vers le septième ciel , comme d’habitude sourires et c’est vrai que les grand projet ne sont pas forcément les moins dangereux …

Ce roman qui confine au septième ciel , a eu le HUGO en 1980 et le NEBULA en 1979 .

Cependant il ne faut pas s’attendre à un texte de hard science stricto sensu , car l’auteur qui vivait au Sri Lanka , décide que la création de l’ascenseur impliquera la destruction de deux hauts lieux saint du bouddhisme de Ceylan . Et il s’en suit une analyse fouillé des soubresauts sociologiques et religieux que ce projet génère en nécessitant la destruction de ces espaces numineux et populaires .

Le créateur de l’ascenseur dans ce roman a déjà construit un pont au-dessus du détroit de Gibraltar et cette merveille est analysée aussi assez en détail dans ce livre . Un texte qui brille aussi des couleurs de l’ile de Ram ( Jai Sri RAM ), Sri Lanka . L’auteur insiste à juste titre sur les beautés et les subtilités de cette ile dominée par le bouddhisme . Une ile assurément ravissante , du moins jusque le moment où son armée s’est mise en tête de réaliser le génocide de sa population tamoule ( bien après la rédaction du roman) . Ce que l’inde n’a heureusement pas permis . Mais les moines bouddhistes de l’auteur sont eux , plus intellos que sanguinaires et heureusement pour l’auteur il n’y a pas de génocides en cours à l’époque .

Un roman tropical donc , et pas que de hard science , et pas que dans l’espace aussi , car la politique et l’économie sont également convoquées dans ce texte méticuleux , qui invite également les découvertes spectaculaires d’une lointaine sonde spatiale humaine qui est en voyage lointain dans l’espace .



Sinon , sachez que , le roman ( court et dense ) : , La toile entre les mondes , de Charles Sheffield est un texte ancien qui brille encore sur ce thème de l’ascenseur spatial . Il aborde cette thématique sur un mode magistral et il imagine même un projet encore plus grandiose que un simple ascenseur et c’est un roman dont la lecture demeure ludique et passionnante grâce à un auteur formidable trop méconnu en France .

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Le Marteau de Dieu

Voilà Horusfonck reparti dans l'espace (pas trop trop loin, cependant) et dans le futur avec Athur C. Clarke qu'il découvre à cette occasion.

Kali, le bien nommé astéroïde, risque de percuter notre mère la Terre et d'en anéantir toute vie... Mars et la Lune ont beau être habitées et colonisées, elles ne pourront jamais accueillir le flot des réfugiés terriens!

Clarke surfe (Non, ce n'est pas le Surfer d'argent... Gag. Effet.) sur le thème déjà connu de l'astéroïde tueur qui s'amène et qui va faucher les humains...

Il y mêle, comme dans le Contact de Carl Sagan, la dose de religion, de spiritualité et de fanatisme transposée dans un futur pas trop lointain.

La drôle de solution des terriens du futur, c'est de fixer de gros moteurs sur Kali, pour le faire dériver de sa trajectoire et éviter, ainsi, la fatale rencontre avec notre planète!... Les arsenaux nucléaires ayant été démantelés depuis longtemps...

Bien entendu, et c'est de bonne guerre (spatiale), rien ne va se passer comme prévu pour la mission du Goliath, le vaisseau chargé d'aller booster Kali du côté de Jupiter.

J'ai senti une certaine dérision amusée, dans le récit d'Arthur C. Clarke qui s'ingénie à souffler le chaud et le froid surtout dans le dernier tiers du bouquin.... Armageddon ou pas Armageddon? Notre vieille Terre mérite-t-elle sa survie tellement nous l'avons maltraitée?

En tout cas, le livre me donne envie de reprendre un autre ticket avec Arthur C. Clarke pour d'autres voyages!
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2001 : L'Odyssée de l'espace

2001 L'odyssée de l'espace est un film grandiose …

Et le bouquin ? Et bien à part le fait qu'il est légèrement bâclé comme la plupart des romans de l'auteur( oui et pi sé tout ! ) et à part le fait également que certains passages sont abscons en plus ,avouons qu' il est pas mal malgré tout .



Le texte pourrait bien vous inciter à continuer d'être ou à devenir enfin polis et très aimable avec votre PC , ceci pour rendre fructueuse votre relation mutuelle , mais aussi pour votre propre sécurité ,car sans devenir agressif votre PC , pourrait n'en faire qu'a sa tète toujours dans votre intérêt mutuel évidement , mais aussi pour lui-même , en tant qu'être d'acier et de silicium.

Les monolithes permettent peut-être de cultiver l'intelligence dans la galaxie et même dans notre système solaire du côté des mondes extérieurs certes oui , et par chez nous ? c'est une bonne question figurez-vous.

Le texte fait rêver parce qu'il est comme le film très immersif et spectaculaire , mais il est aussi riche que frustrant et légèrement abscons , donc difficile de conseiller de se précipiter pour entamer sa lecture , et plus ,je vous dit ! , : Si vous avez vu le film vous aurez plus de plaisir à cette lecture .

Cela dit , perso je conseille de lire le texte avant de voir le film car cela permet de profiter de l'univers splendide que nous offre ce film aux images grandioses au charme intemporel de manière plus profonde et immersive .

Le roman est solide du point de vue du déploiement d'un discours à la fois, scientifique et romanesque et c'est un voyage qui est aussi le prélude à une série d'aventures cinématographiques et littéraires , car , après l'auteur ,S Baxter s'est mêlé de prolonger ces aventures de multiples fois ( CF les titres titans …..) .

Un classique plaisant et assez incontournable car il fut inspirant pour de grands créateurs en SF .

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Rama, tome 1 : Rendez-vous avec Rama

Je découvre Arthur C. Clarke en même temps que ce mystérieux engin appelé Rama, et je réfléchis maintenant quel livre de ma liste de 6 pour une île déserte va devoir céder sa place...

Quelle ambiance croise-t-on dans ces pages et à travers ces espaces aussi immenses qu'étranges, parfois inaccessibles, mais ô combien envoûtants!

J'ai très rarement été aussi pressé de découvrir un dénouement, et bien que je comprenne qu'il ait pu en décevoir certain, j'ai passé un moment qui marquera à jamais ma vie de lecteur.

Je pense que si l'on aborde cette histoire avec en tête l'unique but de comprendre ce qu'est Rama, son but, ses origines ou encore la nature de ces concepteurs, il est légitime de se sentir flouer...

Pour ma part, je ne me suis pas posé cette question (enfin pas trop...) car l'ambiance, les découvertes faites au fil des explorations, et une foule de détails et d'anecdotes rendent cet environnement "vivant" malgré son silence et m'ont littéralement transporté!

Les personnages sont agréables, l'univers bien campé avec ce Système solaire en partie colonisé, les bisbilles entre planètes au Conseil, les suppositions au sujet de ce cylindre gigantesque tournant sur lui-même font naître un climat politique tout à fait crédible.

Bref, je ne saurais que trop vous conseiller d'embarquer dans l'Endeavour pour découvrir ce monde étrange...

Alex
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2001 : L'Odyssée de l'espace

Aaaaaaaahhhhhh : 1968 : Kubrick : 2001 : Odyssée de l'espace : film majeur dans la filmo du maitre...

Aaaaaaaaaarghh : 1968 : Clarke : bouquin tres décevant qui sera néanmoins à l'origine d'un des films majeurs dans...



Je m'explique . C'est typiquement le genre de bouquin que je me fais une joie d'ouvrir , sur d'y trouver mon compte ( et plus si affinité ) et que je referme frustré ! Et j'aime pas etre frustré , j'trouve ça frustrant !

Rien à dire sur la trame complexe et mysterieuse à souhait . Rien à dire sur le style . Mais quid du rythme ? Aussi bonne qu'une idée puisse etre , si elle n'est pas soutenue par un récit qui , à défaut d'etre nerveux , possede au moins la faculté de vous donner envie de poursuivre et non de vous y accrocher désespérement comme une moule à son rocher dans l'espoir de voir décoller ( pour un bouquin de SF , c'est un minimum ! ) une histoire prometteuse , c'est gaché ! Et j'aime pas gaché , c'est gachant !

Livre donc inégal alternant l'excellence avec la lassitude...Tres bon début sur la terre de nos ancetres qui accroche véritablement le lecteur . Formidable description , empreinte d'une rare tension , de l'affrontement Bowman / Hal 9000 ( ordinateur de bord insurectionnel ) mais ces moments-là sont beaucoup trop rares pour faire oublier ces longs, longs passages techniques , descriptifs , explicatifs qui plombent immanquablement l'ensemble !



Paradoxalement , 2001 est malgré tout un bon bouquin qui se voit plutot qu'il ne se lit ! Dans le meme esprit barré , je vous incite fortement à découvrir , si ce n'est deja fait , l'incroyable film qu'est Moon , personnalisé par un Sam Rockwell au sommet de son art ! Faites-le sinon ça va m'enerver et j'aime pas etre enervé , j'trouve ça énervant...
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10 sur l'échelle de Richter

10 sur l’échelle de Richter est un excellent roman et les deux auteurs ( j'insiste sur le côté : les deux auteurs ) ont fait un excellent travail car ce texte est léger et c'est une bonne distraction spectaculaire , spectaculairement réussie .



Ce roman est très bien rythmé . En fait , c'est une véritable cavalcade ! avec au début un crescendo bien mesuré et ensuite tout part brutalement en vrille , et ce texte est quand bien bâti avec un sens du suspens tout à fait bien dimensionné .

Les personnages sont tangibles ( bien que pour certains , quelques-uns de leurs traits de caractères soient ponctuellement , légèrement outrés ) , les descriptions sont plus que fonctionnelles et elles génèrent une quantité abondante de visualisations puissantes .

D'une façon générale , il y a une nette tendance inflationniste dans ce roman autant le dire franchement , et c'est même au point que l'on se sent légèrement débordé finalement .

Je veux dire beaucoup de péripéties , beaucoup de drames épiques et mémorables ( assez tangibles et émotionnellement chargés ) . Des drames personnels et collectifs qui s'enchainent à la suite les uns des autres . Les auteurs proposent aussi des bouleversements géostratégiques absolument radicaux et ceci s'ajoutant aux caractères fondamentalement démentiels des catastrophes naturelles , le lecteur a vraiment l'impression de danser une valse spectaculaire avec l'enfer .

De plus le personnage principal affiche un petit côté demiurge visionnaire qui peut être un peu casse-pieds , mais il est crédible sur le fond .

Certains lecteurs pourront trouver tout cela légèrement ( c'est un euphémisme ) « trop beaucoup – stop –svp merci « , mais il faut avouer que comme distraction , cela passe vraiment bien en fait .

On a incontestablement l'impression d'être dans une généreuse superproduction et d'en avoir pour son argent et plein la vue , aux premières loges en prime .

Il est devenu possible ( dans cette fiction ) de prévoir les tremblements de terre et de modéliser intégralement la planète du point de vue des risques sismiques et tout cela au moment où la terre devient complètement folle , au moment où elle décide de vomir la quasi-totalité de son magma à sa surface et enfin le moment où elle décide aussi , d'ouvrir des failles abyssalement profondes à une échelle quasi continentale .

Un univers et des vies bouleversées spectaculairement , une planète radicalement modifiée et pas commode se met brutalement en place et ce n'est plus vraiment le moment de réaliser des investissements immobiliers , l’investisseur potentiel l'aura compris assez rapidement je crois , et ce ne sera pas la peine de lui faire un dessin ...

La catastrophe est planétaire et diffusée en mondovision .Ce récit concurrence sérieusement les plus spectaculaires films catastrophes imaginables , car la narration est fluide et le style est de qualité suffisante pour mobiliser le lecteur et l'entrainer dans ce monde naufragé et radicalement bouleversé.

Un excellent spectacle et une excellente distraction , de qualité finalement !



PS : la première lecture que j'ai faite de ce roman a coïncidé avec le terrible tsunami qui a ravagé un peu le pacifique sud , mais principalement l'océan indien . Je me sentais coupable car j’avais dégusté ce roman goulument pendant que dans la réalité la terre basculait sur son axe !

Cela m'avais troublé à l'époque et ça avait aussi rendu cette lecture plus intense et plus exigeante et je me rend compte que ce roman supporte facilement plusieurs relectures espacées ( c'est mon humble avis ) .

En fait je mentionne cette anecdote pour signaler que la réalité s'efforce parfois de rattraper la fiction , non sans générer chez l'amateur de ce genre de textes un certain désarrois qui met mal à l'aise , car dans la réalité ce sont des vies réelles qui sont brisées ....

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La Cité et les Astres

Plus je lis de SF, plus ce genre m'apparait comme idéal pour produire des récits qui parviennent à allier de façon équilibrée divertissement et profondeur de propos. Cette impression se vérifie totalement avec "la cité et les astres" d'Arthur C. Clarke.



"La cité et les astres" séduit par son originalité. Roman hybride, il tient à la fois du récit initiatique, du space opera, de la dystopie et quelques éléments ont des aspects fantasy (les passages dans Lys).

"La cité et les astres" séduit également par son propos très riche. A travers l'histoire d'Alvin qui part à la découverte du monde et, ce faisant, à la découverte de lui-même, l'auteur aborde de nombreux thèmes, le libre arbitre, la différence, la peur de la liberté, pose de nombreuses questions. Que penser d'un monde d'où le malheur est exclu mais qui ne laisse rien au hasard et empêche toute initiative personnelle ? Les thèmes sont vastes t pourtant je n'ai jamais eu l'impression que Clarke était dépassé par l'ampleur de son propos. J'ai eu le sentiment que Clarke maîtrisait parfaitement son sujet, qu'il était totalement à la hauteur de ses ambitions.



L'aspect philosophique est loin d'être la seule qualité du roman. Clarke a un grand talent de conteur. Grâce à une écriture fluide et à un vrai talent de narration, il donne vie à un univers complexe sans assommer le lecteur par de lourdes descriptions. Des passages poétiques viennent encore embellir le récit.



"La cité et les astres" est un roman beau et intelligent, de ceux qui d'une certaine façon nous rendent meilleurs.



Challenge Multi-Défis 2016 - 34 (un livre dont le titre comprend une conjonction de coordination)

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