J'avais eu la chance d'être passé à Strasbourg puis à Cannes par ces centres et de continuer en tant qu'entraîneur à m'intéresser à la formation, aux étapes qui permettent aux joueurs d'acquérir d'abord la technique (entre 7 et 12 ans) puis de se développer physiquement (entre 12 et 16 ans), puis d'approfondir leur résistance mentale (entre 17 et 19 ans) et enfin entre 19 et 22 ans d'acquérir l'essentiel, qui est comme le toit d'une maison, sans quoi tout le reste pourrit: l'intelligence, la motivation. C'est un travail de longue haleine.
Ma vie est tellement associée à Arsenal aujourd'hui qu'on a un peu oublié l'importance des premières équipes que j'ai entrainées. Ce qu'elles m'ont donné, ce qu'elles m'ont appris.
La succession a été difficile, je me suis tenu à l'écart volontairement, je devais m'effacer même s'il me semblait que ceux qui prenaient des décisions pour le club le connaissait bien moins que moi.