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4/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Portugal
Né(e) à : Lisbonne , 1528
Mort(e) : 1569
Biographie :

Il naît à Lisbonne en 1528. Il étudie le droit à l'université de Coïmbre, puis occupe des fonctions de professeur dans cette université et de magistrat à Lisbonne. Il eut deux fils de sa seconde femme, Maria Leite. L'aîné, Miguel Leite Ferreira éditera les oeuvres de son père après sa mort.
Antonio Ferreira compose toute son oeuvre en langue portuguaise, dans l'esprit de la renaissance, qu'il veut adapter à la culture portugaise.
Il compose des poèmes, des épitaphes, des épîtres et aussi des pièces de théâtre. Inez de Castro, son oeuvre la plus célèbre est considérée comme un chef-d'oeuvre de la littérature lusitanienne.

Source : Dictionnaire des auteurs
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
LE CHOEUR.
Crains tes erreurs, aveugle jeunesse, fuis tes propres égarements ; tâche de retenir le temps, car il t'abandonne en courant, en volant de ses ailes. Oh! combien quelque jour peut-être, tu désireras vainement une heure... un seul moment fugitif! Epargne le présent, garde-le comme un trésor, jusqu'à ce qu'il te soit assuré. Touf l'or, tout l'argent, toutes les pierres précieuses que tant d'insensés,sans craindre la mort, vont chercher à travers l'eau et les flammes, en creusant le sein de la terre, ne pourraient point, ne sauraient jamais racheter un seul instant de ce temps indépendant de toutes choses, qui laisse derrière lui les princes, les seigneurs,comme les moindres mortels.
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L'INFANT.
Un prince doit-il être tellement esclave du royaume qu'il ne fasse que ce que font ses sujets ?

LE SECRÉTAIRE.
Un prince, dis-le plutôt, doit avoir l'esprit élevé tellement au-dessus de la terre que la pensée du peuple doit être forcée de monter vers lui pour le suivre. Son esprit doit être pur ; ce doit être un or brillant et sans alliage, un exemple éclatant de force, de douceur et de patience.

L'INFANT.
Va-t-en loin de moi ! fuis ma colère!

LE SECRÉTAIRE.
Ah ! qui gouvernera une volonté qui n'a point d'autre maître qu'elle-même!
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LE ROI.
O sceptre envié par ceux qui ne te connaissent pas ! tu es bien attrayant; mais celui qui pourrait savoir combien tu diffères de ce que tu promets d'être, et qui te trouverait à terre, te foulerait plutôt aux pieds que de te ramasser. Je ne loue pas ceux qu'on loue dans les empires, et qui, voulant étendre le leur, le détruisent par le fer, par le sang et par le feu, mais bien ceux qui, en ayant un considérable, l'abandonnent, grâce à un esprit libre et à une grandeur d'âme trop surprenante pour la rencontrer. Il y a plus de courage et plus de noblesse à mépriser les dignités qu'à les accepter, et il est plus sûr de se diriger soi-même que de gouverner le monde. L'éclat de cet or nous trompe; après tout, ce n'est que de la terre et une terre plus pesante ! Nous sommes toujours au sommet d'une haute forteresse, postés pour observer la fortune et nous offrir à ses coups.
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LE ROI
Personne n'est moins roi que celui qui possède un royaume. Ce royaume ne devrait pas s'appeler un Etat; c'est une vraie captivité désirée du grand nombre et mal connue de tous, une agitation pompeuse, un grand travail caché sous le nom de repos. Celui-là seulement est roi qui, bien que son
nom ne s'entende jamais prononcer ici, passe ses jours, libre de craintes, de désirs et d'espérance. O jours heureux contre lesquels j'échangerais toutes mes années laborieuses ! Je crains les hommes; avec les uns je dissimule, je ne puis ou je n'ose châtier les autres. Oh ! un roi n'ose pas toujours ; il a aussi sa crainte, c'est celle de son peuple ; il souffre, il soupire, il gémit, il dissimule. Non, je ne suis pas roi, mais je suis esclave et aussi esclave que celui qui n'a jamais une volonté libre ; je me sauve par les avisée ceux qui, je crois, me servent en loyaux conseillers.
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Inez
Cueillez des fleurs, mes charmantes compagnes , tressez de fraîches couronnes de lis et de roses, pour en orner vos blondes chevelures; que leurs parfums suaves embaument l’air ; que de doux concerts résonnent ici ; vos voix enchanteresses doivent se mêler aux sons de la lyre pour célébrer ce jour brillant, le jour heureux de ma gloire.
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L'INFANT.
Je ne suis, je ne fus jamais tel que tu me juges ou tel que vous me jugez tous. Les yeux avec lesquels je me vois sont différents des vôtres. Je sais ce que je fais et le mal n'est pas si grand que vous le voyez ; je ne commets aucune erreur; je suis le chemin que m'indique et me révèle l'esprit auquel je crois. Dieu a pour les princes des secrets que vous ne pouvez point pénétrer, et c'est en aveugles que vous errez dans le jugement que vous portez sur ses mystères... Regardez cette femme, voyez ce qu'il y a en elle. La nature nous a formés du même sang ; elle est de race royale, elle descend des rois et elle est digne d'un roi. Je voudrais être le souverain de l'univers, que dis-je? le monarque des mondes, pour les mettre aux pieds de celle que j'aime. La couronne me paraît encore chose bien vile pour sa tête adorée.
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INEZ
Jamais le jour n'a autant tardé à venir pour moi qu'aujourd'hui. O soleil éclatant et beau ! combien tu réjouis des yeux qui cette nuit ont pensé ne plus te revoir ! O nuit triste ! Ô nuit obscure! que tu as été longue.! Comme tu as fatigué cette âme par de vains fantômes! Tu m'avais mise en de telles craintes que je croyais que là s'achèverait mon amour, que là devaient s'éteindre les souvenirs douloureux de mon âme. Et vous, mes fils, mes enfants si beaux, en qui je retrouve le visage et les yeux de votre père, je pensais que vous étiez séparés de moi pour toujours. Oh! Songe triste, que tu m'as assombrie! Je tremble, oui, je tremble encore maintenant.
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Hélas! hélas! quelle justice rendent les hommes! Jésus! Comment la police ne surveille-t-elle pas les jaloux de même que les fous? Il y a des fous qui ne font pas tant de mal.
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PORCIA.
Malheureuse que je suis ! c'est sur moi que retombent toutes les fautes. Mais les hommes qui méprisent les conseils de leurs femmes tombent dans ce préjugé, comme si nous n'avions pas reçu ainsi que vous la raison en partage. Aux erreurs que nous commettons, pauvres infortunées, il n'y a point d'excuses, à celles des hommes, il y en a mille. Mes. calculs étaient justes, et, pendant ce temps, il agissait sans demander les avis de celle qui avait tant de droit à savoir si cela lui convenait ou non. Mais 'est ainsi qu'ils font toujours , et encore ils veulent que les femmes n'aient ni jugement ni entendement; il faut, en un mot, qu'elles ne voient pas ce qu'elles, ont sous les yeux, qu'elles n'entendent point ce qu'on leur répète.
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