Citations de Antoine Ozanam (113)
Je ne pouvais pas lui avouer que j'avais besoin de me battre pour me sentir revivre.
On a tous une part de diable en nous. Et la mienne ne demande qu'à s'exprimer.
Il y a trois mois encore, je croyais vraiment pouvoir revenir. Me refaire une place dans cette ville. Aujourd'hui, j'ai deux ennemis jurés et j'ai perdu l'amour de ma vie à tout jamais.
- C'est bien. Tu as fait ce que tu devais faire. Tu as choisi de garder ton humanité : c'est un choix plus qu'honorable.
- Mais tu viens de dire le contraire, que je devais savoir faire des sacrifices.
- Quand la situation le nécessite vraiment. Ici, nous n'en sommes qu'à l'entraînement.
Il faudrait, en plus, que j'accepte les remontrances avec le sourire. Mais c'est au-dessus de mes forces. Ce n'est pas mon éducation qui pose problème mais bien la leur !
J'ai une grande famille, des copines, des camarades de classe et même des admirateurs... Mais personne de confiance.
- Alors ? Tu te plais ici ?
- Génial ! J'ai quitté un enfer sous terre pour un autre à ciel ouvert.
- Tu exagères. D'accord, le boulot est rude mais...
- Mais rien du tout. Nous ne sommes ni plus ni moins que des forçats. Dis-moi de quoi nous sommes capables de bon après une journée de travail ? A nous écrouler sur notre lit, en espérant que notre corps meurtri tienne le plus longtemps possible ? Et après quoi ? Il faudrait se trouver une gentille petite femme pour fonder une famille. Faire des mômes qui deviendront eux aussi des bêtes de somme !
- Attention, gamin, tes paroles sont dangereuses...
- Dangereuses pour qui ? Ceux qui nous avilissent ?
- Voilà bien le genre de phrases qui pourrait t'en coûter. Fais attention devant qui tu les prononces...
- Dan... Que... Que m'arrive-t-il ? Je...
- Ce n'est rien de grave. A croire que tous les secrets sortent d'un coup.
Ne regrette rien. Les gens ne font jamais rien de bon quand ils savent ce qui va leur arriver...
Les Dalton ont toujours été honnêtes et je préfère que ça continue comme ça.
On n’a pas le cul sorti des ronces, tous les deux.
À moitié vide ou à moitié plein, dans les deux cas, j’aime l’idée qu’on me resserve.
Je ne comprends pas où est ma sœur. Tu sais la fille qui aimait l’aventure. Celle que rien ni personne pourrait effrayer. Là, je vois une pauvrette qui s’accroche à son comptoir comme si c’était son El Dorado !
- Je ne connais aucune potion contre la bêtise humaine.
- Mais comment veux-tu que je le retrouve?
- Mauvaise question, essaie plutôt: "Que va-t-il m'arriver si je ne le retrouve pas?"
Ce silence m'a fait pleurer toute la soirée et rêver toute la nuit.
La mine a tout avalé. Elle a remplacé ta joie par du jus de charbon. (p.31)
Moi, je ne veux pas aller à la mine. Je m'en fous d'être fier si c'est pour vivre dans la misère et respirer comme le père. Mais comment pourrais-je le dire au père? (p.10)
Il m'est égal de vivre ou de mourir.
"- De deux choses l'une, soit t'essaies de me baiser, soit c'est toi qui t'es fait mettre.
- Je...
-Qui ça peut être ? La môme ? Le petit taré ? A moins que tu saches pas garder tes prisonniers à l’œil ?
-Tintin ! Ce putain de crevard m'a doublé !
- T'as intérêt à courir vite... Le toubib supporte pas de voir les gens souffrir, si tu vois ce que je veux dire..."