(...) papa est allongé sur son lit de douleur. On dirait un soldat blessé au front, comme ceux des films de guerre, qu'on s'apprête à amputer de la jambe au-dessus du genou. Ça les ferait sûrement bien rigoler, les poilus dont on nous parle tout le temps en classe, s'ils voyaient Antoine Banville, actuellement sur le point de mourir d'une entorse à la cheville.