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Citations de Anne Herbauts (63)


On ne voit pas le vent, on entend ce qu’il apporte, on n’entend pas le vent, on voit ce qu’il emporte .
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Anne Herbauts
" Tous étaient des hommes
Ils étaient cent, cent vingt,
Cent mille, cent milliards,
Que sais-je, car à venir encore,
Viendra demain.
Tous étaient des hommes.
Tous étaient beaux.
Tous étaient sans.
Pourtant...
On dit encore des sans papiers
Des sans abris
Des sans permis
[...]
Et ceci
Sans égards. "
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"Je suis dans les nuages. Il est plus doux de rêver [...].
Je réunis mes pensées et les jette par-delà les nuages."
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"Il demande à la pluie de quelle couleur est le vent. Mais la pluie n'en sait rien."
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Alors le Chat dit,
Si la miette monte l'échelle,
Le pain descendra l'escabelle
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Petit géant traverse le village.
Il demande,
de quelle couleur est le vent ?
- La couleur des rideaux,
du linge, des calicots.
- Non, répond la fenêtre,
il a la couleur du temps.
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Lundi attend mardi.
Mardi, il pense à mercredi,
et mercredi, il se sent si petit,
si petit que jeudi
il ne sait plus si
demain sera bien vendredi.
Samedi, il s'étonne.
Et dimanche passe en silence.
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Il y avait les sans bras
qui ne pouvaient rien faire
et qui faisaient quand même
avec embarras.
Ils disaient
« je t'embrasse ».
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Ce matin-là, l'Enfant Branche trouva des bottes, abandonnées.
Par la marée, pensa-t-il.
Mais il n'en dit rien à personne car personne des grandes personnes
Ne croirait à cette histoire de mer en forêt. Il enfila les bottes.
La pointure était parfaite.
Et il s'endormit.
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de temps en temps, mes attaches me faisaient mal. mais je ne parvenais pas à les couper.
les amarres de la vie sont solides : je les entendais grincer contre la cale, leur écho difforme.
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Connaissez-vous l’heure vide ?
L’heure où il fait encore trop clair pour allumer la lampe. L’heure où il fait déjà trop sombre pour poursuivre la lecture, la couture. Alors, on reste, le livre ouvert, pages blanches et claires, illisibles. On pense, on rêve. C’est l’heure grise, entre chien et loup, où l’ombre est lumineuse, la terre sombre et le ciel encore clair.
L’heure bleue. Les objets semblent y attendre le silence. Heure qu’un bout de ciel rougit, quelque part, au loin, où le soleil se couche. Espace des souvenirs. Heure triste, heure belle, qui revient chaque jour semblable, immuable, à peine différente depuis le temps qu’elle va, qu’elle s’éteint. Mais connaissez-vous l’heure vide ?
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Heureux était le roi
Le roi était heureux
Il regardait la mer
saluait les poisons
Il souriait au ciel
s'amusait des nuages.
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Je t'aime tellement que l'eau bout plus vite.
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On n'invente rien et tout est neuf.
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à quoi ça sert

un merle ?
à s’émouvoir d'un rien,

d'un soir qui tombe

sur un jardin

dans son chant modulé
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« Les grands levaient les yeux vers la fenêtre. « Il va pleuvoir », ils disaient. Ils avaient des ombres sous les yeux, quand ils disaient cela. Et des nuages dans leurs phrases, entre leurs silences. « Il va pleuvoir ». Nour et Nils regardent la rivière. La rivière n’a pas d’ombre. Elle change tout le temps. Et la rivière galope, la pluie la pluie tant tant tombe, et le ruisseau murmure, attends entends : la pluie allonge les jours. (…) Nour et Nils décident de partir. « Partir avant. Partir avant la pluie. Avant qu’elle nous enferme. »
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« – Je n’arriverai pas à grandir, je n’ai que deux branches! pleura le petit Arbre chétif. – Pour grandir, il faut apprendre, répondit le grand-père Arbre. D’abord, apprends à compter. (…) Il ne suffit pas de compter, il te faut connaître les grandes choses du monde, dit le grand-père Arbre. Il lui parla de la mer, des étoiles et du vent, de la forêt. Alors, le petit Arbre fabriqua des feuilles pour entendre le bruit de la mer dans le murmure de son feuillage. Il relia les points des étoiles avec de nouvelles branches. Il s’entoura d’une belle écorce. Et soudain, le voilà si grand qu’il ne lève plus la tête pour parler au grand-père. Ils sont l’un contre l’autre. Ils font presque une forêt. »
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de temps en temps, j'ai des idées énormes qui m'arrivent dessus comme de gros nuages. Je les avale, je deviens immense, légère, hors du temps et tout est possible.
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Fol Automne je suis ! Je vire, je vente, je virevolte, rouge, rouille, j'embrouille, je mens je vole, je m'envole, je ris, je fuis !
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"_Je dis vague.
_Tu divagues.
_Nous divoguons."
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