Elle comprenait tellement bien la femme de la télé, celle qui avait été abandonnée, elle aussi, elle avait été abandonnée par la personne qui était censée l’aimer le plus au monde. Et sans le vouloir, sans même en être consciente, elle gardait l’espoir fou qu’un jours, il reviendrait.
En ce moment, je vis sur une autre planète. Je sais que tu me comprends Bee. Pas parce que tu as déjà fait ca avec un garçon.
Mais parce que tu sais par expérience que lorsqu'on vit un bonheur intense, on s'expose en même temps à une souffrance immense. C'est trop intense, c'est trop de bonheur, ca me fait peur.
Dans la vie, il y a deux types de personnes : celles qui tirent des leçons de leurs erreurs et les autres. Je te laisse deviner à quelle catégorie j'appartiens.
[...]
Ta raison dans la vie, il y a deux catégories de personnes. Celles qui enferment les gens dans des catégories débiles et les autres
l y a des jours où l'on se sent mal et où l'on a envie d'aller mieux, et d'autres où l'on se sent mal et où l'on ne peut rien faire d'autre que d'aller encore plus mal.
Alice était heureuse dans sa petite mare. Mais en les voyant ôter leurs t-shirts pour entrer dans l'eau, ses angoisses se dissipèrent, laissant place à sa plus vieille peur, la peur de la petite soeur, celle d'être laissée derrière, de ne pas pourvoir suivre. Plus terrible encore que la peur des requins, de lames de fond et des mystères insondables que recelait l'océan la nuit
- Bah, qu’est ce que tu as, Len? lui demanda Tibby toujours aussi douce.
- Je crois que j’ai cette maladie, là… quand on a le coeur qui gonfle.
- Eh bien, répondit Tibby avec philosophie, moi, je trouve qu’il vaut mieux avoir un coeur gonflé qu’un coeur ratatiné.
Le postulat de départ est attirant : une histoire d’amour qui transgresse les lois du temps, qui se défie de la mort et se répète de vie en vie. Qui n’a jamais rêve d’être aimé(e) de façon inconditionnelle, absolue ? Et qui n’a jamais ressentie une impression de déjà-vu face à quelqu’un ? Sans être novateur (le sujet a déjà été traité de nombreuses fois), le thème reste très fédérateur. Grâce à l’argument de vente, mais aussi à l’aspect du livre, joliment relié et mis en page par Gallimard Jeunesse (la couverture est une belle réussite et fait du bouquin est bel objet, ce qui n’est jamais désagréable) on a envie d’acheter l’ouvrage. Malheureusement, et malgré de bons points, je n’ai pas eu le sentiment qu’il tenait toutes ses promesses.
(...)
J’ai eu un peu de mal à accrocher avec les personnages. Non pas qu’ils soient désagréables ou tête-à-claques. Ils sont plutôt… trop lisses. Voire même trop parfaits, en ce qui concerne Daniel. L’influence de Twilight et d’Edward Cullen est patente au fil des pages : le héros est galant, prévenant jusqu’à s’oublier lui-même, faisant passer le bonheur et la plus petite joie de celle qu’il aime avant ses propres intérêts, etc. Malheureusement, le livre, qui tente de nous faire accéder à l’intériorité des héros, se perd en trop nombreuses considérations psychologiques. Nous n’ignorons rien des tourments de Daniel, que nous suivons pas à pas. Et si les pages d’action se comptent sur les doigts d’une main, les bavardages du protagoniste occupe bien 70% du roman.
Critique complète : http://clarajacob.canalblog.com/archives/2012/01/10/index.html
je trouve que ce livre et tres intéressant et c'est tres drole
je vous conseigne de le lire