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Citation de Charybde2


Néanmoins, au fil du temps, il apparut que la maison au bord de la montagne, si magnifique fût-elle, présentait quelques inconvénients.
Le plus inquiétant concernait le chauffage. L’avertissement de l’ancien propriétaire s’était révélé plus que justifié. Oui, à présent, Dorothea soupçonnait même la famille Anstätter d’avoir en fait revendu la maison à cause de la facture de fioul.
La cuve contenait trois mille litres. C’était beaucoup quand on la faisait remplir et qu’on recevait ensuite la facture, mais c’était peu compte tenu des besoins de la chaudière. Lors de la première période de mauvais temps qu’ils passèrent dans leur nouveau logis, ils eurent l’impression que l’aiguille de la jauge descendait à vue d’œil – et cela en avril ! Ils préféraient ne pas savoir ce que ce serait en hiver.
Pendant un moment, Werner fut persuadé que sa cuve avait un trou. Le spécialiste qu’il finit par appeler la vérifia et en vint à la conclusion qu’elle ne fuyait pas.
– Que pouvons-nous faire alors ? l’interrogea Werner. Isoler la maison ?
– Faut voir, répondit le spécialiste, qui se mit aussitôt à inspecter les murs, les fenêtres et la toiture.
Ses propositions revenaient quasiment à tout rebâtir : il fallait recouvrir les murs extérieurs d’un lattis de douze centimètres d’épaisseur, changer toutes les fenêtres, démonter, isoler et refaire le toit, poser des cloisons à l’intérieur et baisser le plafond de la salle de séjour.
– Comment peut-on bâtir une maison pareille ? demanda Werner avec énervement.
– Elle a été construite dans les années soixante. À l’époque, le pétrole valait moins cher que l’eau.
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