Au programme de cet épisode : 4 livres écrits par 4 femmes aux voix fortes et aux discours structurés, aux propos simples et justes, universels et indispensables.
Maïa Mazaurette : le sexe selon Maïa, illustré par Charlotte Molas. Editions de la Martinière.
Amandine Dhée : A mains nues. Editions La Contre Allée.
Fabienne Swiatly : Elles sont au service. Editions Bruno Doucey.
Aminder Dhaliwal : Woman World, traduction de Clémentine Beauvais. Editions La Ville Brûle.
Et en exclu ! Les coulisses du podcast sur l'instaura de Bernadette Pivote, la bookstagrammeuse qui se penche sur l'envers des livres et de l'édition : https://www.instagram.com/bernadettepivote/?hl=fr
Générique et habillage sonore par Gampopa / Chanson : Hymne du MLF
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Les tout derniers hommes n'avaient pas l'intention de disparaître sans donner leur avis une toute dernière fois !
« Quand il est question du corps des femmes, là, tout le monde a son mot à dire. » (p. 21)
- Quelle tristesse ! Je ne verrai jamais d'homme [...] Personne pour m'expliquer ce que je sais déjà.
- As record keepers should we call this time in history by any particular name ?
- I know
- Don't
- We'll call it...
- Stop.
- The woman's period
[p46]
« Parfois mon cœur saigne et pleure. Quelle tristesse ! Je ne verrai jamais d’hommes. Personne pour m’expliquer ce que je sais déjà. » (p. 45)
« Tu penses que le féminisme existe encore ? / Ben, dans un monde où y a que des femmes, non seulement ça existe, mais c’est la réalité. / Oui, mais si le féminisme, c’est l’égalité des hommes et des femmes… S’il n’y a plus d’hommes, y a plus de féminisme. / OK, juste mate les étoiles. » (p. 192)
– J'ai du mal avec ma poésie ces temps-ci.
"C'est comme si mes émotions, d'une intense densité, me remplissaient jusqu'à l'étouffement... et voilà que j'attends la tendre délivrance de cette inique pression sur le blanc papier...".
Ça sonne bien tout ça. Je vais l'écrire.
J'ai dit quoi déjà ?
– Un truc genre t'es constipée t'as besoin de PQ.
Sauf que quand il est question du corps des femmes, là, tout le monde a son mot à dire. Les tout derniers hommes n'avaient pas l'intention de disparaître sans donner leur avis une toute dernière fois !
Quelle tristesse ! Je ne verrai jamais d'homme. Personne pour m'expliquer ce que je sais déjà.
P.45