Quand les enfants étaient encore à la maison, j’avais une routine. Cela remonte à un certain temps, maintenant. Je le conçois, tout au moins mentalement, mais savoir que Fin est parti il y a un an ne veut pas dire que je ressens cette durée. Pour moi, c’est comme s’il venait de partir… Quand ils étaient plus jeunes, j’avais l’impression qu’ils passaient leur temps à se rendre à l’école et à en revenir. J’aurai voulu que ces jours passent plus vite, je maudissais le fait de ne pas avoir de temps pour moi, jamais un moment pour réfléchir. Et puis les années ont filé comme l’éclair, l’une après l’autre, noyées dans cette routine même qui me tenait debout.