Citations de A.J. Rich (12)
Il y a quelques temps, j'ai lu un roman retraçant la longue et tumultueuse relation d'un couple. Dans une scène, la femme se tourne vers son amant et lui dit : "Ça pourrait être si simple." Cette réplique m'a bouleversée. Cette résignation et ce souhait, pourtant si élémentaire. Mais existe-t-il rien de simple, en ce monde ?
On ne naît pas victime, on ne se reconnaît comme telle qu'après les faits - à condition d'avoir survécu. Mais qu'est ce qui détermine le choix d'une victime?
- Vous connaissez l'histoire du mohel* dans l'horlogerie ? C'est un jeune père qui veut engager un mohel. Il va à l'adresse qu'on lui a donnée et trouve une boutique pleine d'horloges. "Je cherche un mohel, dit-il au vendeur. - Bonjour, c'est moi, répond ce dernier. - Mais que font toutes ces horloges dans votre vitrine ?" Et le vendeur de répliquer : "Qu'est-ce que vous voulez que j'expose ?"
* Professionnel spécialisé chargé de la circoncision rituelle des garçons, dans la tradition juive. (définition présente dans le livre)
Je déposai un copeau de stilton sur une chips intacte que je trempai dans le ketchup : des féculents, des protéines et un légume!
[Mouais...]
Je pense avoir mis en évidence un lien statistique entre le don de soi excessif et la victimologie en rassemblant un échantillon de femmes accomplies, intelligentes et dévouées, qui deviennent la proie de prédateurs sociaux à cause, justement, de leur empathie.
Certains se figurent que la capacité à pardonner nous tombe du ciel à un instant T, mais pour d'autres, le pardon est un véritable choix. Et il s'exerce comme une autre forme d'empathie, un cadeau qu'on se fait à soi-même.
Plus important du point de vue de mon étude, un psychopathe est incapable d’entretenir des relations normales, alors qu’à première vue un sociopathe peut avoir l’air parfaitement sain, tout en se conduisant de fait comme un prédateur social.
Aux Etats-Unis, les chances d'être frappé par la foudre sont d'une sur six cent mille. On a donc six fois plus de chance de mourir foudroyé que d'être tué par un chien, toutes races confondues. Et quatre fois plus de chances d'être tué par un bovin que par un chien.
En vérité, j'avais cessé de croire en la possibilité d'un nouveau départ. On pouvait persister, on pouvait évoluer et mûrir, mais pas repartir de zéro. Ceux qui s'en croient capables, c'est qu'ils n'ont rien compris au continuum de la vie.
[...] faut commencer par se demander ce qu'on veut vraiment et tenter de l'obtenir - faute de quoi, on se rabat sur un second choix. Mais il faut toujours commencer par viser ce qu'on désire le plus.
Mais les différentes cultures punissent diversement les crimes passionnels. À Hong Kong, par exemple, si une femme découvre que son mari a une maîtresse, elle a légalement le droit de le tuer, mais seulement à mains nues - alors que pour supprimer sa rivale, la loi laisse à l'épouse toute latitude dans le choix des armes. Cette règle ancestrale est toujours en vigueur de nos jours. Selon les statistiques criminelles, la jalousie figure dans le trio de tête des mobiles d'homicide.
On ne naît pas victime, on se reconnaît comme telle qu'après les faits - à condition d'avoir survécu.