Lomig - Au coeur des solitudes
Votre père n'a pas à déterminer vos rêves !
Tu n'imagines pas leur niveau d'intransigeance. Ils n'ont aucune pitié pour les gamines.
La montagne est en moi, dans chacun de mes nerfs, pénétrant par chacun de mes pores. Je vibre avec le vent et les arbres, l'eau et la roche, la terre, le ciel et les rayons du soleil.
Il y a tant de voix autour de nous, qui nous disent ce que nous sommes censés faire, que nous oublions bien souvent de nous écouter nous-mêmes.
Nous nous sommes toujours focalisés sur ce qui nous distingue, au lieu de percevoir l'immensité de ce qui nous unit à toute chose. Je sais à présent que nous ne sommes ni jeunes, ni vieux, ni sains, ni malades, mais immortels. Nous sommes les multiples reflets d'une seule et même énergie.
La nature me manque tant. Il me tarde de me baigner à nouveau dans ses eaux et de pouvoir me réchauffer à l'éclat de ses fleurs. Je ne crois pas qu'il puisse y avoir de meilleur remède pour un homme que de se perdre dans ces solitudes.
Rien ne peut incommoder un anglais, tant qu'il lui reste de quoi prendre un thé.
Il y a tant de voix autour de nous, qui nous disent ce que nous sommes censés faire, que nous oublions bien souvent de nous écouter nous-mêmes. Et nous finissons par nous égarer.
- C’est les cerfs qui vont se régaler !
- Eh non, gros malin... Dans le livre il est écrit qu’ils ne mangent pas les tulipes.
- Ah bon ? Eh bien, j’espère qu’ils ont lu le même bouquin que toi.
La vie peut être vraiment incroyable si on se donne la peine de la manœuvrer selon ses goûts. Faut-il juste encore parvenir à les déterminer.