La structure d’action se comprend comme la mise en œuvre de connaissances (règles et procédures mémorisées) liées à l’utilisation de certaines ressources dans un contexte stable, matériel et social. […] En même temps, le plus souvent de façon irréfléchie, cette séquence d’opérations ordinaires s’appuie sur des régularités pratiques qu’à son tour, elle contribue à reproduire.
[La notion de fait coercitif] anime une dialectique concrète : ce sont les hommes qui produisent les contraintes et ce sont les hommes qui s’y adaptent, mais non les "organisations". Autrement dit, ces contraintes doivent être comprises dans le temps et l’espace des acteurs. Pour susciter l’action, le fait coercitif doit être vécu concrètement.
Les structures de l’organisation ne résultent pas d’un seul choix volontaire, d’une stratégie unique mais d’une succession de réponses localisées à des problèmes spécifiques – des « faits coercitifs » – qui, en s’accumulant et s’emboîtant, parfois sur l’espace de plusieurs générations, finissent par constituer les formes actuelles.
L’agent humain ne peut pas plus se constituer indépendamment des structures de l’organisation (et, au-delà, des structures sociétales) que ces structures n’existent indépendamment des activités humaines.
La formalisation est le préalable indispensable à tout traitement informatique.