Vous qui passez ici, ayez-en souvenance: ce que je suis, vous le serez, puisque je fus ce que vous êtes.
Vita bonum est, et vita malum, mors neutrum habet borum : perspice si sapias, quid magis expediat.
La vie est un mal, la vie est un bien, et la mort n'est ni l'un ni l'autre. Comprends, si tu es sage, ce qui des deux vaut mieux.
(p.48-49)
Passant, ne viens pas pisser sur mon tombeau ! Les os d'un mort te le demandent. Mais si tu veux être un chic type, mélange le vin, bois et fais passer !
La vie est un mal, la vie est un bien, et la mort n'est ni l'un ni l'autre. Comprends, si tu es sage, ce qui des deux vaut mieux.
Un de ces paradoxes dont Rome nous a souvent donné l'exemple, on vénérait tant les grands morts qu'on en oubliait de s'intéresser aux vivants, certains futurs grands morts s'irritant vivement de ce parti pris chez les lecteurs et les spectateurs de leur temps, tous adorateurs du passé, laudatores temporis acti.
Es, bibe, lude, veni.
Mange, bois, joue... viens !
(p.42-43)
Viator !
Quod tu, et ego ; quod ego, et omnes.
Voyageur !
ce que tu es, je fus aussi ; ce que je suis, tous le seront. (p.62-63)
Notre fin est prévue depuis notre début.