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3.71/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , le 13/01/1897
Mort(e) à : Boulogne-Billancourt , le 29/03/1976
Biographie :

Jean Sarment (de son vrai nom Jean Bellemère) est un acteur et écrivain ( dialoguiste, scénariste), né à Nantes le 13 janvier 1897 et mort à Boulogne-Billancourt le 29 mars 1976.

Nommé administrateur de la Comédie-Française en juillet 1944, il ne prendra pas ses fonctions.


Source : wikipédia
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Bibliographie de Jean Sarment   (19)Voir plus

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"Je suis trop grand pour moi" de Jean Sarment.


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Ce plan d'éducation abondait en idées générales et en ingénieux aperçus.
Il commençait ainsi :
1° - Il faut à l'enfant un père - Il faut à l'enfant une mère.
2° - Un enfant qui n'aurait pas de parents serait un immeuble sans escalier.
Etc ...
Ce traité-proclamation comportait une trentaine d'articles.
L'épicier avait consacré à l'établir le résultat de quarante-cinq ans d'ignorance vécus loin de toute fantaisie, et deux soirées à le transcrire et à le coller sur un carton ...
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Dieu le père.- Hamlet, Ophélie, Polonius ... Je revois leur vies et les vies qui furent mêlées à leurs vies.
Un roi bénin, un roi méchant, une reine adultère, des lâches et des ignorants.
Je vois des colères et des rires, des épées et des masques de comédiens, du sang et du poison, des prières hypocrites et une larme de petite fille, et ces longues séries de malentendus tressés en guirlandes que les hommes appellent "le destin"... Hamlet, Ophélie, Polonius ...
Faisons le compte de leurs pensées et de leurs intentions ...
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L'épicier connaissait et appréciait l'instituteur.
"Un républicain, un farouche, qui ne raconte pas d'âneries aux enfants comme les autres avec leur catéchisme et leur Jeanne d'Arc !
C'est un farouche !
C'était un farouche qui n'avait pas su intimider ses deux femmes successives : elles l'avaient trompé l'une et l'autre, et abandonné à ses chapeaux ronds, ses moustaches tombantes, ses chaussures à agrafes et ses petits appointements ...
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Pour Mr Franc-Nohain de "l'Echo de Paris" :
"Ceci est exactement la pièce de nos vingt ans, la pièce qu'ont rêvé d'écrire tous les jeunes gens de vingt ans et qui sont poètes.
Il faut féliciter la Comédie-Française de s'être souvenu que la statue de Musset, précisément, est à sa porte et d'avoir ouvert cette porte toute grande à Mr Jean Sarment et à la comédie de ses débuts, qui demeure sans doute dans son oeuvre, la plus significative, celle où résonnent déjà, le plus harmonieusement, les accents nouveaux qu'il a apportés au Théâtre et qui lui sont propres, une espèce de mélancolie et de nostalgie poétiques qu'il n'a pas inventées, certes, mais qu'il a animées et marquées d'une grâce pathétique et particulière".
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Le hall d'un hôtel particulier, large et sévère. A gauche, un escalier vaste, aux rampes de fer, va rejoindre une galerie.
Au fond, à droite, la porte à double battant, large et lourde, qui donne sur la rue.
Le hall est à peu près démeublé. Dans un angle, des chaises accumulées, des tapis roulés, des malles.
Le grand maréchal du palais de Saint-Joachim est au bas de l'escalier. Cinquante ans, une figure grave, sans dureté, qui ne sourit jamais.
Il est en redingote, tête nue.
Mr Saunières descend l'escalier. Soixante ans, rasé, vêtu très simplement.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "la Petite Illustration" parue le 12 mai 1934)
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Le souvenir est comme la fortune : pour la conserver, il faut ajouter... toujours.
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Le décor, qui est le même pour les trois actes, représente une maison aimable de campagne à la lisière d'un bois.
Devant la maison, un petit jardin. Derrière et sur les côtés, la forêt.
Une route passe devant le jardin et se perd dans le bois.
A certaines lueurs entre les arbres, aux heures de nuit, on devine d'autres maisons proches.
Ophélie, devant la porte, cueille des roses à un rosier grimpant.
Polonius, une bêche en main, les manches retroussées, dessine une allée et arrache les mauvaises herbes ...
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Le malheur est qu'on ne veuille pas faire pour les vivants ce qu'on fait pour les morts. On épie le passage du temps sur les traits des siens tant qu'ils vivent. Pourquoi ?... Pourquoi ne fixe-t-on pas, une fois pour toutes, dans son coeur, les images agréables et les beaux visages qu'on aime... et pourquoi ne s'y tient-on pas ?
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Dans une ville d'eaux, le jardin d'un palace. A droite, la série des cabinets de verdure s'allonge jusqu'à la terrasse surélevée de trois marches d'où probablement l'on aperçoit la mer.
A gauche, plates-bandes au cordeau, massifs peignés, l'amorce d'une allée sablée qui mène au casino sous les lampadaires.
Neuf heures du soir.
Des gens passent sur la terrasse, mais rares.
Ce coin doit à son isolement de rester peu fréquenté à cette heure des fins de dîners.
Sonorités de violons par intermittence.
Au lever du rideau, au premier plan, dans un cabinet de verdure, Moute et Courges sont attablés ...
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- Pourquoi êtes-vous venue ?
Je vous oubliais.
Vous n'étiez plus rien, vous étiez une petite forme qui ne pesait pas lourd dans ma tête.
Et voilà que tout recommence ! ...
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