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3,84

sur 511 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comme d'autres romans avec Sherlock Holmes, la vallée de la peur souffre un peu de la digression brutale aux États-Unis. Mais il faut reconnaître à ce récit dans le récit ses qualités : une belle atmosphère poisseuse d'une région minière, une bande d'une grande vilainie, une fin un peu prévisible mais digne d'un bon western, en somme un divertissement de haut vol. La première partie, portée par la figure de Holmes, est une enquête digne des plus courtes, comme d'habitude, bien construite et à la résolution élégante.
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Le génie narratif de Conan Doyle – interagissant à l'occasion avec le lecteur, par la voix du narrateur des aventures de Sherlock Holmes, à savoir le docteur Watson – fait de chacun des récits du détective le plus célèbre du monde – à concurrence avec Hercule Poirot, peut-être – une oeuvre littéraire à part entière. Oeuvre dans laquelle on peut à l'occasion trouver des phrases qui sonnent comme des maximes : « La médiocrité n'admet rien de supérieur à elle-même, mais le talent reconnaît instantanément le génie. »
Puis il y a l'intrigue proprement dite qui, comme dans le Chien des Baskerville, joue avec les nerfs du lecteur et le perd aussi, en le précipitant notamment dans une sordide société secrète américaine, au coeur d'un pays minier, tandis que l'enquête débutait en Angleterre, plus précisément dans un manoir du Sussex. Peut-on pour autant parler de digression ? Non, mais je ne dirai pas pourquoi car ce serait faire des confidences qu'il appartient à chacun de recevoir du livre lui-même…
Il n'empêche, quelle histoire où, finalement, le célébrissime détective s'efface quelque peu, ainsi que son ennemi juré, « l'un des premiers cerveaux de l'Europe et toutes les puissances des ténèbres à sa dévotion », à savoir le professeur Moriarty ! Cependant, la répartie implacable et savoureuse de l'un a le temps de s'exprimer pleinement lorsque l'ombre sinistre de l'autre nous hante tout en excitant notre curiosité frustrée d'en savoir si peu. Ce qui fait de Moriarty un être fantastique qui nous obsède au moins autant qu'il obsède Holmes.
Et c'est avec une économie de mots, agencés avec une subtilité exemplaire – même s'il s'agit là d'une traduction –, que l'on se projette dans cette double aventure menée de main de maître.
Saluons au passage les dons prophétiques de Conan Doyle, car L'Ordre Ancien des Hommes Libres – désignation oxymorique pour évoquer une organisation criminelle sans scrupules – , dans l'épisode américain, fait songer avant l'heure aux mafias qui essaimeront de par le monde bien après la publication du roman.
En un mot, voici une lecture élémentaire…
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derrière le meurtre de Birltone, se prifile l'ombre inquiétante d'un génie du crime ,son ennemi de longue date : le professeur Moriarty.bon petit livre .
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Conan Doyle montre par ce roman ses qualités d'écrivain de roman de détection avec Sherlock Holmes mais aussi de roman noir hard boiled qui le place au niveau des spécialistes tels que William Burnett, Dashiel Hammett et Raymond Chandler. La construction du récit en 2 parties, l'une s'imbriquant dans l'autre est très judicieuse. Et il ne faut pas dévoiler la fin de l'histoire tellement la chute est imprévisible et inventive.
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C'est toujours un plaisir de lire un Sherlock Holmes. Celui-ci n'est pas le plus connu et cela est bien dommage, car il n'y a pas une seule intrigue mais deux, voir même trois.
Le roman est divisé en deux parties : une enquête autour de la mort de John Douglas, et une deuxième partie ou on apprend son passé et j'ai trouvé cette deuxième partie, bien plus intéressante.
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La Vallée de la peur, le 4 e roman des aventures de Sherlock Holmes, et il reste encore trois recueils de nouvelle, si on compte le train perdu, après la lecture de la Vallée de la peur... des histoires que l'on doit découvrir dans l'ordre de publication, bien que ce ne soit pas l'ordre des faits... d'ailleurs, on entend très vaguement parlé du redoutable Moriarty, alors que lors de l'édition de ce volume, le problème final (ou le dernier problème, cela dépend des traducteurs) est déjà loin dans les mémoires, deux recueils de nouvelles ont été déjà édités entre temps... et oui, Conan Doyle nous complète le portrait de Sherlock Holmes au fur et à mesure que les idées lui viennent...mais dans une logique créative qui nous amuse quand on la respecte... Curieux retour, alors qu'en fait le recueil précédent, n'a pas encore sa dernière nouvelle... Il fallait peut être le roman des 39 marches pour placer le détective en agent double... non pas pour enquêter... mais pour faire de l'espionnage... pour parfaire le personnage du parfait détective... A chaque livre on croit le portrait complet.. mais finalement, le portrait se complète de ci de là...

Alors oui, cette fois en rose saumon, le petit livre en Français mais avec une présentation copie de la version originale du Strand, est un roman... et nous transporte dans la curieuse atmosphère des association irlandaise d'Irlande, d'apparence honnête... mais qui cache souvent une justice expéditive... soit au service des puissants, soit à son propre service... un fait réelle dans l'histoire des USA, et que l'on retrouve dans différentes histoires... même un Lieutenant Colombo confronté à l'IRA, car oui, derrières certaines de ces sociétés se cachent ou de grand industriels, ou des petits ouvriers Irlandais donc parfois l'IRA... quel est le cas ici, je vous le laisse découvrir... Mais l'histoire,on s'en doute commence bien loin, en Angleterre... Holmes a assez affaire en Angleterre... pour ne pas s'exporter outre mer, en dehors de sa disparition entre le problème final et la maison vide.... C'est donc à Baker Street que l'image commence, avec un curieux et mystérieux agent double perdu dans les rouages de l'énorme industrie de Moriarty... aussi peu visible que dans la série Sherlock... du moins dans les premiers épisodes... où il semble à la fois caché et partout... Et bien là, alors qu'on ne l'attendait plus.. il nous fait un petit clin d'oeil ce génie du mal... Et c'est un Holmes qui intersession à un Lord marié à une américaine... dont tout porte à croire qu'il est en danger malgré le pont levi levé toutes les nuits... et effectivement, une carabine à canon scié et le cadavre est retrouvé... mais quelque chose ne cadre pas... alors notre détective sans faille enquête... et nous emmené loin... Mais c'est en deuxième partie qu'on plonge dans ces fameuses sociétés... personne ne semble vraiment être ce qu'il est.... l'auteur nous livre un pan de la société américaine qui a réellement existé, mais dont on n'a pas toujours conscience en Europe.... un dédale à travers l'écriture... dans une société hermétique...

Le lecteur replonge d'autant plus dans cette histoire... que RBA a choisit pour sa collection une copie de l'édition d'origine aux pages jaunies entrecoupées d'illustrations, avec des publicités de l'époque telle celle de Gillette... Safety Razor... à l'intérieur de la couverture....
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Déjà, l'affaire en elle même est captivante, je n'ai deviné le fin mot de l'histoire que quelques pages avant la fin.
Mais ce qui me semble être le plus passionnant, ce n'est pour une fois, non pas l'enquête de Sherlock Holmes, mais le passé de la victime. Même si Mr McMundo (alias Mr Douglas) semblait être un "bandit" un peu trop parfait, qui pouvait connaître dès le départ sa véritable identité ainsi que sa présence dans la vallée de la peur ?

Un Sherlock Holmes vraiment peu ordinaire mais qui a su me passionner du début à la fin.
Surement le Sherlock Holmes que je recommanderais le plus pour le moment !
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▋ O vale do terror de Sir Arthur Conan Doyle est la version portugaise de la vallée de la peur, roman divisé en deux parties. Je l'ai vraiment dévoré, ma curiosité a été piquée! Tout d'abord, le lecteur est directement intégré dans l'histoire, notamment dès la fin de la première partie. Selon moi, cette première partie consacrée à l'enquête est, certes, assez courte en soit mais bien complète et piquante. Il y a donc satisfaction liée à l'enquête, objet principal de l'oeuvre.
Ensuite, le lien entre la première et la seconde partie est admirablement opéré en absorbant le lecteur dans le passé. Un passé lourd, un passé intriguant, un passé révélateur et un passé aux portraits réalistes pour le lecteur. Cette seconde partie (Début+Fin) bouleverse totalement l'enquête en un sens (ne révélons rien de l'intrigue!) d'où son importance capitale. Cette seconde partie se joue totalement de nous. Conan Doyle nous happe littéralement.
Enfin, l'originalité du roman selon moi provient de "la présence" du grand Sherlock Holmes, ou plutôt de sa quasi non-présence. Rassurez-vous, il enquête comme tous les Holmésiens aiment le voir faire mais ici à un rythme plus saccadé. Cela ne touche en rien à la qualité de l'oeuvre et bien au contraire cette différence lui apporte une touche plus "moderne». J'entends par "moderne" "innovateur".
C'est pour tout cela que vous devez aller lire ce roman dès maintenant! En refermant ce bouquin, je me suis étonné à vouloir me faire avoir encore par l'auteur car l'écriture de Conan Doyle est unique et ingénieuse. ▋
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▋J'ai beaucoup aimé La vallée de la peur de Sir Arthur Conan Doyle, roman divisé en deux parties. Je l'ai trouvé particulièrement original. Je vais vous expliquer en quoi. Tout d'abord, le lecteur est intégré dans l'histoire notamment dès la fin de la première partie. Selon moi, cette partie consacrée à l'enquête est certes assez courte en soit mais bien complète et piquante. Il y a donc satisfaction liée à l'enquête, objet principal de l'oeuvre. Ensuite, le lien entre la première et la seconde partie est admirablement opéré en absorbant le lecteur dans un passé lourd, intriguant et révélateur... Cette seconde partie bouleverse totalement l'enquête en un sens d'où son importance capitale. Elle se joue totalement de nous et Conan Doyle nous happe littéralement. Enfin, l'originalité du roman selon moi provient de l'absence du grand Sherlock Holmes par moments. Rassurez-vous il enquête comme tous les Holmésiens aiment le voir faire mais ici à un rythme plus saccadé. Cela n'altère en rien à la qualité de l'oeuvre car bien au contraire cette différence lui apporte une touche plus moderne et innovatrice. En refermant ce bouquin, je me suis étonné à vouloir me faire avoir encore par l'auteur car l'écriture de Conan Doyle est unique et ingénieuse. Elle vous plaira! ▋
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Fidèle à lui même, Sir Conan Doyle est au rendez-vous dans cette enquête très passinante de mon personnage préféré, Sherlock Holmes. Un livre qui se lit très (trop) rapidement tant il est impossible de le mettre de côté. À conseiller à tous ceux qui apprécient les aventures du plus grand détective.
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