AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.67/5 (sur 437 notes)

Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : La Haye , le 13/04/1960
Biographie :

Né aux Pays-Bas, Michel Faber a passé la majeure partie de sa vie en Australie.

Depuis 1993, il vit dans les Highlands écossaises. C'est pendant ses études à l'université de Melbourne qu'il commence à écrire le roman qui lui vaudra quelque vingt ans plus tard un succès international : La Rose pourpre et le Lys, « une magistrale bacchanale, un roman qui réinvente le XIXe siècle avec les mots du XXIe, à la proue de la nouvelle garde des lettres britanniques » (André Clavel, Lire).

Publié simultanément en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Canada en 2002, traduit ensuite dans vingt-deux langues, il fait l'objet d'une adaptation cinématographique par Curtis Hanson ("The Crimson petal and the white").

Avant ce roman, Michel Faber avait publié des nouvelles et trois romans, dont un traduit au Seuil - Sous la peau (2001).

En 2009, les éditions de l'Olivier traduisent Le Cinquième évangile, une parodie des ouvrages de l'écrivain Dan Brown.

+ Voir plus
Source : livres.fluctuat.net
Ajouter des informations
Bibliographie de Michel Faber   (12)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Bande annonce de la série, The Crimson Petal and The White, adaptation du roman de Michel Faber, La rose pourpre et le lys.


Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Quand elle apercevait un auto-stoppeur, Isserley le dépassait, pour se donner le temps. C’est ce qu’elle avait toujours fait. C’est ce qu’elle allait faire maintenant. Il y avait un auto-stoppeur en vue. Elle le dépassa.
Elle cherchait du muscle. Les spécimens chétifs et maigres ne l’intéressaient pas. Celui-ci était chétif et maigre. Il ne l’intéressait pas. Elle continua sa route.
C’était l’aube. Le monde physique n’existait pas pour elle, sauf le ruban de goudron gris sur lequel elle roulait. La nature était une distraction. Elle refusait d’être distraite.
L’A9 semblait déserte, mais il ne fallait pas s’y fier. Tout pouvait arriver, à tout moment. Voilà pourquoi elle ne quittait pas la route des yeux.
Trois heures plus tard, elle vit un autre auto-stoppeur. Une femelle. Les femelles n’intéressaient pas Isserley.
[…]
Deux heures et demie plus tard, elle aperçut un autre auto-stoppeur en vue. Quand elle voyait un auto-stoppeur, Isserley le dépassait toujours, pour se donner le temps. Elle le dépassa.
[…]
Elle fit demi-tour et le jaugea une deuxième fois. Il avait de bons bras. Des épaules excellentes. Des pectoraux impeccables et la taille fine.
Une fois son demi-tour effectué, elle revint vers lui, pour la troisième fois. Ses cheveux roux étaient frisés et rebelles, il portait un pull épais tricoté de laines de différentes couleurs. Tous les vodsels à gros pulls qu’Isserley avait rencontrés étaient sans travail, menaient une vie de parias. Les autorités devaient les forcer à porter ce genre de vêtement, supposait-elle, comme un stigmate de leur condition.
Ce vodsel qui lui faisait signe devait être un proscrit. Et ses jambes engraisseraient sans problème.
Elle s’arrêta ; il courut vers la voiture, en souriant.

Isserley ouvrit la porte du passager, prête à crier « Je vous emmène ? ».
Commenter  J’apprécie          275
Je ne suis jamais allé au catéchisme. J'ai fait l'école des hautes études éthyliques et toxicomaniaques. Un parcours professionnalisant en décoration intérieure de cuvettes de WC avec des stages répétés en cellule de dégrisement.
Commenter  J’apprécie          271
"Eh bien eh bien, déclare-t-il. Voilà le malheur du pauvre. Vous autres vous recevez de l'argent même si vous êtes paresseux ou mauvais, et nous autres on doit repasser notre vieux pantalon et accrocher des rideaux à nos fenêtres cassées, et chanter des hymnes en vous cirant les chaussures, avant que vous nous donniez un penny !"
Commenter  J’apprécie          190
Ses yeux, magnifiés par ses verres, étaient un peu rougis par la fatigue, mais il les trouvait étonnamment beaux. Ses iris, d’un marron noisette illuminé de vert, scintillaient comme… comme des lamelles de cultures bactériennes exotiques sous un microscope.
Commenter  J’apprécie          192
Padre, ne me dites pas que vous êtes un de ces chrétiens décaféinés qui se trimballent avec des hosties sans cholestérol? Garanti sans dogmatisme, pauvre en culpabilité, faible teneur en jugement dernier, 100% de sectarisme en moins, sans apocalypse ajoutée? Peut contenir quelques traces de Juif crucifié.
Commenter  J’apprécie          140
"– Un mot long et difficile est pareil à une phrase entière pleine de petits mots faciles, Sophie, dit Sugar. Cela économise du temps et du papier." Voyant que l'enfant n'est pas convaincue, elle ajoute: "Si les livres étaient écrits de façon à ce que tout le monde, même les plus jeunes, puisse comprendre tout ce qu'il y a dedans, ce seraient des livres énormément longs. Est-ce que toi tu voudrais lire un livre long de mille pages, Sophie ?"
Sophie répond sans hésitation.
"Je lirais mille millions de pages, miss, si tous les mots étaient des mots que je peux comprendre."
Commenter  J’apprécie          100
"Le plus gros obstacle, déclare Mrs. Fox, est la persistance des mensonges. Principalement l'horrible et lâche mensonge que la racine de la prostitution est la nature corrompue des femmes. J'ai entendu cela un millier de fois, même de la bouche de prostitués !
– Quelle en est donc la racine, alors ? La nature corrompue des hommes ?"
(...)
"Seulement dans la mesure où les hommes font les lois qui disent ce qu'une femme peut et ne peut pas faire. Et les lois ne se trouvent pas seulement dans les livres ! Le sermon d'un prêtre qui n'a pas d'amour dans le coeur, ça aussi fait loi; (...). Et, par dessus tout, la pauvreté fait loi."
Commenter  J’apprécie          40
"Cette ligne claire, là-bas, montra-t-elle, marque la limite de la mer. Pas sa vraie limite, en fait, parce qu'elle continue à l'infini. La limite de notre perception. Et, au-dessus, commence le ciel. Vous voyez? " C'était d'une cruauté poignante, mais délicieuse aussi, ce regard qu'Amlis posa sur elle, comme si elle était la gardienne de tout cet univers, comme s'il lui appartenait. Peut-être lui appartenait-il.
Commenter  J’apprécie          40
William n'est pas réconforté : « la cendre redeviendra cendre, la poussière redeviendra poussière » est parfait pour un enterrement, mais d'un point de vue brutalement scientifique, la cendre est une affaire de crémation. Le cadavre contenu dans ce cercueil est déjà bien avancé dans sa métamorphose, ainsi que le sait William pour l'avoir vu à la morgue, mais son produit final ne sera pas de la cendre ; ce sera un liquide, ou au plus un onguent.
Commenter  J’apprécie          30
Ah, dit-elle. Il n'y a rien d'autre dans ce monde que des hommes et des femmes, non? Alors il faut bien y tenir, non, sinon à quoi d'autre tenir ?
Commenter  J’apprécie          40

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michel Faber (600)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez vous bien les personnages de Spy x Family ?

Quel âge a Anya ?

3 ans
6 ans
10 ans

8 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Spy x Family, tome 1 de Tatsuya EndoCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..